Saint Luc de Crimée : Il y a de nombreuses demeures dans la maison de Mon Père.

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
1

Homélie prononcée par Saint Luc de Crimée, le 13 août 1948, le vendredi de la septième semaine après la Pentecôte. Elle est intégrée dans le recueil intitulé «Hâtez-vous à la suite le Christ» (Спешите идти за Христом

«Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi» (Jean 14,1). Votre cœur ne se troublerait-il pas ? Ne se troublerait-il quand vous regardez ce qui se passe autour de vous ? Ne se troublerait-il pas quand vous tombez en tentation, quand le Seigneur vous envoie une épreuve, quand vous avez à supporter l’affliction, quand la tristesse domine votre cœur? Oui, alors, votre cœur se trouble.
Mais le Seigneur dit : «Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi». Cela seulement est nécessaire : seulement croire en Dieu, croire en notre Seigneur Jésus Christ. Cette foi chassera de nous tous les troubles. Elle constitue le seul refuge au milieu de vos afflictions, de vos tentations, de vos troubles.
Lire la Suite

Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (14)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

Le Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optina
Le Hiéromoine Nikon fut un héros de l’ascèse, qui représenta par sa vie les idéaux élevés de l’esprit monastique et qui scella ceux-ci par sa fin de martyr. Voici son chemin de vie et l’aboutissement de celui-ci.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la famille marchande Beliaev vivait à Moscou. Mitrophane Nikolaïevitch Beliaev, le chef de famille, était un paysan de la province de Voronège dans le District de Zemliansk. Après la mort de sa première femme, il épousa la fille du marchand de Moscou Chvetsov, Vera Lavrentievna. Tous deux étaient des gens religieux. Le 26 septembre 1888, les époux Beliaev eurent un fils, qui, lors de son saint baptême, fut nommé Nicolas en l’honneur et la gloire du Saint Évêque du Christ Nicolas, le thaumaturge de Myre en Lycie. À ce moment-là, ils avaient déjà trois enfants : Lioubov, Nadejda et Vladimir. Nicolas naquit le quatrième.
Lire la Suite

Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (13)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…)Bien que le Grand Hilarion ne connaissait pas tout de la vie de l’Église, il n’était pas un spectateur indifférent de certains désordres et malheurs de l’Église qui frappèrent le peuple orthodoxe. On lui demandait conseil, on lui demandait ce qu’il fallait faire pour que l’Église retrouve la paix dans les nouvelles conditions de la vie politique. La question était très compliquée. Et l’Archevêque Hilarion y apporta une réponse très profonde et analysée, basée sur les canons de l’Orthodoxie et la pratique de l’Église. Voici ce qu’il écrivit dans sa lettre du 10 décembre 1927:
Lire la Suite

Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (12)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) A la fin de l’été 1925, l’Archevêque Hilarion fut envoyé des Solovkis à la prison de Yaroslavl. Là, la situation était différente. Dans cette prison, il bénéficia de privilèges spéciaux : il lui était permis de recevoir des livres au contenu spirituel. Profitant de cette autorisation, l’Archevêque Hilarion lut une grande partie de la littérature patristique, prenant des notes qui emplirent de forts cahiers de l’enseignement des Saints Pères. Le Saint Hiéromartyr eut la possibilité de transmettre ces cahiers, après qu’ils aient été soumis à la censure de la prison, à des amis chargés de les préserver. En outre, Vladika recevait la visite de l’inspecteur de la prison, qui s’avéra être un homme bon. Il obtint de celui-ci des copies manuscrites clandestines d’œuvres de littérature religieuse et laïque, mais aussi de tous les documents administratifs de l’Église ainsi que la correspondance des évêques.
Lire la Suite

Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (11)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) Un jour arriva aux Solovkis un jeune hiéromoine de Kazan condamné à trois ans de détention pour avoir enlevé l’orarion d’un diacre rénovationniste et refusé que celui-ci célèbre l’office avec lui. L’Archevêque fit part de son approbation au hiéromoine et plaisanta avec lui sur la longueur des peines imposées aux détenus, sans lien aucun avec la gravité de leur «crime». Et l’Archevêque Hilarion reprit les termes de l’homélie pascale de Saint Jean Chrysostome :
«Car il est généreux ce maître, il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Il admet au repos celui de la onzième heure comme l’ouvrier de la première heure. Du dernier il a pitié et il prend soin du premier; à celui-ci il donne, à l’autre il fait grâce. Il agrée les œuvres et reçoit avec tendresse la bonne volonté. Il honore l’action et loue le bon propos».
Lire la Suite

Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (10)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) En juin 1923, le Patriarche Tikhon éleva l’Évêque Hilarion au rang d’Archevêque. Son activité prend de la hauteur au sein de l’Église. Il mène des négociations serrées avec Toutchkov (le dirigeant du département des affaires ecclésiastiques de la GPOU) au sujet de la nécessité d’organiser la vie de l’Église Orthodoxe Russe aux conditions des autorités soviétiques tout en restant fondée sur les règles canoniques. Il prend en charge le redressement de l’organisation de l’Église et rédige un grand nombre de messages du Patriarche.
Lire la Suite