
L'icône miraculeuse du Saint Tsar-Martyr Nicolas II, dont s'écoule du myrrhon, bénéficie d'unprotecteur: le médecin-chirurgien moscovite Oleg Ivanovitch Beltchenko. Il voyage avec elle d'église en monastère, quand son emploi du temps chargé le lui permet. Et lorsqu'il ne peut le faire, d'autres gens prennent soin de la sainte icône. Des donateurs assument le coût de l'impression de petites icônes en papier, et les revenus que la distribution de celles-ci produisent sont consacrés à la peinture1 de nouvelles icônes sur bois. Oleg Ivanovitch offre alors ces nouvelles icônes aux églises, dans l'espoir que, dans un proche avenir, chaque église aura son icône du Saint Souverain.
Oleg Ivanovitch, racontez-nous s’il vous plaît l’histoire de cette icône du Tsar-Martyr Nicolas II.

Triste paradoxe du XXe siècle: l’icône du dernier Empereur de Russie, le Tsar-Martyr Nicolas II, fut peinte de l’autre côté de l’océan, aux États-Unis d’Amérique, avant que le Souverain ne soit glorifié en Russie. Une histoire surprenante… C’était en 1997. L’émigrée russe Ia Dimitrievna Schmit, Podmochenskaia de son nom de jeune fille, eut un songe dans lequel elle vit une icône, représentant l’Empereur-Martyr Nicolas II en uniforme de Grand Prince. Quelques jours plus tard, cette dame entra en possession d’un petit héritage et décida de le consacrer à une bonne cause. Quant à savoir laquelle, elle n’éprouva aucune difficulté. Sa décision était prise. Elle demanda à l’iconographe Pavel Nikolaevitch Tikhomirov, qui vivait en Californie, de lui peindre l’icône qu’elle avait vue en songe. Ensemble, ils étudièrent les photographies de Nicolas II, recherchant l’expression du sujet vu en songe. Le Tsar devait porter la coiffe du Monomaque, tenir le sceptre et l’orbe.
Du côté gauche de l’icône était représenté le Saint et Juste Job qui endura maintes souffrances, dont on célèbre la mémoire le jour où naquit Nicolas II, et à droite, le céleste protecteur du Souverain, Saint Nicolas le Thaumaturge. En bas, on lit l’inscription: «Cette Sainte Icône fut peinte quelques années avant la Glorification des Martyrs Impériaux». Cette icône a été conservée jusqu’à ce jour dans la maison d’Ia Dimitrievna. Celle-ci commença à vendre des lithographies exécutées à partir de l’original, dans le but de venir en aide aux émigrés russes en difficultés. Read more
protecteur: le médecin-chirurgien moscovite Oleg Ivanovitch Beltchenko. Il voyage avec elle d'église en monastère, quand son emploi du temps chargé le lui permet. Et lorsqu'il ne peut le faire, d'autres gens prennent soin de la sainte icône. Des donateurs assument le coût de l'impression de petites icônes en papier, et les revenus que la distribution de celles-ci produisent sont consacrés à la peinture
citées (Всеславянское издательство) en 1968. La traduction des deux premiers extraits est accessible 
Dans son livre «Les Nouveaux Martyrs de Russie», l’Archiprêtre Mikhaïl Polskii écrit que «le Souverain était torturé par le peu de foi, l’incroyance et l’apostasie des membres de la société russe, devenus étrangers aux principes de la Sainte Rus’ dont il était le garant. Il fut martyrisé parce que, serviteur de Dieu, limité dans sa volonté et son pouvoir par la seule loi de Dieu, la loi de la justice et de l’amour, il servit celle-ci jusqu’à la mort. Mais aussi pour sa fidélité au serment qu’il prêta, à l’engagement solennel pris lorsqu’il accéda au Trône.Et pour sa foi en la sainteté de son Onction impériale et la responsabilité devant Dieu qui en découla. Il fut martyrisé pour sa piété et le témoignage de la Vérité du Christ que fut toute sa vie, et grâce auquel il devint différent de la société dépravée qui l’entourait. Et pour la justesse de la vie et de la culture russe, dont l’Orthodoxie est l’esprit». 
Ces paroles du Saint Apôtre s’appliquent pleinement au juste Tsar-Martyr russe Nicolas II. Son âme baignait dans le mystère de Dieu, (c’est-à-dire qu’il croyait non pas en ses propres forces, mais en la Providence Divine); Dieu vivait en elle. C’est de cela que découlait sa profonde conviction de la sainteté de sa vocation de dirigeant de l’Empire, remis, par Dieu, à ses bons soins en sa qualité d’Oint de Dieu. C’est de cela que découlait sa foi ardente en Dieu et de sa soumission au Christ Sauveur, et Ses commandements. De son âme saturée de la Lumière du Christ rayonnaient ses qualités : amour pour Dieu, amour pour les hommes, humilité, simplicité, bonté de cœur, sens du devoir. 
Plusieurs extraits de ce texte seront présentés afin de proposer un portrait aussi complet que possible du Saint Tsar Nicolas II, basé sur l'essai précité, dont l'auteur annonce l'objectif: «Le but du présent essai, consacré à la lumineuse mémoire du Tsar-Martyr Nicolas Alexandrovitch, est de révéler son Portrait authentique, en tant qu'homme, en tant que Chrétien et en tant que dirigeant, sur base des faits historiques et événements véridiques et de l'opinion des hommes justes et intègres qui le connurent de près.»
Cet essai est également précédé de l'envoi suivant, paroles du Saint Tsar Nicolas II: