Père J. Romanidès. Maladie de la Religion, Civilisation hellénique et Mensonge de Charlemagne. 3/8

maxresdefaultLe site Romanity.org propose une série de textes du Père Jean Romanidès. Certains en Anglais, d’autres en grec. La traduction ci-dessous est celle du début d’un très long texte en anglais dont le titre complet est : «Thérapie de la maladie neurobiologique de la Religion.La Civilisation hellénique de l’Empire Romain, Le Mensonge de Charlemagne en 794 et son Mensonge aujourd’hui.» Ce texte est présenté sur le site précité comme celui d’une conférence donnée à deux reprises aux États-Unis en 1997, et dont la base fut un long article écrit en grec et publié dans un ouvrage édité par le Saint Monastère de Koutloumousiou en 1996. La longueur de ce texte obligé d’en proposer la traduction en extraits successifs. En voici le troisième.

Ceux qui haïssent les Romains se nomment eux-mêmes Romains. Pourquoi?
Les papes franco-latins mirent définitivement la main sur la papauté au cours de la lutte qui commença en 983 et s’éteignit en 1046. Ils prirent même le titre de papes romains pour tromper leurs esclaves romains d’Occident en leur faisant croire qu’ils avaient bien un pape romain. Lire la Suite

Père J. Romanidès. Maladie de la Religion, Civilisation hellénique et Mensonge de Charlemagne. 2/8

maxresdefaultLe site Romanity.org propose une série de textes du Père Jean Romanidès. Certains en Anglais, d’autres en grec. La traduction ci-dessous est celle du début d’un très long texte en anglais dont le titre complet est : «Thérapie de la maladie neurobiologique de la Religion.La Civilisation hellénique de l’Empire Romain, Le Mensonge de Charlemagne en 794 et son Mensonge aujourd’hui.» Ce texte est présenté sur le site précité comme celui d’une conférence donnée à deux reprises aux États-Unis en 1997, et dont la base fut un long article écrit en grec et publié dans un ouvrage édité par le Saint Monastère de Koutloumousiou en 1996. La longueur de ce texte obligé d’en proposer la traduction en extraits successifs. En voici le deuxième.

Clé 1 : Les Romains grecs primitifs et les premiers historiens romains écrivirent en grec et non en latin, pourquoi ?
L’existence même des Romains grecs primitifs a été complètement abolie par les historiens qui continuent à soutenir le mensonge de Charlemagne, en 794, instaurant le dogme historique selon lequel la langue romaine était et est le latin. La situation a perduré malgré l’existence de sources romaines décrivant le grec comme première langue des Romains. Il semble que le mensonge proféré par Charlemagne en 794 ait été basé sur un ouï-dire ainsi que sur la nécessité de couper les liens entre les Romains occidentaux transformés en esclaves des Franco-Latins et les Romains orientaux. L’Empereur franc Louis II  (855-875) soutint clairement le mensonge de 794 de Charlemagne par les paroles suivantes : «Nous avons reçu le gouvernement de l’Empire Romain pour notre orthodoxie. Les Grecs ont cessé d’être empereurs des Romains à cause de leur cacodoxie. Ils ont non seulement déserté la cité (de Rome) et capitale de l’Empire, mais ils ont également abandonné la nationalité romaine et même la langue latine. Ils ont émigré vers une autre capitale et adopté une nationalité et une langue complètement différentes.»
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Père J. Romanidès. Maladie de la Religion, Civilisation hellénique et Mensonge de Charlemagne. 1/8

maxresdefaultLe site Romanity.org propose une série de textes du Père Jean Romanidès. Certains en Anglais, d’autres en grec. La traduction ci-dessous est celle du début d’un très long texte en anglais dont le titre complet est : «Thérapie de la maladie neurobiologique de la Religion.La Civilisation hellénique de l’Empire Romain, Le Mensonge de Charlemagne en 794 et son Mensonge aujourd’hui.» Ce texte est présenté sur le site précité comme celui d’une conférence donnée à deux reprises aux États-Unis en 1997, et dont la base fut un long article écrit en grec et publié dans un ouvrage édité par le Saint Monastère de Koutloumousiou en 1996. La longueur de ce texte obligé d’en proposer la traduction en extraits successifs. En voici le premier.

