Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (19)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Les songes de Geronda Arsenios
J’estime utile de proposer maintenant quelques mots au sujet des songes de Geronda. Les rêves ordinaires sont une chose, les visions des héros de l’ascèse, d’habitude pendant la prière, dans les moments d’intense fatigue, en sont une autre. Ils sont alors saisis par quelque choses de tellement vivant que le héros de l’ascèse ne peut déterminer s’il dort ou non.
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Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (16)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Là-haut, dans les falaises, parmi les grottes creusées dans les escarpements, l’environnement eût parfaitement convenu au Saint Précurseur. C’est pourquoi la communauté eut une nouvelle fois une église dédicacée à Saint Jean le Baptiste, dans laquelle, après sa chirotonie, le Père Charalampos célébrait chaque jour. La règle de vigile était la suivante. Du petit matin jusqu’à la mi-journée, les pères s’occupaient aux travaux manuels, petits ou lourds. Après-midi, chaque frère rejoignait sa cellule et y priait les vêpres une heure ou deux sur le komboschini. S’il restait du temps, on pouvait lire un peu. Après, c’était l’heure du repas de la communauté, dont la nourriture sans huile était la base, depuis l’arrivée de jeunes moines auprès de Geronda Joseph. Lire la Suite

Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (15)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Peu de temps avant la chirotonie du Père Ephrem [de Katounakia. N.d.T.], Geronda Joseph invita le geronda de celui-ci dans notre kaliva. Par la Volonté Divine, le Père Nikiphoros emmena avec lui son jeune novice. Ayant aperçu le jeune homme, Geronda Joseph le regarda une fois et se dit : «Voilà un cerf assoiffé. Et on ne l’abreuve pas. Ce moine a besoin d’aide, mais comment entrer dans la clôture d’un voisin?». Il s’en remit à Dieu. Et effectivement, Dieu arrangea tout, voici comment. Lire la Suite

Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (14)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Les grottes de la Petite Sainte Anne, dernière communauté de Geronda Joseph. (1938-1953)

Après quinze années de podvigs austères à la Skite Saint Basile, les deux héros de l’ascèse décidèrent d’émigrer vers un havre un tant soit peu plus consolateur. A ce propos, Geronda Arsenios raconte ce qui suit.
«Notre Geronda avait un frère cadet, qui s’appelait Nikos. A la suite de son aîné, il arriva chez nous dans les années 1925-1930, devint moine et reçut le nom d’Athanasios. Quand le «Père Tanase» vint vivre avec nous, il prit en charge les travaux extérieurs et je me consacrai aux petits travaux manuels. Notre kaliva à la Skite Saint Basile était petite et nous nous trouvions devant un problème sans solution. Quand Geronda Joseph entendit qu’il existait à la Petite Sainte Anne un lieu isolé avec des grottes, il alla l’inspecter et le trouva commode pour la vie d’hésychaste. Lire la Suite

Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (13)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Deux cas de retours miraculeux
«Mais il y eut aussi quelques exceptions, et des moines revinrent animés d’un grand repentir. Ce cas survint avec notre propre geronda, Ephrem le tonnelier. Quand il commença sa vie monastique, il n’avait aucune idée de la façon de combattre les “principautés et les puissances des ténèbres”, mais il faisait preuve de bonne volonté. Quand il entendit que son oncle aussi était moine, son cœur innocent eut le désir de l’imiter. Ainsi, un jour, il vint à kaliva de l’Annonciation à la Très Sainte Mère de Dieu, aux Katounakias; son oncle, le Père Joseph vivait non loin de là.
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Geronda Arsenios, le Spiléote. Vie et enseignements (12)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en français de la version russe du livre «Geronda Arsenios, le Spiléote, compagnon des exploits ascétiques de Geronda Joseph l’Hésychaste».
La version russe utilisée est «Старец Арсений Пещерник, сподвижник старца Иосифа Исихаста / Монах Иосиф Дионисиатис», éditée en 2002 à Moscou par le Podvorié de la Trinité-Saint Serge. L’original grec (Ο Γέρων Αρσένιος ο Σπηλαιώτης (1886-1983)) ne semble plus édité depuis 2008. Il en existe une version anglaise datée de 2005, sans mention de la maison d’édition. Une traduction officielle en français de ce remarquable petit livre n’existe pas à notre connaissance. Notre traduction sera poursuivie sur le présent blog jusqu’où Dieu le voudra.

Saint Joseph l’Hésychaste, reclus, communie des mains d’un ange. Les pommes de la Très Sainte Mère de Dieu

Geronda Arsenios raconta au sujet du Saint Geronda Joseph, qu’un des nombreux podvigs que celui-ci entreprenait était la réclusion dans sa grotte pour de longues périodes, sans jamais en sortir. Il dit: «Moi, je n’atteignais pas des sommets pareils, donc, je lui fournissait tout ce dont il avait besoin». Lors d’une des grandes fêtes, Geronda Joseph ressentit en lui une telle aspiration à communier aux Saints Dons, qu’à ses pieds, le sol devint boueux à cause de la quantité de ses larmes, car il se considérait indigne du Corps et du Sang de notre Sauveur. Lire la Suite