Paroles de Batiouchka (25)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», pages 54 & 55

Le livre dont l’extrait est tiré

L’alpha et l’omega de notre foi orthodoxe est le fait de l’incarnation du Fils de Dieu, c’est-à-dire la Nativité du Christ, et le fait de Sa résurrection. Dieu est descendu sur terre, le Seigneur est ressuscité, nous ouvrant à tous la voie vers la résurrection. La joie pascale nous rappelle que tous nous ressusciterons. Mais pour ressusciter dans la vie éternelle et non dans les tourments éternels, il est nécessaire de se préparer comme il convient à la vie éternelle. Il existe une expression selon laquelle le paradis et l’enfer commencent ici sur terre. Intérieurement. Ils ne durent peut-être pas très longtemps, chez l’un, plus, chez l’autre, moins, mais malgré cela, ils commencent ici. Nous devons nous efforcer de vivre en Chrétiens, alors, quand nous serons inhumés, nous ressusciterons avec le Christ. J’ai lu dans un monastère grec une expression merveilleuse: «Si tu meurs avant de mourir, tu ne mourras pas quand tu mourras».
Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (24)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Le texte ci-dessous révèle une dimension peut-être ignorée en Occident de l’Église en Russie à l’époque soviétique. Les dates précitées font du Père Valerian un témoin autorisé à ce propos.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 93.

Le livre dont l’extrait est tiré

Dans l’histoire de l’humanité, il y eut des époques où la foi ne pendait plus qu’à un fil, à peine les charbons ardents de la foi rougeoyaient-ils encore au sein du peuple, la foi semblait disparaître, engloutie dans les événements de l’histoire. Et la manière dont la foi était malgré tout préservée relève des voies impénétrables de la Providence Divine. Dans l’un ou l’autre village, ou une ville, un homme ou une femme s’efforçait de sauvegarder la vraie foi, et celle-ci était transmise à d’autres par cet homme ou cette femme. Cette transmission doit demeurer ininterrompue. La foi authentique ne change jamais en fonction du nombre de ses adeptes. C’est dans la vie mondaine que les choses changent en fonction de la majorité des voix. Mais s’il est très rare de la rencontrer chez les gens, la foi authentique ne diminue pas pour autant; elle n’en prend que plus de valeur.
Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (23)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Le texte ci-dessous révèle une dimension peut-être ignorée en Occident de l’Église en Russie à l’époque soviétique. Les dates précitées font du Père Valerian un témoin autorisé à ce propos.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 87.

Le livre dont l’extrait est tiré

La plus grande erreur, même chez les gens d’Église, c’est quand on oublie Dieu. Ils oublient que sans la Providence Divine, on ne peut rien faire. L’homme ne sent pas la présence de Dieu dans sa vie, et il ne demande pas au Seigneur de manifester Sa volonté.
Souvent on demande: «Oui, mais comment la manifeste-t-Il?». Si on pense à Dieu tout le temps, les circonstances de la vie manifesteront sa volonté d’une façon ou d’une autre. Et quand le Ciel se tait, il ne faut rien entreprendre. C’est-à-dire, quand on ne sent pas la volonté de Dieu, il ne faut rien faire, sinon on va au-devant de problèmes.
Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (22)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Le texte ci-dessous révèle une dimension peut-être ignorée en Occident de l’Église en Russie à l’époque soviétique. Les dates précitées font du Père Valerian un témoin autorisé à ce propos.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», pages 77 & 78

Le livre dont l’extrait est tiré

Chez nous, pendant l’époque dite ‘soviétique’, nous avons connu la persécution, et il semblait que tout était fini. Mais ce n’était là que l’aspect extérieur de la situation; il restait des fidèles. Saint Seraphim de Sarov l’a très bien annoncé. Il recourut à l’exemple du Prophète Élie lorsque celui-ci dit:« Seigneur, ils ont tué vos prophètes, ils ont renversé vos autels, je suis resté moi seul, et ils en veulent à ma vie. »(Rom11,3). Le Prophète Élie, doté du regard de l’aigle, ne voyait plus aucun fidèle autour de lui! Mais le Seigneur lui répondit : « Je me suis réservé sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. » (Rom.11,4) Sept mille! Il restait autant de fidèles, et le Prophète Élie ne les avait pas vus. Et Saint Seraphim dit alors  : « Et chez nous, combien y en restera-t-il?»
Pendant l’époque des persécutions, de nombreux croyants occupaient des postes au sein du gouvernement, mais personne ne savait qu’ils étaient orthodoxes. C’était la même chose avec ce que l’on nomme aujourd’hui ‘l’Église secrète’. Jamais elle ne fut coupée, séparée, de l’Église officielle; mais elle fut cachée au monde afin de préserver la foi.
Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (21)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 76

Le livre dont l’extrait est tiré

Selon la logique du monde, les gens deviendraient toujours de plus en plus intelligents. Malheureusement, il n’en est pas ainsi. L’intelligence, ne se résume pas à une somme de connaissances.
Saint Nicolas de Serbie disait que les premiers hommes ne connaissaient pas grand chose, mais comprenaient tout ensuite, progressivement, leurs connaissances ont augmenté, mais ils comprennent de moins en moins et à la fin, ils connaîtront énormément de choses, mais ils ne comprendront plus rien.
Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (20)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», pages 71 & 72

Le livre dont l’extrait est tiré

On raconte l’histoire suivante. Un jour, un homme vint voir un starets et lui dit :
– Je veux apprendre!
– Ah tu veux apprendre ? C’est bien !
Et il commença à lui lire le psautier, jusqu’à ce qu’il arrive au verset : «Je garderai mes voies afin de ne pas pécher par ma langue» (Ps.38). Alors, l’homme dit :
– Cela suffit !
Et il s’en alla. Vingt ans plus tard, il revint. Le starets lui demanda :
– Pourquoi donc n’es-tu plus revenu ?
– C’est maintenant seulement que j’ai appris comment tenir ma langue !
Vous rendez-vous compte quel exploit ascétique représente la capacité de savoir tenir sa langue ?! Dans le Livre de la Sagesse de Sirach, il est écrit : «Le sage garde le silence jusqu’au moment opportun; l’impertinent et l’insensé parlent à tort et à travers» (Sirach, 20,7).