Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (13)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…)Bien que le Grand Hilarion ne connaissait pas tout de la vie de l’Église, il n’était pas un spectateur indifférent de certains désordres et malheurs de l’Église qui frappèrent le peuple orthodoxe. On lui demandait conseil, on lui demandait ce qu’il fallait faire pour que l’Église retrouve la paix dans les nouvelles conditions de la vie politique. La question était très compliquée. Et l’Archevêque Hilarion y apporta une réponse très profonde et analysée, basée sur les canons de l’Orthodoxie et la pratique de l’Église. Voici ce qu’il écrivit dans sa lettre du 10 décembre 1927:
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (12)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) A la fin de l’été 1925, l’Archevêque Hilarion fut envoyé des Solovkis à la prison de Yaroslavl. Là, la situation était différente. Dans cette prison, il bénéficia de privilèges spéciaux : il lui était permis de recevoir des livres au contenu spirituel. Profitant de cette autorisation, l’Archevêque Hilarion lut une grande partie de la littérature patristique, prenant des notes qui emplirent de forts cahiers de l’enseignement des Saints Pères. Le Saint Hiéromartyr eut la possibilité de transmettre ces cahiers, après qu’ils aient été soumis à la censure de la prison, à des amis chargés de les préserver. En outre, Vladika recevait la visite de l’inspecteur de la prison, qui s’avéra être un homme bon. Il obtint de celui-ci des copies manuscrites clandestines d’œuvres de littérature religieuse et laïque, mais aussi de tous les documents administratifs de l’Église ainsi que la correspondance des évêques.
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (11)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) Un jour arriva aux Solovkis un jeune hiéromoine de Kazan condamné à trois ans de détention pour avoir enlevé l’orarion d’un diacre rénovationniste et refusé que celui-ci célèbre l’office avec lui. L’Archevêque fit part de son approbation au hiéromoine et plaisanta avec lui sur la longueur des peines imposées aux détenus, sans lien aucun avec la gravité de leur «crime». Et l’Archevêque Hilarion reprit les termes de l’homélie pascale de Saint Jean Chrysostome :
«Car il est généreux ce maître, il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Il admet au repos celui de la onzième heure comme l’ouvrier de la première heure. Du dernier il a pitié et il prend soin du premier; à celui-ci il donne, à l’autre il fait grâce. Il agrée les œuvres et reçoit avec tendresse la bonne volonté. Il honore l’action et loue le bon propos».
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (10)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) En juin 1923, le Patriarche Tikhon éleva l’Évêque Hilarion au rang d’Archevêque. Son activité prend de la hauteur au sein de l’Église. Il mène des négociations serrées avec Toutchkov (le dirigeant du département des affaires ecclésiastiques de la GPOU) au sujet de la nécessité d’organiser la vie de l’Église Orthodoxe Russe aux conditions des autorités soviétiques tout en restant fondée sur les règles canoniques. Il prend en charge le redressement de l’organisation de l’Église et rédige un grand nombre de messages du Patriarche.
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (9)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
L’un des personnages les plus éminents de l’Église Russe des années ’20 fut l’Archevêque Hilarion de Vereya. C’est un théologien exceptionnel et une homme talentueux. Toute sa vie il a brûlé constamment du plus grand amour pour l’Église du Christ, jusqu’à sa mort en martyr pour elle.
Ses écrits sont imprégnés d’une lutte implacable contre la scolastique et plus spécifiquement le latinisme qui a pénétré notre théologie sous le Métropolite Pierre Mogila.
Son idéal est l’expression de Église en tant qu’école spirituelle et science théologique.
Son rappel constant: il n’y a pas de salut en dehors de l’Église, il n’y a pas de Mystères en dehors de l’Église.
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Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au IIe siècle. Conclusion.(10)

L’article ci-dessous est la suite de l’étude de l’histoire de la formation du Canon de l’écriture du Nouveau Testament entamée avec le texte (traduit ici en cinq parties) «Le Nouveau Testament aux temps apostoliques». Le Saint Hiéromartyr, alors Archimandrite Hilarion, y examine la place des livres et la constitution progressive du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne dans la période historique qui suivit celle des Apôtres, le temps des apologistes et des auteurs de polémiques anti-gnostiques. Le texte original compte 99 notes de bas-de pages; toutes sont des références (Épiphane de Chypre, Saint Eusèbe, Saint Irénée, Tertullien, etc.). Pour la simplicité de la lecture, nous avons omis ces notes et renvoyons à l’original ceux qui souhaiteront les examiner.

Si à la tête de l’Église de Lyon se trouvait Saint Irénée, évêque originaire d’Asie Mineure, lié par l’intermédiaire de son maître Polycarpe, à l’Apôtre Jean le Théologien lui-même, alors nous pouvons supposer que le Nouveau Testament de l’Église de Lyon devait contenir tous les écrits du Saint Apôtre Jean. Saint Irénée n’ a pas mentionné le nombre des épîtres conciliaires de Jean, mais il a cité littéralement les textes des deux premières épîtres, bien qu’il s’exprimât comme s’il ne connaissait qu’une seule épître. Lire la Suite