Le site Pravmir  (Monde Orthodoxe) a publié le 26 novembre 2012, dans ses pages anglaises, le texte ci-dessous, paru en anglais pour la première fois en 1955, et rédigé par le grand théologien russe, le Protopresbytre Georges Florovsky (Odessa 1893 – Princeton 1979). Ce texte s’inspire abondamment de la seconde partie  (‘Chrysostome comme maître enseignant‘) du chapitre consacré à Saint Jean Chrysostome dans l’ouvrage du Père Florovsky :  “ВОСТОЧНЫЕ ОТЦЫ IV ВЕКА“, “Les Pères d’Orient du IVe siècle” (premier livre d’une série de trois, élaborée elle-même à partir du cours de Patrologie donné à l’Institut Saint Serge à Paris par le Père Florovsky dans les années ’30 du siècle dernier).

Chrysostome était un prédicateur puissant. Il aimait prêcher et considérait que la prédication était un devoir pour le ministre du culte chrétien. Prêtrise signifie autorité, mais il s’agit d’une autorité du verbe et de la conviction. Là est le signe distinctif du pouvoir chrétien. Les rois imposent, les pasteurs convainquent. Les pasteurs en appellent à la liberté humaine, à la volonté humaine et à la prise de décision. Comme Saint Jean Chrysostome le disait lui-même : «Nous devons accomplir le salut de l’homme par le verbe, la douceur et l’exhortation». Pour Saint Jean Chrysostome, le sens de la vie humaine résidait, devait résider en une vie libre, et donc une vie de service. Dans ses homélies il mentionnait avec persistance la liberté et la décision. Pour lui, la liberté était une image de Dieu en l’homme. Comme il le rappelait, le Christ vint précisément pour guérir la volonté de l’homme. Dieu agit toujours de façon telle à ne pas enfreindre notre volonté propre. Dieu Lui-même agit au moyen d’appels et d’exhortations, non par imposition. Il montre le bon chemin, appelle, invite et met en garde contre les dangers de la méchanceté, mais Il ne force pas. Les pasteurs chrétiens doivent agir de la même manière. Le tempérament de Saint Jean Chrysostome était plutôt maximaliste, tranchant, rigoriste, mais il s’opposa toujours au recours à la force, même dans le cadre de la lutte contre les hérétiques. Il insistait sur l’interdiction pour un Chrétien, d’employer la violence, même à des fins louables : «Notre combat ne transforme pas les vivants en morts, au contraire, il rend les morts à la vie, car il est mené dans un esprit doux et humble. Je persécute par les mots, non par des actes. Je persécute l’hérésie, non les hérétiques. Il me revient d’être persécuté, non de persécuter. Le Christ fut vainqueur en tant que Crucifié, non comme crucificateur». Pour lui, la force du Christianisme résidait en l’humilité et la tolérance, pas dans le pouvoir. On doit être strict envers soi et doux envers autrui.
Chrysostome n’était d’aucune façon un optimiste sentimental. Son diagnostic de la situation de l’homme était sombre et sévère. Il vécut à une époque au cours de laquelle l’Église fut soudain envahie par des foules de convertis purement nominaux. Il eut l’impression de prêcher à des morts. Il observait l’absence de charité, l’injustice engendrée par l’autosuffisance, et plaçait cela dans une perspective quasi-apocalyptique : «Nous avons asséché le zèle. Le corps du Christ est mort». Il avait le sentiment de parler à des gens pour lesquels le Christianisme était juste une mode, une forme vide, un comportement, rien de plus : «Parmi des milliers on en trouve à peine cent qui sont sauvés, et de cela même, je ne suis pas sûr». Le grand nombre de soi-disant Chrétiens l’embarrassait : «Beaucoup de bois pour le feu».
