Le texte ci-dessous est la traduction d’un article publié le 24 décembre 2018 sur le site de l’église Saint-Spyridon de la ville de Pokrovsk, sur la rive gauche de la Volga, en face de la ville de Saratov. L’aide concrète, spirituelle et matérielle de Saint Spyridon dans la vie des fidèles est documentée depuis de siècles. Il est toujours agréable de lire que cette aide se poursuit de nos jours. Dieu est merveilleux en Ses saints. Mais ce texte offre aussi un bel éclairage sur la vie spirituelle d’une paroisse simple de la Russie contemporaine.
Le 25 décembre, l’Église Orthodoxe vénère, [selon l’ancien calendrier N.d.T.] la mémoire de Saint Spyridon de Trimithonte. Il s’agit pour notre église d’un jour particulier, car ce saint s’avère être le protecteur de notre paroisse et du recteur de l’église, le Hiéromoine Spyridon (Savine). Il s’agit donc d’une triple fête.
Ce n’est pas en vain que l’on qualifie Saint Spyridon de thaumaturge ; les miracles qui surviennent après l’avoir prié surviennent en permanence. Ses reliques, sur l’Île de Corfou constituent un miracle en elles-mêmes. Leur température est invariablement celle d’un homme en bonne santé : 36°6. En septembre 2018, la dextre du Saint a voyagé dans douze éparchies de Russie. Elle fut amenée à Saratov. Depuis octobre 2016, nous avons dans notre église une icône de Saint Spyridon dans laquelle est incrustée une parcelle de ses saintes reliques. Nombreux sont ceux qui, sachant cela, viennent les vénérer et prier Saint Spyridon, lui demander son aide. A l’occasion de notre fête votive, nous avons collationné quelques récits d’aide du Saint dans diverses circonstances de la vie quotidienne.
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Le texte ci-dessous est la traduction des pages 22 à 26 de la brochure «La Cathédrale de l’Amirauté», publiée en 2018 par les soins du recteur actuel de la Cathédrale, l’Archiprêtre Alexandre Peline, et distribuée au comptoir même de l’église, sise Quai de l’Amirauté à Saint-Pétersbourg. La cathédrale, détruite à l’époque communiste, est pour l’instant remplacée par une chapelle accueillante sise au coin Est du bâtiment de l’Amirauté, le long de la Neva. Des informations plus complètes quant à l’histoire de cette église ont été fournie dans l’article «Saint Spyridon chez les Romanov»,
Alexis Andreevitch Stavrovski naquit le 1/14 octobre 1834, au village de Sijno, dans le district de Gdovsk, du Gouvernorat de Saint-Pétersbourg, au sein de la famille du prêtre. Alexis Andreevitch reçut le début de son instruction spirituelle au Séminaire Saint Alexandre Nevski. Ensuite, en 1857, il termina le cycle d’études du Séminaire de théologie de Saint-Pétersbourg, parmi les meilleurs étudiants. En cette qualité, il accéda à l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, dont il termina le cursus en 1861, avec le grade de Candidat en Théologie.
Texte de Madame Veronika Andrienko, publié le 01 août 2018 sur le réseau social VK sous le titre «Je tombais sans arrêt sur la prière à Saint Spyridon». Le second texte, celui de la prière, indépendante de celles mentionnée dans le premier texte, a été mis en ligne le 01 juillet 2018 sur VK également. Dans le nouveau calendrier, et donc à Corfou où reposent ses saintes reliques, la mémoire de Saint Spyridon est célébrée le 12 décembre, et dans le calendrier julien, le 25 décembre.
Ce titre quelque peu léger masque une réalité riche et dense, celle de la vénération de Saint Spyridon, véritable tradition spirituelle, au sein de la lignée impériale des Romanov. Le texte ci-dessous est la traduction d’une conférence donnée au Monastère des Danilov à Moscou, le 13 mars 2007, par Madame Olga Nikolaevna Koulikovskaïa-Romanova, Présidente du fonds de bienfaisance de Son Altesse Impériale la Grande Princesse Olga Alexandrovna, à l’occasion de la venue en Russie de la dextre de Saint Spyridon. Voici la seconde partie du texte, la première se trouvant
En 1817, suite aux démarches de la Souveraine Impératrice Élisabeth Alekseievna, une autre église Saint Spyridon fut installée dans l’Institut Élisabéthain pour dames à Saint-Pétersbourg ; on y conserve une relique provenant de Kerkyra : un morceau d’une pantoufle de velours de Saint Spyridon. A Kerkyra, un usage consiste à changer une fois l’an les pantoufles qui chaussent les pieds des saintes reliques protégeant le saint lors de ses excursions miraculeuses entreprises à travers la terre entière, en réponse aux prières des fidèles. Pareil usage prévaut chez nous avec les chaussures de Saint Serge de Radonège. Les pantoufles de Saint Spyridon, usées au bout d’un an, sont données aux fidèles. Ce genre de présent est évidemment remis aux Orthodoxes les plus illustres. La construction de l’église Saint Spyridon, grâce aux démarches mises en œuvre par l’Impératrice Élisabeth, fut clairement un cadeau spirituel de l’Impératrice à l’occasion du quarantième anniversaire de son époux béni, le Souverain Alexandre Ier.