
Voici la première des quatre parties de la traduction de la longue homélie prononcée par le Saint Archevêque Martyr Seraphim (Tchitchagov) de Saint-Pétersbourg, lors de la pannychide qu’il célébra à l’occasion du quarantième jour suivant le décès du saint Père Jean de Kronstadt, dont il était le fils spirituel. La biographie en français du saint hiérarque est disponible dans l’introduction de la superbe traduction de son livre, écrit vers 1896, «Chroniques du Monastère de Seraphimo-Divyeevo» ,publié récemment, en deux volumes, par les Éditions du Désert.

Notre cher Jean de Kronstadt, qui repose en Dieu, et se tient devant Son trône, ce grand juste, cet intercesseur pour toute la Russie, le vrai ami de tous ceux qui souffrent, qui peinent dans leurs labeurs et sous leur joug, demeurera toujours proche du cœur du peuple russe, ainsi que source la plus pure d’inspiration pour les serviteurs du culte. Pendant leur vie, les gens aussi exceptionnels que le Père Jean jouissent toujours plus de l’amour du peuple que de gloire terrestre, car des forces s’opposent à celle-ci, ouvertement et aussi secrètement. Mais après leur décès, ils sont exaltés tout particulièrement par les descendants de cette société «éclairée» qui fut incapable en son temps de reconnaître leur esprit, pour diverses raisons, mais surtout du fait de leur faible développement spirituel. Read more
Voici la deuxième partie de la traduction d’un texte publié sur le site Pravoslavie.ru le 9 octobre 2017. Il propose plusieurs extraits d’un livre non encore publié, d’Alexis Solonitsine. illustrant ce que fut l’enfance du célèbre Métropolite de Saint-Pétersbourg et Ladoga, Vladika Ioann (Snytchev), aujourd’hui vénéré par de nombreux russes comme un véritable saint de notre temps. Son corps repose dans un des cimetières de la Laure de la Trinité – Saint Alexandre Nevski à Saint-Pétersbourg. La première partie du texte se trouve ici.
Une autre fois qu’ils conversaient à deux, Vladika expliqua qu’il était important d’apprendre à réfléchir. Il enseigna à son élève à s’observer intérieurement.
Ivan Fedtchenkov naquit le 2/14 septembre 1880. Il reçut la tonsure monastique en 1907, année au cours de laquelle il termina l’Académie de Théologie de Saint-Pétersbourg. En 1910-1911, il fut le secrétaire particulier de l’Archevêque Serge de Finlande, le futur patriarche. Entre 1904 et 1908, il rencontre le Père Jean de Kronstadt à trois reprises, et à l’une de ces occasion, il concélébra la Divine Liturgie avec lui. Ces rencontres produisirent sur lui une impression intense, et il nourrit toute sa vie une vénération profonde envers Saint Jean de Kronstadt, lui consacrant plusieurs écrits. Il fit partie des fondateurs et fut recteur de l’Église des Trois Saints Docteurs à Paris, et fondateur de la représentation du Patriarcat de Moscou en France. Il fut exarque du Patriarcat de Moscou en Amérique et y devint métropolite. Il termina sa vie à la Laure des Grottes de Pskov, en 1961, et son corps y fut inhumé. Vladika Benjamin a laissé un riche héritage littéraire et spirituel.
L’objet de ces notes consiste en partie à mettre sur papier ce dont j’ai été le témoin ou tout a moins, ce que j’ai entendu de la part de témoins fiables. Telle est ma démarche.
Novembre était froid, mais il n’y avait quasiment pas de neige. Les cochers menaient encore leur drojki. Nous sommes arrivés au foyer de la «Maison de l’amour du travail», créée par le Père Jean. Nous fûmes reçus de façon attentionnée, car nous étions des étudiants de l’Académie. Le matin, il fallait se lever tôt, afin d’être à l’église dès quatre heures. On nous emmena dans le sanctuaire de la Cathédrale. Celle-ci pouvait accueillir environ cinq mille fidèles. Et elle était déjà pleine. Mis à part nous, plusieurs membres du clergé et quelques laïcs se trouvaient dans le sanctuaire.
Traduction du texte préparé par Madame Zénaïde Beloziorova, à l’occasion du cent dixième anniversaire, le 24 mai 2019 du jour de la naissance du Père Nicolas Gourianov, ce starets glorieux, sage et clairvoyant, auprès duquel affluaient les orthodoxes du pays tout entier, en quête de conseils et d’aide. Le texte original a été mis en ligne à la date précitée sur le site Pravoslavie.ru
L’Île de Talabsk (ou Zalita). Une îlette au milieu du Lac de Pskov, calme, dont le miroir de satin étincelle sous un ciel maussade qui vient se dissoudre en lui, couleur de plomb, lourd.