Il considérait la prospérité comme un danger, la pire des persécutions, pire que la franche persécution. Nul ne voit le danger. La prospérité génère la négligence. L’homme s’endort et le diable tue les dormeurs. Saint Jean Chrysostome était particulièrement perturbé par la baisse délibérée du niveau et des exigences, même au sein du clergé. Le sel avait perdu sa saveur. A cela, il réagit non seulement par des reproches et des réprimandes, mais aussi par des actes d’amour et de charité. Le renouveau de la société et le traitement des maux sociaux le préoccupaient désespérément. Il prêchait et pratiquait la charité, fondait hôpitaux et orphelinats, aidant les pauvres et les indigents. Il voulait que l’on retrouve l’esprit de l’amour mis en œuvre. Il voulait plus d’activité et d’engagement chez le Chrétiens. Pour lui, le Christianisme était «la Voie», comme on le disait parfois au temps des Apôtres, et le Christ Lui-même était «la Voie». Saint Jean Chrysostome s’opposa toujours à la politique du compromis, de l’apaisement et des ajustements. Il fut le prophète d’un Christianisme intégral.
Il fut surtout le prédicateur de la morale, mais son éthique s’enracinait profondément dans la foi. Pour son troupeau, il interprétait les Écritures et Saint Paul était son auteur de prédilection. C’était dans les lettres de celui-ci que l’on pouvait voir le lien organique entre la foi et la vie. Le thème dogmatique favori de Saint Jean Chrysostome, thème auquel il revenait sans cesse, était l’Église, liée à la doctrine de la rédemption : le sacrifice du Christ Grand-Prêtre. L’Église est le nouvel être, la vie en Christ et la vie du Christ en l’homme. Son second thème était celui de la Sainte Communion, sacrement et sacrifice. Il est tout à fait correct de nommer Chrysostome, comme il le fut en réalité à son époque, « le docteur de la Sainte Communion» ; Ces deux thèmes étaient liés. C’est dans la Sainte Communion, et à travers elle, que l’Église pouvait être vivante.
Saint Jean Chrysostome fut un témoin de la foi vivante, c’est pourquoi sa voix fut si avidement écoutée, en Orient comme en Occident. Mais pour lui, la foi était une norme de vie, pas juste une théorie. Les dogmes doivent être mis en pratique. Chrysostome prêchait l’Évangile du Salut, la bonne nouvelle de la vie nouvelle. Il n’enseignait pas une éthique indépendante. Il prêchait le Christ, crucifié et ressuscité, l’Agneau et le Grand-Prêtre. Une vie juste représentait pour lui l’unique mise à l’épreuve efficace de croyances justes. La foi s’accomplit dans les actes de charité et d’amour. En l’absence de l’amour, la foi, la contemplation, la vision des mystères de Dieu sont impossibles. Chrysostome observait dans la société qui lui était contemporaine la lutte désespérée pour la vérité. Toujours il se souciait des âmes vivantes, il parlait aux hommes, à des gens vivants. Il s’adressait à un troupeau dont il se sentait responsable. Il traitait des situations et des cas concrets.
