
Le texte ci-dessous est la traduction du récit d’Evguenii Vadimov, publié originellement dans le journal «Le Temps Nouveau» (Новое Время), n°2555, en 1929. Il a été repris dans le livre «Le Père Jean de Kronstadt» de I.K. Sourskii, aux pages 220-222 du chapitre 65 du tome I. La version du livre utilisée ici est celle qui fut publiée en 2008 à Moscou par les Éditions «Otchii Dom», et qui regroupe en un seul volume les deux tomes du livre écrits l’un à Paris, l’autre à Belgrade, par l’auteur. Ce récit indique qu’à travers la prière du Père Jean, le Seigneur a trouvé bon de ressusciter un mort. Un autre chapitre du même livre conte la résurrection d’un autre mort à travers le Père Jean.
Le Père Jean lui-même, dans ses écrits rappelle humblement qu’il ressuscita un mort. Il écrit qu’il avait été invité à prié pour la guérison d’un enfant malade. Quand il arriva, le petit était déjà décédé, mais après sa prière, l’enfant se remit à vivre.
Madame O-va, une femme en vue, éclatante de santé, déjà mère de trois ou quatre enfants fut de nouveau enceinte et se préparait à être mère d’un enfant supplémentaire. Soudain, quelque chose se passa. La femme se sentit mal. Sa température s’éleva jusque 40°, une immense faiblesse et des douleurs qui lui étaient jusqu’alors inconnues la torturèrent pendant plusieurs jours. On appela évidemment de Moscou les meilleurs médecins et des sages-femmes de renom, dont on sait qu’il n’y a jamais pénurie, dans la ville de la Clinique Pigorov.
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Nous proposons à l'attention du lecteur les souvenirs incroyablement touchants du Capitaine de second rang, Boris Apreliev (1888-1951), qui, dès 1908, servit à bord du navire impérial, le «Shtandart». Conformément à la volonté du Destin, il se retrouva à l'étranger après la révolution. En 1932, l'officier de Marine écrivit le livre «Ne jamais oublier» (нельзя забыть), «une modeste contribution faite de souvenirs personnels à la mémoire du défunt Empereur Nicolas Alexandrovitch et de son Auguste Famille» où, «peut-être au détriment de la qualité du style et de la beauté du mot», il a été tenté de refléter «seulement la vérité, la simple vérité d'un homme» au sujet de la Famille du Tsar, qu'il avait le bonheur de connaître personnellement ...Ce texte a été publié dans le journal «La Croix Orthodoxe» n°12 du 15 juin 2017..
Grâce à mon affectation sur le «Shtandart», il me fut donné de percevoir la vie simple du Souverain et de la Souveraine, comme celle d’un homme et d’une femme, entourés de leurs enfants qui les adulaient, qui profitaient de brèves périodes de repos au sein du réseau des îles côtières (l’archipel constitué de petites îles et écueils rocheux séparés par d’étroits hauts-fonds que séparent des détroits étriqués
La Russie et l’Église fêtent solennellement en ce jour l’anniversaire de la naissance du Tsar de toutes les Russie, couronné par Dieu pour régner. La Russie et l’Église prient le Tsar des tsars, le Roi des rois, pour le succès et les victoires de notre Tsar terrestre, pour sa longévité, sa santé, et son salut, et pour que le Seigneur se hâte à lui venir en aide et l’assiste en toutes choses, et qu’Il soumette à ses pieds tous ses ennemis et perfides rivaux. J’adresse à vous tous, en tant que membres de la famille humaine, cette question: que signifient ces deux paroles: la parole et le commandement du Créateur au premier homme, et la parole mensongère et tentatrice du meurtrier de l’homme, le diable? Notez les conséquences pour l’homme de l’une et l’autre de ces paroles. De quoi s’agit-il essentiellement? L’une est parole de vie, de joie de vivre, créatrice. L’autre est mensonge, rêverie, assombrissement délétère.
Traduction d’un texte préparé par Madame Olga Orlova et publié le 30 octobre 2018 sur le site Pravoslavie.ru. Il propose un portrait vivant de l’ancien higoumène du saint Monastère de Dochiariou, sur le Mont Athos. Geronda Grigorios est parti rejoindre la foule des saints moines qui chantent éternellement les louanges du Seigneur au pieds de Son trône, le 2019. Voici la seconde partie du texte. La première est ici.
Geronda protégeait le monachisme féminin, mais adoptait une attitude très sévère envers la présence de femmes dans les monastères masculins. Un exemple illustre cette attitude très sévère. Je me souviens que lors de notre entretien dans l’arkhondarikon, il s’adressa soudain à moi :
Le Père Jean jouissait du don des larmes. On pouvait souvent le constater lorsqu’il célébrait la Divine Liturgie, pendant sa prière intérieure de repentir et lors de ses contemplations spirituelles. Ces larmes, disait-il n’endommageaient pas sa vue. «Toi, Seigneur, Tu as voulu que je ne craigne pas de verser devant Toi des larmes de repentir et de tendresse, car elles n’affaiblissent pas, mais purifient et renforcent ma vue. Les larmes de ce monde, larmes de tristesse terrestre affaiblissent et finissent par aveugler complètement l’homme qui pleure abondamment, mais les larmes de grâce produisent l’effet contraire. Pour cela et pour tout ce qui est bon, gloire à Dieu».