Le Métropolite Nikolaos

Entretien avec le Métropolite Nikolaos, savant physicien de la NASA devenu Métropolite de la Mésogée et de la Lauréotique, mis en ligne le 10 et le 15 avril 2008 sur le site Pravoslavie.ru. Despotes Nikolaos jouit d’une belle popularité non seulement en Grèce, mais aussi chez nos frères et sœurs Orthodoxes russes, mais il est relativement peu connu en francophonie. La traduction d’autres textes concernant le Métropolite Nikolaos ou écrits par lui seront à l’avenir proposé sur le présent site.
Alors que le monde d’aujourd’hui retourne à son passé païen, nous allons parler d’un homme qui s’est tourné vers le Christ. L’exemple le plus frappant de conversion au Christianisme est l’aveuglement et la vision de l’Apôtre Paul sur le chemin de Damas. (…). Cet extrait des Actes des Apôtres (9,1-20) décrit clairement ce qui se produit dans l’âme de l’homme à l’instant où il passe de l’incroyance à la foi : un aveuglement au monde terrestre et ses lois rationnelles, et la vision du monde céleste, paradoxal, «scandale pour les Juifs et folie pour les Grecs» (1Cor. 1,23). Il est impossible à l’intellect de comprendre l’annonce du «Règne», qui n’est pas de ce monde, Règne dans lequel les derniers seront les premiers et les premiers les derniers. La voie de cette compréhension est l’aveuglement de la raison et la vision du cœur. Voilà l’objet de notre entretien avec le savant physicien, ancien collaborateur de la NASA et aujourd’hui Métropolite de la Mésogée et de la Lauréotique, Président du Comité de Bioéthique de l‘Église Orthodoxe de Grèce.Cher Despotis Nikolaos, votre chemin vers la foi, chemin d’un jeune expert très prometteur en astrophysique et en médecine spatiale à un moine de la Sainte Montagne, peut être qualifié de peu ordinaire, et c’est là un euphémisme. Parlez-nous, s’il-vous-plaît, de la quête de votre âme.
Je vivais alors à Thessalonique, de même que mon père spirituel, un saint homme qui vit encore aujourd’hui, immergé dans la prière, à 96 ans. Mes parents n’étaient pas pratiquants, du temps de leur jeunesse, mais lorsqu’ils se fiancèrent, il réussit à les amener à l’église. Je grandis dans ce qu’on peut appeler la véritable Église, même si à l’époque je n’en comprenais pas toute la profondeur. Maman était physicienne, mon frère et mes sœurs sont physiciens, et donc, mon rêve était de devenir un grand savant physicien. Cela ne me dispensa absolument pas de la quête spirituelle ; j’ai cherché Dieu pendant six années, doutant de son existence. Quand j’eus terminé l’Université, j’allai en Amérique où je poursuivis mes études dans les deux plus grands centres mondiaux de la physique : Harvard et le MIT. Mes professeurs étaient des prix Nobel. J’étudiai auprès d’eux l’astrophysique, le cursus d’ingénieur et ensuite la médecine. Je m’efforçai d’apprendre à mettre en œuvre les acquis de la mécanique et des technologies de pointe dans l’organisme humain. Quand on me proposa de travailler à la NASA pour y développer la médecine spatiale, j’étais prêt à tous les efforts pour mener à bien la tâche qui m’était offerte. La recherche scientifique me procurait une joie singulière, la plus grande joie, me semblait-il alors, qu’un homme puisse éprouver. Et Dieu me donna la possibilité de mener à bien la tâche que je m’étais assignée, et d’obtenir même des résultats que je n’attendais pas. Toutefois, je me souviens d’une chose qui me surprit. En dépit de cette immense joie et des succès, je sentais que mon cœur n’était pas comblé. Un jour, en Amérique, j’entrai dans une église, et je vis le Christ en Croix, et sur celle-ci, il était écrit «Le Roi de Gloire». Je pensai alors : comment un corps mort attaché sur la croix peut-il être roi, et de plus ‘Roi de Gloire’? Ce paradoxe m’intriguait. Je me souvins des paroles de l’Évangile, selon lesquelles si nous voulons être le premier, nous devons être le dernier, si nous voulons recevoir, nous devons donner.