Un de ses sujets favoris était la richesse et la misère, thème imposé par le contexte dans lequel devait travailler Chrysostome. Il était confronté à la vie dans les grandes cités surpeuplées et chargées des tensions entre riches et pauvres. Il ne pouvait tout simplement pas échapper aux problèmes sociaux sans détacher le Christianisme de la vie et il insistait sur ce que les problèmes sociaux étaient pour lui des problèmes religieux et éthiques. Il n’était pas au premier chef un réformateur social, même s’il avait sa propre vision de la société chrétienne. Il se préoccupait d’abord des comportements des Chrétiens dans le monde, de leurs devoirs, de leur vocation. Ses sermons présentent une analyse pénétrante de la situation sociale de son époque, dans laquelle il voit trop d’injustice, de froideur, d’indifférence, de souffrance et de tristesse. Et il comprend dans quelle mesure cela est lié au caractère cupide de cette société, à un esprit de vie centré sur l’avidité, esprit qui génère l’inégalité et donc l’injustice. Ce n’est pas seulement la stérilité d’une vie de luxe qui le fâche ; il fustige le danger de la richesse en tant que tentation permanente. La richesse séduit le riche. La richesse n’a aucune valeur en soi. Elle n’est qu’une apparence qui dissimule le vrai visage de l’homme, mais les possédants en arrivent à la chérir, et sont ainsi trompés en accordant de la valeur à la richesse, et en devenant dépendants de celle-ci. Toutes les possessions, pas uniquement celles qui sont importantes, sont dangereuses dans la mesure où l’homme apprend à dépendre de ce qui par nature est éphémère et irréel. Et Chrysostome est très évangélique à ce sujet. Il convient d’amasser des trésors dans les cieux et non pas sur terre. Tous les trésors terrestres sont irréels et voués à la corruption. «L’amour de la richesse est anormal », dit-il. Il s’agit d’un fardeau pour l’âme, un fardeau dangereux car il fait de celle-ci son esclave, il la distrait du service à Dieu. L’esprit chrétien est un esprit de renonciation alors que la richesse lie l’homme à des choses inanimées. L’esprit de cupidité déforme la vision, pervertit la perspective. Saint Jean Chrysostome suit clairement les injonctions du Sermon sur la Montagne : «Ne vous inquiétez pas pour votre vie, pour ce que vous mangerez, ni pour votre corps, comment vous le vêtirez…». La vie est supérieure au vêtement et à la nourriture, mais l’inquiétude est devenue l’humeur prédominante de la société de l’avidité. Le Chrétien est appelé à renoncer à tous ses biens et à suivre le Christ en pleine confiance. Les possessions sont justifiées seulement par leur usage : nourrir celui qui a faim, aider le pauvre, donner le nécessaire à l’indigent. La tension principale, le conflit principal se déploie donc entre l’esprit de l’Église et l’humeur de la société de ce monde. L’injustice cruelle de la vraie vie réelle est la plaie saignante de cette société. Dans un monde de tristesse et de besoins, toutes les possessions sont mauvaises ; elles sont juste des preuves de froideur, des symptômes du peu de foi. Saint Jean Chrysostome va jusqu’à dénoncer la splendeur des églises. «L’Église est une compagnie triomphante d’anges, non pas l’atelier d’un bijoutier. L’Église appelle les âmes des hommes et Dieu accepte toute autre richesse uniquement pour le bien de ces âmes. Lors de la Dernière Scène, la coupe offerte par le Christ à Ses disciples n’était pas en or. Mais elle était précieuse, plus que tout. Si vous voulez vénérer le Christ, faites le quand vous Le voyez nu, en la personne du pauvre. Il ne sert à rien d’apporter soie et métaux précieux à l’église et de laisser le Christ souffrir dehors, du froid et du manque de vêtements. Inutile la vaisselle d’or qui remplit l’église quand le Christ Lui-même a faim. Vous fabriquez des calices en or, mais vous n’offrez pas même une tasse d’eau fraîche au pauvre. Le Christ va, errant, sans abri, mendiant. Et au lieu de Le recevoir, vous fabriquez des décorations».
Saint Jean Chrysostome craignait que tout ce qui était amassé n’ai d’une certaine manière été volé au pauvre. On ne peut être riche, sauf à maintenir autrui dans la pauvreté. La racine de la richesse est toujours en fin de compte l’injustice. Toutefois, pour Chrysostome, la pauvreté n’était pas une vertu en soi. Elle signifiait d’abord pour lui indigence, manque, souffrance et faim. C’est pour cela que le Christ peut être trouvé parmi les pauvres, qu’Il vient à nous sous l’aspect d’un mendiant et non d’un homme riche. La pauvreté devient bénédiction seulement lorsqu’elle est acceptée dans la joie, pour le Christ. Les pauvres ont moins matière à s’inquiéter que les riches et sont plus indépendants. Du moins, ils peuvent l’être. Chrysostome était tout à fait conscient de ce que la pauvreté pouvait aussi devenir tentation et non seulement fardeau, un aiguillon pour l’envie ou le désespoir. Pour cette raison, il voulait combattre la pauvreté, non seulement pour soulager la souffrance, mais également pour enlever les tentations.

