Métropolite Nikolaos : Dans la Kaliva de Geronda Païssios

Dans trois jours, le 12 juillet, l’Église célèbre la mémoire de Saint Païssios l’Athonite. Le Métropolite Nikolaos (Hadjinikolaou) de Mésogée et de Lauréotique est l’une des personnalités marquantes de l’Église de Grèce. Diplômé de la faculté de physique de l’Université de Thessalonique, d’astrophysique à Harvard et d’ingénierie mécanique à l’Institut de technologie du Massachusetts, il a étudié ensuite la théologie au Collège de la Sainte-Croix à Boston et à la faculté de théologie de Thessalonique. Tonsuré moine en 2003, il servit au metochion du monastère de Simonopetra pendant quinze ans. Devenu métropolite du diocèse de Mésogée, il est membre du comité de bioéthique auprès du Saint-Synode de l’Église de Grèce. Le texte ci-dessous est un extrait du livre de Despotis Nikolaos, intitulé «La Sainte Montagne, Point le plus élevé de la terre» (traduit et publié en 2016 en russe – «Святая Гора – высочайшая точка Земли» – par les Éditions du Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou. Ce livre est le journal des visites que rendit l’auteur au Mont Athos depuis les années ’70 du siècle dernier jusqu’à nos jours) et mis en ligne sur le site Pravoslavie.ru le 12 juillet 2016.

Vendredi, 13 août. Deux jours avant la fête de la Dormition. Je me suis éveillé à six heures, ce matin. Le temps a été lourd aujourd’hui, nuageux, chaud, étouffant. Le petit déjeuner fut riche, et généreux : thé, café, confiture, miel, cerises au sirop. Tout respirait une sincère hospitalité. Tout ce que possédaient ces hommes, ils l’avaient disposé devant nous : tout ce qui se trouvait dans leurs armoires et tout ce qu’il y avait de précieux dans leur cœur. Nous demandâmes la bénédiction du Père Chrysostome et vers 9h30, nous nous mîmes en chemin, emmenant le souvenir béni de son hospitalité digne de celle d’Abraham. J’étais agité par l’émotion, mais mon âme ne trouvait pas ce qu’elle cherchait. J’avais soif de quelque chose d’autre. Lire la Suite