Despotis, un tableau idyllique règne dans mon esprit : l’immense majorité des enfants de Grèce sont pratiquants dès leur plus tendre enfance, ne doutent pas de l’existence de Dieu. Car enfin, ils vivent dans un pays à la Tradition et au mode de vie orthodoxes pluriséculaire. N’en est-il donc pas ainsi?
C’est tout à votre honneur de penser cela. Malheureusement, la réalité ne correspond pas à votre tableau. La société contemporaine de la Grèce subit l’influence énorme de l’Occident. Il me semble que si l’on veut établir une comparaison, la société en Russie a une foi plus grande, alors que la société en Grèce se repose plus sur la tradition. Je puis dire qu’entre 17 et 22 ans, je ne croyais pas ; je ne rejetais pas Dieu, mais je doutais de Lui. Mais Dieu Se manifeste sans faute à quiconque doute avec sérieux de Son existence. Le Seigneur n’entre pas par la raison, Il est Celui qui sort du cœur. Je considère que le don le plus grand que Dieu m’octroya est la possibilité de douter de Son existence, et à travers cela, de croire en Son existence.
La joie que procure la recherche scientifique est semblable au mouvement de l’avion, la joie de l’Église rappelle celui de la fusée spatiale. Pour ce qui est des joies de la recherche scientifique, c’est comme l’avion, quelle que soit la durée du vol, on finit toujours par devoir revenir sur terre. La joie de Dieu, c’est la fusée qui nous emmène pour un voyage éternel à travers des mondes inconnus. A cette époque surgit en moi le désir de trouver une grotte isolée, de m’y retirer et de tenter de voir, depuis ces profondeurs, les étoiles célestes. Me trouvant encore en Amérique, je me souvins de mon séjour à la Sainte Montagne, séjour que j’avais effectué dans le cadre d’une démarche toute touristique. Au bout de vingt trois jours de réflexions, je décidai de devenir moine. Je partis pour l’Athos et y vécus environ deux ans et demi.
Comment réagirent vos parents face à pareil retournement de situation ?
Lorsqu’il apprit la nouvelle, mon père dit : «Mon garçon, j’ai toujours su que tu es un enfant brillant, et tu me le prouves par ta décision. Tu résous non seulement la question de ta vie dans le siècle à venir, mais aussi toutes les difficultés de la vie présente». Et il ajouta : «A partir de maintenant, tu dois nous oublier. Bientôt nous aurons quitté cette vie. La seule chose qui importe, c’est que tu te souviennes de Dieu». Mes parents étaient de vrais croyants. Arrivé à l’Athos, j’eus l’occasion de voir sous forme concentrée toute la grâce de la Sainte Montagne, toute sa sainteté.
Despotes, on m’a raconté qu’un homme exerça sur vous une profonde influence dans votre recherche de Dieu : Despotes Sevastianos. En Grèce, ce héros de l’ascèse est renommé, mais en Russie, on ne le connaît que très peu. Pouvez-vous nous dire quelques mots à son propos?