Saint Jean Chrysostome a beaucoup traité les problèmes éthiques. Il avait sa propre vision d’une société juste et selon lui le préalable en était l’égalité. Cette affirmation est la requête première de l’amour vrai. Mais il allait beaucoup plus loin. Il considérait que toutes les choses du monde appartenaient à un seul propriétaire, Dieu Lui-même, le Créateur de tout. Stricto sensu, la propriété privée ne peut exister car tout appartient à Dieu. Tout est emprunté à Dieu, plutôt que donné par Lui, afin d’accomplir son œuvre. Et Chrysostome ajoutait : «Tout appartient à Dieu sauf les bonnes actions de l’homme ; celle-ci sont la seule chose qu’il puisse posséder». Comme tout appartient à Dieu, qui nous a fait, tout est donné pour un usage commun. N’est-ce pas valable pour les choses de ce monde ? Les villes, les places de marché, les rues, tout cela n’est-il pas bien commun ? L’économie de Dieu est semblable : l’eau, l’air, le soleil, la lune et toute la création sont destinés à un usage commun. Les querelles surviennent d’habitude quand certains tentent de s’approprier ce qui, par sa nature même, n’est pas destiné à devenir la possession des uns à l’exclusion des autres. Chrysostome était habité de sérieux doutes au sujet de la propriété privée. L’introduction de la froide distinction entre ‘mien’ et ‘tien’ signifie le début des conflits. Chrysostome n’était pas tant inquiet des résultats que des causes, l’orientation de la volonté. Où l’homme va-t-il amasser ces trésors? Saint Jean Chrysostome se souciait de la justice, en défense de la dignité humaine ; l’homme n’est-il pas créé à l’image de Dieu ? Dieu ne souhaitait-Il pas la conversion et le salut de chaque homme en particulier, quelle que fût sa situation dans la vie, et même en dépit de son comportement dans le passé ? Tous sont appelés à la repentance, tous peuvent se repentir. Ses homélies ne méprisaient toutefois pas les biens matériels ; ceux-ci proviennent aussi de Dieu, ils ne sont pas mauvais en soi. Ce qui l’est, c’est l’usage injuste que l’on en fait, au profit de certains, pendant que d’autres meurent de faim. La réponse, c’est l’amour. L’amour n’est pas égoïste, ambitieux, à la poursuite de fins égoïstes. Chrysostome attirait l’attention sur l’Église des premiers temps : «Regardez la croissance de la piété. Ils rejetaient les richesses et se réjouissaient, et grande était leur joie, car grandes étaient les richesses qu’ils recevaient sans aucun labeur. Personne n’émettait de reproche, personne ne gardait rancune, pas d’orgueil, pas de mépris. Pas question de ‘mien’ et de ‘tien’. La joie servait à leur table. Personne ne semblait manger ce qui était sien ou appartenait à autrui. La propriété de leur frère ne leur était pas aliénée car c’était la propriété du Maître et la leur ne leur était pas réservée, tout était aux frères». Comment cela fut-il possible, demandait Chrysostome. Par l’inspiration de l’amour, en reconnaissance de l’insondable amour de Dieu.