1. La tâche qui nous attend et les quatre clés de la présente étude.
Il est impossible de traiter de la réalité de l’Église Orthodoxe contemporaine sinon en termes de falsification franco-latine de l’histoire de l’Empire Romain. Le fait que les dogmes et les canons des neuf Conciles Œcuméniques Romains, de 325 à 1341, furent intégrés à la Loi romaine rend claire l’évidence qu’il s’agit de la seule manière de procéder. Pour accéder à cette réalité, nous sommes obligés de traiter de la falsification de cette réalité historique par les Franco-Latins depuis l’époque de Charlemagne d’une part, et par les Russes depuis Pierre le Grand d’autre part. Ces événements historiques constituent simplement la transformation de segments entiers de l’Église, centres de guérisons de la maladie de la religion, en missions chargées de disséminer la maladie de la religion. Lire la Suite

Byzance et les Russes

Evangelos ChrysosExtrait de «L’Empire Byzantin», d’Evangelos Konstantinou Chrysos, byzantiniste grec renommé dans son pays et dans les pays germanophones. Cet ouvrage fut publié par les  éditions Edisud en 2004, dans la série «Encyclopédie de la Méditerranée» (pages 111 à 113).                                                                                                 Les rapports de Byzance avec le peuple des Rôs (Russes) s’articulent en trois périodes. Dans la première, qui va du milieu du IXe siècle au milieu du Xe siècle, Byzance fut  victime d’une série d’incursions effectuées pour raisons principalement de pillage, mais qui conduisaient régulièrement des accords commerciaux. Lire la Suite

Byzance. L’empereur, gardien du bien commun.

Louis Bréhier Vie et Mort de ByzanceC’est de l’ouvrage exceptionnel «Vie et Mort de Byzance» de Louis Bréhier, publié par  Albin Michel et plus précisément des pages 140-141 et 181-182 de l’édition de février 1992, que sont extraits les deux passages ci-dessous. A contre-pieds des dirigeants actuels de nos pays, les empereurs apparaissent comme les gardiens de la justice sociale, faisant primer le bien commun sur les intérêts particuliers des puissants.
Aidé par ses conseillers, Romain Lécapène s’efforça d’agir toujours en vue du bien commun. Il est le premier empereur qui ait pris des mesures législatives pour enrayer l’extension inquiétante des grands domaines aux dépens de la petite propriété et pour préserver l’intégrité des biens militaires, fondement du régime des thèmes et du recrutement d’une armée indigène. Lire la Suite

Père J. Romanidès. Et Rome cessa d’être… romaine.

maxresdefaultL’ouvrage du Père Jean Romanidès Romanité, Romanie, Roumélie (ΡΩΜΗΟΣΥΝΗ ΡΩΜΑΝΙΑ ΡΟΥΜΕΛΗ) fut publié en grec en 1975, aux éditions Pournaras de Thessalonique. L’extrait ci-dessous est traduit des pages 48 et 49 du livre précité. Cette traduction française est due à Dimitri Kitsikis et est reprise aux pages 44 et 45 de son livre  La montée du national-bolchévisme dans les Balkans: le retour de la Serbie de 1830, paru en 2008 chez Avatar Éditions. Dans ce court extrait le P. Romanidès nous rapporte l’épisode de l’histoire au cours duquel la «Vieille Rome» cessa d’être… romaine.
Le schisme entre Francs et Romains se produisit au début du IXe siècle, lorsque Charles, appelé par les Européens, le Grand, condamna le 7e concile œcuménique et introduisit le dogme du filioque dans le Credo, en 809. Lire la Suite