Despotis Sevastianos est l’un des hiérarques les plus exceptionnels de l’Église. Il compte parmi ces hommes dont la personnalité m’éveilla. Je fis sa connaissance lors d’un séjour qu’il fit en Amérique. Ce qui m’impressionna le plus en lui fut  la combinaison du courage et de la vaillance spirituelle avec la paix et la tranquillité de sa disposition d’âme. Il était métropolite d’une petite éparchie à la frontière avec l’Albanie. En ce temps-là, dans la partie Sud de l’Albanie, les Grecs étaient supérieurs en nombre aux autochtones albanais. Mais jusqu’en 1967, il leur était interdit d’exprimer leurs sentiments religieux ; nulle part on n’osait même tracer le signe de croix. Despotis Sevastianos parvint à inspirer des centaines de jeunes et à les guider sur le chemin de la liberté spirituelle, leur offrant la possibilité d’exprimer leurs sentiments religieux. C’était un homme à l’activité bouillonnante en matière de service social, ce qui ne l’empêchait en rien de mener une vie spirituelle intérieure d’une grande profondeur. Sa règle stricte consistait à clore les portes du quartier qu’il occupait à la Métropole, de huit heures du soir à huit heures du matin, afin qu’il ne fût pas dérangé dans sa prière à laquelle il consacrait douze heures. Le reste du temps était voué aux activités extérieures. Il observait une grande pauvreté de vie, affirmant que tout prêtre devrait vivre plus pauvrement que les laïcs, et que tout évêque devrait vivre plus pauvrement que les prêtres. Cette qualité, son indifférence envers les richesses matérielles combinée à son abnégation, attirait les gens, qui lui faisaient sans cesse des dons, qu’il destinait à ses œuvres de charité. Lorsque s’effondra le régime communiste albanais, il consacra des sommes colossales pour aider la misérable population musulmane, je souhaite le souligner avec insistance, et aussi bien entendu les familles chrétiennes. Dieu le rappela tôt auprès de Lui, en 1994. Il ne laissa derrière lui que deux pantalons et deux rasons. J’ai reçu un de ces pantalons et un de ces rasons en ‘héritage’. Et je me réjouis tout particulièrement de ce que Dieu m’a jugé digne de recevoir la prêtrise des mains de ce saint homme.

Photo Pemptousia.gr

Mon séjour à la Sainte Montagne ne fut guère long. Les Pères donnèrent leur bénédiction pour m’envoyer servir dans un métochion athonite à Athènes. Je vivais donc à Athènes, ne retournant à la Sainte Montagne qu’une fois tous les mois et demi ou tous les deux mois, pour vivre en ermite dans une kaliva retirée. Non seulement Dieu me fit sortir de l’Athos pour servir au métochion à Athènes, mais il orienta mon chemin dans une toute autre direction, celle de hiérarque d’une métropole du voisinage d’Athènes.
Pendant tout ce temps, Despotis Nikolaos, avez-vous poursuivi vos études, ou les avez-vous abandonnées pour de bon ?
Voyez-vous, lorsque vous avez devant vous un met succulent, de qualité supérieure, tout ce qui peut satisfaire l’habitué du «McDonald» ne suscite plus aucun appétit chez vous. La vie en l’Église est pareille au met succulent, et la vie dans le monde, y compris dans le monde scientifique, ressemble à la nourriture en conserves. Quand la possibilité est offerte de voler dans les cieux, les voyages terrestres deviennent ternes et de peu d’intérêt. La force de l’Église consiste en la possibilité de dépasser la mort qui vous attend, d’élargir votre conscience, de dépasser le cadre rationnel inhérent à celle-ci. Ce Dieu Qui vit en l’Église, ce n’est pas une idéologie, ce n’est pas l’opinion d’un groupe de gens, c’est la vraie vie. Chaque jour, matin et soir, j’embrasse mon rason.
Despotis Nikolaos, Voici quelques années, le Seigneur vous a ramené vers le thème des nouvelles technologies et de leur mise en œuvre dans le cadre de l’organisme humain. C’est à cela que furent consacrées vos années de recherche scientifique et voici que vous présidez maintenant le Comité de Bioéthique auprès du Saint Synode de l’Église Orthodoxe de Grèce. A votre avis, l’Église peut-elle, doit-elle, s’immiscer dans les développements scientifiques en matière de bioéthique et chercher à établir des voies de dialogue avec la société contemporaine ?
Si on prend l’Église en tant qu’institution à l’œuvre dans le monde, alors, elle peut, et sans doute, elle doit, influencer les processus qui s’y développent. Mais le but principal de l’Église ne consiste pas en une tentative de modifier une quelconque structure sociale. Son but principal est d’aider les gens, entre autres les jeunes, qui forment son troupeau spirituel, à préserver la foi en leurs cœurs.