Mais Saint Jean Chrysostome ne prêchait en rien le communisme. Le système ainsi tracé pouvait être trompeur, comme tout autre. Mais l’essentiel, c’était l’esprit. Ce qu’il prêchait dans les villes, les moines le pratiquaient avec ferveur dans leurs communautés, professant en actes que Dieu était le seul Maître et possesseur de tout. Chrysostome ne considérait aucunement le monachisme comme une voie réservée à une élite, mais plutôt comme le schéma évangélique normal destiné à tout Chrétien. De ce point de vue, il était en accord total avec la tradition de l’Église ancienne, de Saint Basile à Saint Théodore le Studite. Mais la force du monachisme ne réside pas tant dans le système lui-même que dans l’esprit de dévouement, dans le choix d’un ‘appel supérieur’. Cet appel était-il réservé à une élite ? Chrysostome fut toujours méfiant envers l’inégalité. La distinction elle-même entre ‘forts’ et ‘faibles’ n’était-elle pas dangereuse ? Qui pouvait juger et décider par avance? Chrysostome pensait toujours aux hommes tels qu’ils étaient réellement. Un certain degré d’individualisme était inhérent à une telle approche des gens, mais il appréciait avant tout l’unanimité, l’esprit de solidarité, de responsabilité et de devoirs communs, l’esprit de service. Personne ne peut grandir en vertu s’il ne sert ses frères. C’est pourquoi il insistait toujours sur la charité. Ceux qui manquent de charité seront laissés à l’extérieur de la chambre des noces du Christ. Il n’est pas suffisant, disait-il, de lever les mains aux cieux, tendez-les aussi aux indigents, et alors le Père vous écoutera. Il soulignait que conformément à la parabole du Jugement Dernier, la seule question qui sera posée à cet instant concernera la charité. Mais une fois encore, il ne s’agissait pas pour Saint Jean Chrysostome de moralisme. Son éthique avait une profondeur mystique. Le vrai autel, c’est le corps de l’homme lui-même. Il ne suffit pas de servir le culte à l’autel. Il est un autre autel constitué d’âmes vivantes et c’est le Christ Lui-même, Son Corps. Sur cet autel aussi, il faut offrir le sacrifice de la justice et de la charité, si on veut que nos offrandes soient agréables à Dieu. L’acte de charité devait donc être inspiré par la consécration ultime et la dévotion au Christ Qui vint en ce monde pour soulager toute tristesse, toute douleur, tout besoin.

Saint Jean Chrysostome ne croyait pas aux schémas abstraits ; il avait une foi redoutable dans le pouvoir créateur de l’amour chrétien. C’est pour cela qu’il fut pour l’Église enseignant et prophète pour tous les âges. Au cours de sa jeunesse, il séjourna quelques temps au désert, mais n’y resta pas. La solitude monastique fut pour lui un temps d’entraînement. Il revint dans le monde pour y proclamer la puissance de l’Évangile. Sa vocation, c’était celle de missionnaire ; il était habité d’un zèle apostolique et évangélique. Il voulait partager son inspiration avec ses frères, travailler pour l’instauration du Règne de Dieu. Et il prêchait ces choses ouvertement afin que nul ne soit obligé de se retirer au désert pour rechercher la perfection dans la mesure où les mêmes possibilités sont offertes dans les villes. Il voulait réformer la ville elle-même et choisit dès lors la voie de la prêtrise et de l’apostolat. Était-ce un rêve utopique ? Était-ce possible de réformer le monde, de défaire la mondanité du monde ? Saint Jean Chrysostome a-t-il réussi sa mission ? Sa vie fut dure et tempétueuse, une vie d’épreuves et de martyre. Il fut persécuté et rejeté non par les païens, mais par les faux-frères. Et il mourut comme un sans-abri, prisonnier, en exil. Tout ce qu’il eut à endurer, il l’accepta dans un esprit de joie, comme venant de la main du Christ, Qui fut Lui aussi rejeté et exécuté. L’Église voue reconnaissance à ce témoin et elle a solennellement acclamé Saint Jean Chrysostome comme un des Pères Œcuméniques dans tous les siècles à venir.
Les écrits de Saint Jean Chrysostome sont imprégnés d’un rare parfum de modernité. Son monde ressemble au nôtre, un monde de tensions, de problèmes non résolus dans tous les domaines. Ces conseils sont tout aussi dignes d’intérêts pour notre époque qu’ils le furent  pour la sienne. Mais son principal conseil, c’est celui d’un Christianisme intégral, dans lequel foi et charité, croyance et pratique, sont organiquement liées dans un engagement inconditionnel, à travers notre Seigneur Jésus Christ et à Son service.
Traduit de l’anglais.
Source