Le Saint Tsar Nicolas II et les boules de foudre

Le Saint Tsar Nicolas II
Le texte ci-dessous est extrait des pages 34 et 35 du livre de Pëtr Multatuli «L'Empereur Nicolas II, l'Homme et le Monarque» («Император Николай II. Человек и монарх», Éditions Veche, Moscou, 2016) premier des deux tomes de l'imposante biographie que cet auteur a consacrée au Saint Tsar Nicolas II. Pëtr Multatuli est historien spécialiste du Saint Tsar Nicolas II et de son époque, et directeur du département d’analyse et d’évaluation de l’Institut des Études Stratégiques de Russie (Российского института стратегических исследований). La similitude des événements rapportés dans le texte ci-dessous devient plus étonnante encore, lorsqu'elle est couplée à la similitude de la fin tragique des Empereurs Alexandre II et Nicolas II, tous deux assassinés par des «révolutionnaires».
Le Saint Tsar Nicolas II et la Grande Duchesse Olga, sa sœur

La Grande Duchesse Olga Alexandrovna1 se souvenait d’un événement étrange qui survint lorsqu’elle était en compagnie de son frère Nicolas: «A cette époque, j’étais âgée de dix ou onze ans. Je me souviens d’une chaude journée d’été, au cours de laquelle mon frère me proposa de l’accompagner à l’église de la Cour au Grand Palais de Peterhof. Lire la Suite

Saint Spyridon chez les Romanov (2/2)

Ce titre quelque peu léger masque une réalité riche et dense, celle de la vénération de Saint Spyridon, véritable tradition spirituelle, au sein de la lignée impériale des Romanov. Le texte ci-dessous est la traduction d’une conférence donnée au Monastère des Danilov à Moscou, le 13 mars 2007, par Madame Olga Nikolaevna Koulikovskaïa-Romanova, Présidente du fonds de bienfaisance de Son Altesse Impériale la Grande Princesse Olga Alexandrovna, à l’occasion de la venue en Russie de la dextre de Saint Spyridon. Voici la seconde partie du texte, la première se trouvant ici.

En 1817, suite aux démarches de la Souveraine Impératrice Élisabeth Alekseievna, une autre église Saint Spyridon fut installée dans l’Institut Élisabéthain pour dames à Saint-Pétersbourg ; on y conserve une relique provenant de Kerkyra : un morceau d’une pantoufle de velours de Saint Spyridon. A Kerkyra, un usage consiste à changer une fois l’an les pantoufles qui chaussent les pieds des saintes reliques protégeant le saint lors de ses excursions miraculeuses entreprises à travers la terre entière, en réponse aux prières des fidèles. Pareil usage prévaut chez nous avec les chaussures de Saint Serge de Radonège. Les pantoufles de Saint Spyridon, usées au bout d’un an, sont données aux fidèles. Ce genre de présent est évidemment remis aux Orthodoxes les plus illustres. La construction de l’église Saint Spyridon, grâce aux démarches mises en œuvre par l’Impératrice Élisabeth, fut clairement un cadeau spirituel de l’Impératrice à l’occasion du quarantième anniversaire de son époux béni, le Souverain Alexandre Ier. Lire la Suite