L’Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Jérusalem (2/2)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction d’un original russe de Madame Galina Nikolaevna Nikolaev, publié le 25 octobre 2018 sur le site Proza.ru. L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Jérusalem est fêtée le 12/25 octobre.

L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Jérusalem à Gethsémani, est placée dans l’église orthodoxe de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu de Gethsémani, à Jérusalem. Elle a été peinte relativement récemment (il y a 100-120 ans) par une moniale russe, iconographe de l’un des monastères de Jérusalem. La Toute Sainte Vierge apparut à cette moniale et lui ordonna de peindre son icône. Elle le fit rapidement et la Très Sainte Mère de Dieu y est représentée telle qu’elle est apparue dans la vision. Cette icône se trouve à proximité du Jardin de Gethsémani, dans le tombeau de la Sainte Vierge Mère de Dieu, où son corps pur demeura pendant trois jours. Lire la Suite

L’Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Jérusalem (1/2)

Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe de Madame Galina Nikolaevna Nikolaev, publié le 25 octobre 2018 sur le site Proza.ru. L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Jérusalem est fêtée le 12/25 octobre.

Parmi les icônes de la Très Sainte Mère de Dieu, l’icône de Jérusalem est l’une des plus connues et vénérées, devant laquelle des chrétiens du monde entier prient et demandent de l’aide. De nombreux miracles furent accomplis par la grâce que porte cette icône, au cours de toute l’histoire du Christianisme. Elle protégea et préserva des gens, guérit des villes entières, et chassa diverses épidémies.
L’icône de Jérusalem est la première des saintes icônes de la Très Sainte Mère de Dieu, peinte de son vivant par le Saint Apôtre Luc. Cet événement est lieu en Terre Sainte, à Gethsémani, la quinzième année après l’Ascension de notre Sauveur au Ciel (48 après J.C.). L’icône était destinée à la communauté de Jérusalem. Selon certains témoignages, c’est cette image, qui se trouvait autrefois dans l’église de la Résurrection du Christ à Jérusalem, qui est devenue cette icône miraculeuse de la Très Sainte Mère de Dieu, à partir de laquelle une voix s’adressa à Sainte Marie d’Égypte, et la détourna du chemin du péché. Lire la Suite

L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu du Buisson Ardent

Photo : I.N. Kharine

Le texte ci-dessous est traduit du site russe drevo.ru, «Encyclopédie orthodoxe ouverte». Il fournit quelques informations au sujet d’une des très nombreuses icônes de la Très Sainte Mère de Dieu. Elle est fêtée en Russie aujourd’hui 4/17 septembre. En outre, suite à la difficulté d’en trouver des versions françaises, le texte ci-dessous propose une traduction du tropaire du ton 4 et de la prière qu’on lit devant cette icône et dont les originaux sont en slavon. Cette traduction est une traduction libre et ne bénéficie d’aucun aval. Qu’il en soit fait le meilleur usage pour la gloire de Dieu et de Sa Mère Toute Sainte.

Description
Cette icône représente la Très Sainte Mère de Dieu dans l’une de ces images archétypiques recensées dans l’Ancien Testament : le Buisson ardent, buisson qui brûle sans se consumer et dans lequel Dieu apparut à Moïse. Le buisson qui brûle sans se consumer signifie la conception immaculée du Christ, de l’Esprit Saint, par la Très Sainte Mère de Dieu, par laquelle Celle-ci devint Mère de Dieu tout en demeurant Vierge. Il existe une autre lecture de l’archétype : la Très Sainte Mère de Dieu, enfantant dans le monde des pécheurs, demeura étrangère au péché.
Souvent nous rencontrons un modèle plutôt récent, symbolique et allégorique de la Très Sainte Mère de Dieu du «Buisson Ardent». Sur l’icône, on peut voir une étoile à huit pointes entourant l’image de la Très Sainte Mère de Dieu et de l’Enfant-Christ. L’étoile est composée de deux quadrilatères pointus aux bords concaves, dont l’un est de couleur rouge, l’image de la flamme, et l’autre, de couleur verte, celle de la verdure du mystérieux buisson. Lire la Suite

Temps d’épidémie. «Regarde l’Humilité»

La traduction ci-dessous est celle de la première partie d’un article paru le 11 décembre 2006 sur le site du magazine Pravmir. Il fut écrit par Madame Irina Dmitrieva . Il existe des centaines de types d’icônes de la Très Sainte Mère de Dieu. Et les miracles qui se sont produits en lien avec elles sont innombrables. Le texte qui suit fait découvrir l’icône appelée «Regarde l’Humilité» (Призри на смирение, ‘prizri na smirénié’). Elle date du XVe siècle et est conservée dans l’église du Monastère de l’Entrée au Temple à Kiev. Par ailleurs, le petit livre «Celle Qui avec zèle intercède. 43 prières à la Mère de Dieu devant Ses saintes Icônes» (non traduit en français), publié par les éditions Kovtcheg en 2018, indique, à la page 65, qu’on a prié et qu’on prie tout particulièrement cette icône de la Très Sainte Mère de Dieu lorsque sévissent les épidémies de maladies mortelles.

Les habitants de plusieurs villes de Yakoutie ont pu vénérer et prier devant une sainte icône. Ont-il tous compris à Qui ils s’adressaient ? Savent-ils Qui la Très Pure Vierge priera suite à leurs demandes ? Non, sans doute. Mais la joie était pareille à celle de Pâques, joie pour les croyants, les non-croyants, les convaincus, les dubitatifs, les riches, les pauvres, ceux qui sont expérimentés dans la prière, et ceux qui vinrent prier pour la première fois. Nous avons interrogé au sujet de cette Hôte exceptionnelle le Hiérodiacre Abner du Monastère de la Sainte Entrée au Temple, de Kiev. Il a accompagné l’icône dans le voyage de celle-ci. Lire la Suite

Higoumène Dovmont (Beliaev). Dieu façonne des pierres pour former Son peuple. (3/3)

Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe publié le 1er novembre 2018 sur Pravoslavie.ru : un entretien de Pëtr Davydov avec l’Higoumène Dovmont Beliaev, Recteur de l’église de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu, à la Forteresse d’Ivangorod, dans la région de Pskov. Cet entretien aborde certaines raisons des troubles intérieurs de l’homme, l’utilité de ceux-ci dans le processus d’élimination de la vanité, ainsi que l’attitude à adopter vis-à-vis d’eux. Cette dernière partie aborde surtout le thème de l’iconographie. Les premières parties du texte se trouvent ici.

Le Seigneur est visible dans toutes les saintes icônes, indépendamment du fait que celles-ci produisent ou non du myrrhon. L’homme prie Dieu et non l’icône. C’est pourquoi le Seigneur entend nos prières devant toute icône, et aussi en l’absence d’icône. Jadis il était une tradition, dans la Rus’, selon laquelle les Orthodoxes russes voyaient en la nature les icônes de Dieu. Il voyait, admettons, la Très Sainte Mère de Dieu à travers la Lune, et le Sauveur à travers le soleil, le «Soleil de vérité». Ainsi, l’homme peut prier, par exemple, lors du lever du soleil. Lire la Suite