
Nombreuses furent les higoumènes et moniales filles spirituelles du Saint Père Jean de Kronstadt. Mère Taïssia, higoumène de la communauté des moniales de Leouchino, dont la procédure de glorification est en cours, fut l’une d’entre elles, parmi les plus célèbres. Voic la traduction de deux lettres du Saint Père Jean de Kronstadt à l’Higoumène Taïssia, extraites du livre Lettres du Père Archiprêtre Jean de Kronstadt à l’Higoumène Taïssia) (Письма о. протоиерея Иоанна к Игумении Таисии.) punblié en 1909, à Saint-Pétersbourg, par la Typographie Synodale. (extraits des pages 9-10 et 42-43).
Lettre 14
 Le 7 mars 1895. Kronstadt.
Le 7 mars 1895. Kronstadt.
Bien-aimée en Christ et pieuse Matouchka Taïssia!
J’ai reçu ta lettre, dans laquelle tu m’interroges au sujet de mon état de santé et tu ajoutes entre autres que cette voie de la maladie physique me permet de reposer mon esprit de la pression des gens et de leurs broutilles. A ce propos, je te réponds ceci : cette maladie a été tellement pénible, qu’elle m’a causé une souffrance lourde, intense, continue qui m’a fait pousser régulièrement des gémissements. Pendant huit jours que je n’ai pu trouver le calme, et je ne parvenais pas même à lire. Read more
 Traduction du texte intitulé «Incarnation et humilité» (Воплощение и смирение), extrait des «Œuvres en trois volumes» du saint néomartyr, l’Archimandrite Hilarion (Troïtski) Archevêque de Vereya, (1886-1929) publiées en 2004 aux Éditions de la Sainte Rencontre à Moscou. Saint Hilarion utilise son analyse magistrale des événements et de la société du début du XXe siècle comme une porte qui ouvre sur la mise en lumière des fondements de l’Orthodoxie.
Traduction du texte intitulé «Incarnation et humilité» (Воплощение и смирение), extrait des «Œuvres en trois volumes» du saint néomartyr, l’Archimandrite Hilarion (Troïtski) Archevêque de Vereya, (1886-1929) publiées en 2004 aux Éditions de la Sainte Rencontre à Moscou. Saint Hilarion utilise son analyse magistrale des événements et de la société du début du XXe siècle comme une porte qui ouvre sur la mise en lumière des fondements de l’Orthodoxie. J’ai l’honneur, Très Vénéré, de répondre au courrier que Vous m’avez adressé en date du 30 janvier de cette année, sous la référence n°1642.
J’ai l’honneur, Très Vénéré, de répondre au courrier que Vous m’avez adressé en date du 30 janvier de cette année, sous la référence n°1642. Ce texte est la traduction des propos du Métropolite Athanasios publiés sur le site Pravoslavie.ru, le 08 juillet 2019. Le texte russe porte le titre et le sous-titre suivants: La Force de la Prière . Réflexions à propos du livre du Starets Sophrony au sujet de Saint Silouane. Le Métropolite Athanasios y examine en profondeur différents aspects de la prière. Comme toujours en ce qui le concerne, ses profondes connaissances théologiques sont exprimée à travers un sens pratique qui est certainement un des plus beaux et séduisants ornements de Son Éminence. Voici la seconde partie du texte. La première est ici.
Ce texte est la traduction des propos du Métropolite Athanasios publiés sur le site Pravoslavie.ru, le 08 juillet 2019. Le texte russe porte le titre et le sous-titre suivants: La Force de la Prière . Réflexions à propos du livre du Starets Sophrony au sujet de Saint Silouane. Le Métropolite Athanasios y examine en profondeur différents aspects de la prière. Comme toujours en ce qui le concerne, ses profondes connaissances théologiques sont exprimée à travers un sens pratique qui est certainement un des plus beaux et séduisants ornements de Son Éminence. Voici la seconde partie du texte. La première est ici. J’ai connu à Thessalonique une famille de médecins qui agencèrent dans leur maison une petite pièce de prière dans laquelle toute la famille se rassemblait et y célébrait tous les offices, comme sur l’Athos, passant ainsi de nombreuses heures en prière. Ainsi, ils se levaient à trois ou quatre heures, le matin et célébraient tous les offices, en entier. Ensuite, ils vaquaient à leurs affaires, ils allaient au travail. A leur retour à la maison, il célébraient les vêpres, les complies et lisaient un acathiste.
J’ai connu à Thessalonique une famille de médecins qui agencèrent dans leur maison une petite pièce de prière dans laquelle toute la famille se rassemblait et y célébrait tous les offices, comme sur l’Athos, passant ainsi de nombreuses heures en prière. Ainsi, ils se levaient à trois ou quatre heures, le matin et célébraient tous les offices, en entier. Ensuite, ils vaquaient à leurs affaires, ils allaient au travail. A leur retour à la maison, il célébraient les vêpres, les complies et lisaient un acathiste.  
 Comme dans les autres vies de saints, nous voyons ici combien paradoxale est la vie des héros de l’ascèse. Nonobstant l’approche de la fin de sa vie, l’épuisement des forces de son corps et l’intensification de la maladie, en lui vivait encore l’esprit du podvig et de la prière. Les saints pères disent que quand l’homme mène son podvig et atteint le succès dans sa vie spirituelle, alors, il reçoit par la grâce divine, un renouvellement des forces corporelles.
Comme dans les autres vies de saints, nous voyons ici combien paradoxale est la vie des héros de l’ascèse. Nonobstant l’approche de la fin de sa vie, l’épuisement des forces de son corps et l’intensification de la maladie, en lui vivait encore l’esprit du podvig et de la prière. Les saints pères disent que quand l’homme mène son podvig et atteint le succès dans sa vie spirituelle, alors, il reçoit par la grâce divine, un renouvellement des forces corporelles.