Il est vrai que la médecine et la technologie contemporaines interviennent très activement et assez profondément dans la vie de la société et dans celle de chaque homme. C’est ainsi que, pour la première fois au cours de l’histoire de l’humanité, à celui qui a perdu un organe, on en implante un ne lui appartenant pas. La médecine actuelle a appris à intervenir au moment même de l’arrivée de la mort. Imaginez qu’un bébé naisse avec de nombreux problèmes et maladies. La médecine est en mesure de préserver sa vie et d’éloigner l’heure de sa mort, tout en le condamnant en même temps à une existence qui essentiellement ressemblera à un enfer. Un homme qui a une tumeur cancéreuse à un haut degré est supposé mourir rapidement. Mais aujourd’hui, on dispose de moyens permettant de prolonger sa vie. La transplantation d’organes et l’euthanasie posent de sérieux problèmes. Et l’une comme l’autre reposent sur de très puissantes motivations économiques. Nous rencontrons de semblables problèmes avec la naissance humaine. Auparavant, jamais, nous n’aurions supposé que la vie humaine puisse apparaître en dehors d’un corps humain. Jamais on n’aurait pu imaginer que l’embryon puisse se trouver hors de l’organisme de sa mère, mais aujourd’hui, dans le monde contemporain, des millions d’embryons qui ont été conçus et ont déjà connu un certain développement, se trouvent dans des laboratoires, sous forme congelée. Surgit alors la question : sont-ce des êtres humains ce qui est là congelé ? Est-elle nécessaire, est-elle utile, cette science qui donne à l’homme une vie dont il aura à souffrir ? L’homme peut-il décider lui-même à qui donner un organe et permettre ainsi de prolonger la vie, et à qui ne pas en donner ? Mais d’autre part, il est remarquable que des gens qui ne peuvent avoir d’enfants en reçoivent la possibilité, et que ceux qui se trouvent à la porte de la mort puissent continuer à vivre grâce à un organe transplanté. La question qui surgit consiste à savoir si ces expériences ont ou n’ont pas la bénédiction de Dieu. Certains médecins et patients confrontés dans leur vie quotidienne avec ce type de problèmes se tournent vers l’Église et l’interrogent quant à la possibilité de recourir à de telles technologies. Ils se demandent s’ils n’enfreignent pas les lois de la Providence divine s’ils les utilisent. Le fait d’avoir un enfant par ces moyens ne va-t-il pas leur faire perdre leur lien à Dieu ? Et ainsi, l’Église se penche vers ces hommes et femmes et tente avec humilité de les éclairer afin de dissiper l’ignorance dans laquelle ils sont plongés. Si, à travers ces gens que l’Église essaie d’aider dans leurs problèmes concrets, elle parvient à influencer la société, elle en est d’autant plus utile.
En Grèce, nous sommes parvenus à créer un Centre d’Études Bioéthique très sérieux ainsi qu’une commission hautement compétente auprès du Synode de l’Église de Grèce. Un programme complet de bioéthique y a été développé, et vous pouvez m’en croire, aucune université au monde n’y était parvenue auparavant. Ce programme a été reconnu par les structures gouvernementales, académiques et universitaires. Il ne s’agit pas d’un programme scolaire ni encore universitaire, mais d’un niveau plus élevé encore. Les universités y envoient leurs lauréats afin qu’ils complètent leur formation en acquérant de nouveaux savoirs. Nous fonctionnons sur base de séminaires et conférences et menons également une importante activité en matière d’édition à travers des groupes spécialisés dans des domaines concrets. On peut trouver les textes officiels élaborés par le Saint Synode en matière de bioéthique, en grec mais aussi en anglais, en français et en russe.(…)
Despotis, l’exemple de votre vie peut inspirer de très nombreux Russes qui ont perdu la foi ou qui aujourd’hui doutent intensément. Que conseilleriez-vous aujourd’hui à celui qui cherche Dieu ?
