Traduction d’un texte mis en ligne le 26 septembre 2019 sur le site du Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou. Il s’agit du texte d’un entretien avec son Éminence le Métropolite Athanasios de Limassol, à propos d’un miracle survenu en au Monastère de Zographou sur le Mont Athos.
Ce fut en 1985 que le pieux Cypriote, Stelos Hadjicharalampou apporta au Mont Athos une grande icône de la «Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu», pour une chapelle du Monastère de Zographou. Il avait fait la promesse d’apporter semblable icône lorsqu’un an auparavant il se trouvait «tout à fait par hasard» dans ce monastère. Le chemin était tortueux. Non loin du monastère, vaincu par la fatigue, il tomba endormi. Soudain, il vit qu’un homme se tenait devant lui. Stelos crut qu’il s’agissait de Geronda Pachôme, du Monastère de Zographou. Read more
Ce texte est la traduction des propos du Métropolite Athanasios publiés sur le site Pravoslavie.ru, le 08 juillet 2019. Le texte russe porte le titre et le sous-titre suivants: La Force de la Prière . Réflexions à propos du livre du Starets Sophrony au sujet de Saint Silouane. Le Métropolite Athanasios y examine en profondeur différents aspects de la prière. Comme toujours en ce qui le concerne, ses profondes connaissances théologiques sont exprimée à travers un sens pratique qui est certainement un des plus beaux et séduisants ornements de Son Éminence. Voici la seconde partie du texte. La première est ici.
J’ai connu à Thessalonique une famille de médecins qui agencèrent dans leur maison une petite pièce de prière dans laquelle toute la famille se rassemblait et y célébrait tous les offices, comme sur l’Athos, passant ainsi de nombreuses heures en prière. Ainsi, ils se levaient à trois ou quatre heures, le matin et célébraient tous les offices, en entier. Ensuite, ils vaquaient à leurs affaires, ils allaient au travail. A leur retour à la maison, il célébraient les vêpres, les complies et lisaient un acathiste.
Comme dans les autres vies de saints, nous voyons ici combien paradoxale est la vie des héros de l’ascèse. Nonobstant l’approche de la fin de sa vie, l’épuisement des forces de son corps et l’intensification de la maladie, en lui vivait encore l’esprit du podvig et de la prière. Les saints pères disent que quand l’homme mène son podvig et atteint le succès dans sa vie spirituelle, alors, il reçoit par la grâce divine, un renouvellement des forces corporelles.
Les textes et enseignements du Métropolite Athanasios de Limassol font régulièrement l’objet de traductions et de publications sur La Lorgnette de Tsargrad. Nous attirons donc votre attention et vous invitons à lire sur le blog de notre frère en Christ, Maxime, le texte dont l’original fut publié par Pravoslavie.ru :
Ma rencontre avec Geronda Païssios fut la préface de mon chemin monastique. J’étais déjà étudiant à la Faculté de Théologie à l’Université de Thessalonique. Cela se produisit lors d’une de nos premières rencontres, précisément pendant la soirée que je passai pour la première fois avec lui dans sa kaliva. A cette époque, il ne menait pas encore son podvig à la Panagouda, mais dans la kelia de l’Exaltation de la Sainte Croix, que lui avait laissée le starets russe Papa Tikhon, appartenant au Monastère de Stavronikita. L’événement se déroula précisément la veille de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, en 1977. C’était donc la fête de la dédicace. Mais malgré cela, rien n’annonçait ce qui se produisit…