«Dieu m’appelle auprès de Lui ; je ne veux plus vivre»

Le Saint Archevêque Piotr

Le 9 août, l’Église célèbre la translation des reliques du saint hiéromartyr Piotr (Zverev), archevêque de Voronège et de Zadonsk. Remarquable histoire, que celle de l’inhumation de Vladika et de l’invention de ses saintes reliques. Souvenons-nous des derniers jours de ce martyr et laissons place à notre pieux étonnement devant la Bienveillante Providence Divine envers Ses élus. Le texte original russe a été publié le 9 août 2019 sur le site du Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou, avec le sous-titre : Le dernier chemin du Hieromartyr Piotr (Zverev).
En 1928, une épidémie de typhus se déclara à Anser1. Sur les milliers de prisonniers qui se trouvaient sur l’île, cinq cents moururent à l’hiver 1928-1929. A l’automne, de grandes fosses communes avaient été creusées à proximité de l’église de la Résurrection du Seigneur, juste derrière le cimetière du monastère. Lire la Suite

Vie du Saint Prêtre Néomartyr Alexis Stavrovski

Le texte ci-dessous est la traduction des pages 22 à 26 de la brochure «La Cathédrale de l’Amirauté», publiée en 2018 par les soins du recteur actuel de la Cathédrale, l’Archiprêtre Alexandre Peline, et distribuée au comptoir même de l’église, sise Quai de l’Amirauté à Saint-Pétersbourg. La cathédrale, détruite à l’époque communiste, est pour l’instant remplacée par une chapelle accueillante sise au coin Est du bâtiment de l’Amirauté, le long de la Neva. Des informations plus complètes quant à l’histoire de cette église ont été fournie dans l’article «Saint Spyridon chez les Romanov», traduit sur le présent blog, ici. A tous ceux et celles qui passent par Saint-Pétersbourg, nous recommandons le détour par cette église, aujourd’hui toute simple, où l’un des trois prêtres (outre le Père Alexandre, deux Pères Alexis y célèbrent chaque jour matines et vêpres) ne manquera pas de vous réserver un accueil chaleureux. Vous pourrez y vénérer, outre l’icône du Saint Néomartyr Alexis, l’icône de Saint Spyridon sur laquelle est enchâssée une relique.

Alexis Andreevitch Stavrovski naquit le 1/14 octobre 1834, au village de Sijno, dans le district de Gdovsk, du Gouvernorat de Saint-Pétersbourg, au sein de la famille du prêtre. Alexis Andreevitch reçut le début de son instruction spirituelle au Séminaire Saint Alexandre Nevski. Ensuite, en 1857, il termina le cycle d’études du Séminaire de théologie de Saint-Pétersbourg, parmi les meilleurs étudiants. En cette qualité, il accéda à l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg, dont il termina le cursus en 1861, avec le grade de Candidat en Théologie. Lire la Suite

Optino Poustin’. 05/18 avril 1993. La Liturgie de Pâques est terminée.

Optina Poustin’. 04/18 avril 1993, 06 heures du matin. La Liturgie de Pâques est  terminée depuis 5h10. L’aube va commencer à poindre. C’est l’heure choisie par l’ennemi du genre humain pour faire assassiner par un sataniste trois jeunes moines, le Père Vassili et les moines Théraponte et Trophime, devenus les plus récents «néo-martyrs d’Optina». Ils n’ont pas encore été glorifiés, mais les miracles opérés par leur intercession ne se comptent plus. En ce jour de Pâques, souvenons-nous de leurs âmes lumineuses. Les trois premiers extraits de la traduction ci-dessous, proviennent du livre «Небесные Ратники» (Les Guerriers célestes), Moscou 2013 publié par les Éditions Saint Cyprien (Издательство Святитель Киприан) (pp 265-266, pp 247-248, pp 238-239), sans nom d’auteur. Le quatrième extrait est la traduction des pages 385 et 386 du livre de Madame Nina Pavlova «Красная Пасха» (La Pâque Rouge) publié en 2017 par les Éditions «L’Apôtre de la Foi» (Апостол Веры).

Les sonneurs Saint Théraponte à gauche, et Saint Trophime, à droite

«…Nombreux sont ceux qui se rappellent que cette Liturgie de Pâques avait en elle quelque chose d’inhabituel. On avait le sentiment qu’il devait se passer quelque chose. Théraponte communia , mais il n’entra pas dans le sanctuaire. Il se dirigea humblement vers l’arrière de l’église, où il prit l’antidoron et le vin mélangé d’eau tiède de la part là où on en avait également disposé. Il se plaça ensuite devant l’icône des Startsy d’Optina, inclina la tête et se plongea dans la prière. «Son visage était empreint d’humilité, se souvient une moniale âgée, et il avait l’air tellement rempli de grâce!» La célébration pascale prit fin. Tout le monde se dirigeait vers la cantine pour rompre le jeûne. Mais Théraponte s’attarda;il voulait rester encore dans l’église afin de prolonger cet incomparable sentiment de triomphe, cette indescriptible joie pascale de l’âme. Lire la Suite

Comment les néo-martyrs d’Optina ont sauvé le village de Petrovskoe.

Texte de Madame Olga Ijeniakova, publié le 21 mai 2018 sur le site Pravoslavie.ru. Madame Ijeniakova est journaliste et écrivain. Parmi ses livres on en compte un au sujet de Sainte Matrone, et un autre à propos de Divieevo, et plusieurs concernant L’Église. Le récit ci-dessous nous rapporte l’intervention salutaire des Néo-martyrs du Monastère d’Optina dans le cadre d’un événement dramatique vécu très récemment par l’auteur au bord du village de Petrovskoe, dans l’Oblast de Riazan.

Cette histoire s’est déroulée voici littéralement quelques jours, le dix mai 2018, c’est pourquoi le sentiment d’émerveillement devant la grandeur de Dieu est encore tout frais et je souhaite raconter comment tout s’est passé, afin que le lecteur dise avec moi ces mots simples et précieux : Gloire à Dieu pour tout.

Entrée du village de Petrovskoe (copyrights Panoramio)

…En mars, alors qu’une épaisse couche de neige couvrait la région, j’ai acheté un lopin de terre. J’avais cherché et comparé longuement. Il fallait sans faute qu’il se trouve sur une hauteur, et que la vue donne sur le village et l’église en contrebas. J’avais rêvé de construire une petite maison, de monter une serre, creuser un puits et m’installer là pendant mon temps libre. L’endroit se situe dans le District de la Résurrection. «Vous verrez, cela vous plaira», m’avait dit l’agent immobilier qui m’y emmena dans sa voiture. Je visitai les lieux avec attention. Aucune route n’y menait et l’endroit était sauvage. Lors de la période de dégel, ce devait être inaccessible. Mais je demeurai calme, ce n’était pas un endroit pour y vivre en permanence dès maintenant. Seulement à l’avenir… entre-temps ils auront construit la route. On se tapa dans la main, l’affaire était conclue. Lire la Suite