Ceux qui cherchent Dieu au moyen d’un raisonnement et qui pensent que Dieu viendra à eux par la raison, ne trouveront pas Dieu. Ce Dieu-là n’existe pas. Il n’existe pas de Dieu que l’on puisse prouver par la logique. Le vrai Dieu sort du cœur au moyen de la foi. Voici quelques années, j’ai lu qu’en Union Soviétique, et il en allait de même chez les communistes grecs, on se moquait de la Béatitude : «Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu». Cette phrase de l’Évangile nous explique que pour voir Dieu, il faut être pur de cœur. Mes meilleurs maîtres n’étaient pas prêtres ou théologiens ; c’étaient des gens qui avaient traversé l’expérience de la non-croyance.
Et celui qui a trouvé Dieu… Comment ne pas Le perdre, ne pas tomber dans l’indifférence mais conserver un cœur ardent tout au long de la vie?
Peut-être serait-il utile à ces hommes et femmes de passer par des périodes de doute au sujet de Dieu car alors, il est possible qu’ils ressentent l’humilité. Il arrive que l’homme qui va fidèlement à l’église perde subitement son lien à Dieu. Je pense qu’il vaut mieux douter avec humilité des vérités divines que de fanfaronner avec orgueil et autosatisfaction de son propre attachement à l’Église. Au long des années que j’ai vécues en Amérique, j’ai lu Dostoïevski, Tolstoï, Soljenitsyne et j’ai ressenti le désir puissant de lire ces auteurs dans leur langue originale. J’ai donc commencé à étudier la langue russe. J’ai toujours éprouvé, et j’éprouve encore, de l’amour pour la Russie. C’est peut-être pour cela que j’ai réussi à créer une paroisse russe dans ma Métropole. De façon assez extraordinaire, c’est précisément cette paroisse que je considère comme la meilleure. On y sert selon l’ancien calendrier, comme en Russie. L’église est superbement décorée, comme le sont les églises russes. Tout, absolument tout y est conforme à la tradition russe.
Comment ceux qui effectuent un séjour à Athènes peuvent-ils trouver cette église ?
Tous ceux qui arrivent à Athènes par le ciel et atterrissent à l’aéroport et y foulent le sol grec sont en fait dans ma Métropole. L’église est consacrée à la Panagia Soumela , dont l’icône miraculeuse provient d’Asie Mineure. Le district dans lequel est située l’église est dénommé «Menidi», et je souligne à nouveau qu’il s’agit de la meilleure paroisse de la Métropole ; je m’y rends avec beaucoup de joie, qui m’attendrit et m’apporte l’humilité.
Vous avez certainement constaté la renaissance religieuse qui se déploie en Russie, où des milliers de gens reviennent à l’Orthodoxie. De quoi pensez-vous qu’il est opportun de nous garder, nous qui ne disposons que d’une faible expérience de Chrétiens orthodoxes?
L’Église de Russie est cette Église érigée à l’époque de néo-martyrs. A la fin de l’époque des confesseurs de la foi, l’Église primitive fut rapidement déchirée par diverses hérésies. Sortant de l’époque de ses martyrs, l’Église russe doit demeurer très prudente et attentive, afin d’éviter de tomber dans le genre de tentation qui suit les périodes bénies. Un exemple de tentation pourrait être celui de la sécularisation de l’Église.
Nous vous remercions, Despotis Nikolaos, pour votre exceptionnel amour pour le peuple russe ; il nous touche profondément. Nous demandons pour terminer votre bénédiction archipastorale pour nos lecteurs.
Le peuple russe jouit lui-même d’excellents évêques auxquels il appartient de le bénir. Vous avez vos saints pères qui jour et nuit prient pour vous. C’est pourquoi ce n’est pas vous bénir que je dois faire, mais apprendre de votre foi. J’aimerais tellement que cette gratitude et cette piété que je vois en votre peuple me soient transférées afin qu’elles deviennent ma prière pour vous. Plutôt que vous bénir, j’appelle la bénédiction de Dieu sur vous ; que le Seigneur bénisse de Ses mains votre pays, votre peuple et chacun d’entre vous.
Traduit du russe
Source 1,2.