L’Higoumène Boris (Khramtsov) (9)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Aujourd’hui encore, nous ne réalisons pas combien nombreux furent les justes et les saints dans la Russie du XXe siècle, et notamment dans la Russie de la fin du XXe siècle. Certains seront glorifiés par l’Église, le podvig des autres restera connu seulement d’un cercle restreint, plus local. Le texte ci-dessous est la traduction de la vie d’un de ces héros de l’ascèse très peu connus en Occident. L’Higoumène Boris (Khramtsov) fut un fils spirituel de l’Archimandrite Naum (Baïborodine) de bienheureuse mémoire. Un saint homme, lui aussi. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. La traduction ci-dessous fait partie de la troisième partie de ce livre, intitulée : Les yeux tournés vers le ciel. Il s’agit de souvenir d’enfants spirituels du Père Boris. Le texte ci-dessous est le début du récit d’une famille de Moscovites. Les parties précédentes du texte se trouvent ici.

Dieu ne nous a pas laissés orphelins

Dans la vie de chaque personne, il y a des rencontres qui pénètrent le cœur lui-même, et la mémoire en préserve et protège les souvenirs pour toujours. A partir de ce moment, tous les événements ont un lien indissoluble et, quand on regarde le passé, on se rend compte que la vie semble avoir été divisée entre avant et après la rencontre.
Toujours nous garderons en mémoire ce jour d’hiver de janvier 1993, pendant le Carême de la Nativité, quand la moniale Nina (qui reposa en Dieu, revêtue du schème le janvier 1998), emmena notre famille, comme une poignée de chatons aveugles, à la Skite de Tchernigov, auprès de l’Higoumène Boris. Nous avions entendu dire de Batiouchka Boris par nos amis croyants que c’était un Batiouchka qui allait chercher et retirer les péchés les plus profondément enfouis. Lire la Suite

L’Higoumène Boris (Khramtsov) (8)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Aujourd’hui encore, nous ne réalisons pas combien nombreux furent les justes et les saints dans la Russie du XXe siècle, et notamment dans la Russie de la fin du XXe siècle. Certains seront glorifiés par l’Église, le podvig des autres restera connu seulement d’un cercle restreint, plus local. Le texte ci-dessous est la traduction de la vie d’un de ces héros de l’ascèse très peu connus en Occident. L’Higoumène Boris (Khramtsov) fut un fils spirituel de l’Archimandrite Naum (Baïborodine) de bienheureuse mémoire. Un saint homme, lui aussi. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. La traduction ci-dessous fait partie de la troisième partie de ce livre, intitulée : Les yeux tournés vers le ciel. Il s’agit de souvenir d’enfants spirituels du Père Boris. Le récit est celui de la servante de Dieu Nadejda (pages 51 à 54 du livre). Le début du texte se trouve ici.

Le début du chemin vers le salut

J’ai rencontré le Père Boris pour la première fois, à la Skite de Tchernigov. Je suis allée dans l’église, pour la confession. Au cours de celle-ci, je dis «dans une semaine, je dois subir une opération pour une maladie cardiaque grave.” Batiouchka répondit immédiatement avec conviction qu’aucune opération n’était nécessaire. Je renonçai donc à cette opération, mais continuant à craindre pour mon coeur, je me fis soigner par un thérapeute. Lire la Suite

L’Archimandrite Hippolyte, un géant de la foi (3)

Si les gens
savaient ce qui les attend,
ils prieraient 
tout le temps.
(Archimandrite Hippolyte)1

L’original russe du texte ci-dessous, publié sur le site Pravoslavie.ru, a été préparé par Madame Nadejda Chelepov, avec le Moine Grégoire (Penknovitch). On a fêté le 18 avril 2018 le 90e anniversaire de la naissance de l’Archimandrite Hippolyte (Khaline) (1928-2002), le starets de l’Athos, Supérieur du Monastère Saint Nicolas de Rylsk, «le starets possédant la plus grande des bontés», selon l’Archimandrite Kirill (Pavlov). Des milliers de pèlerins affluèrent à cette occasion de toutes les régions de Russie et de l’étranger vers la tombe du Starets, dans l’Éparchie de Koursk. A la même occasion fut publié un nouveau livre à son sujet : «Quand se dévoile l’éternité». Le moine Grégoire (Penknovitch), du Monastère Saint Nicolas de Rylsk a été interrogé lors de la présentation du livre à Moscou. Le début du texte se trouve ici.

Racontez-nous, s’il vous plaît, des cas de clairvoyance et de miracles du Père Hippolyte.
Une mer de miracles fut accomplie par le Père Hippolyte ; j’en ai été le témoin. Ce sont des guérisons de nombreuses de maladies terribles, le cancer, le sida, la toxicomanie. Mais le plus grand miracle que le Père Hippolyte a accompli, c’est la transformation des âmes humaines, le changement de caractères déjà formés lorsque ces gens entrèrent dans la maturité. Les toxicomanes, devenaient pères de famille. Il étaient morts et revenaient à la vie, ils avaient disparu et furent retrouvés. Ces enfants pécheurs du Christ étaient se traînaient de partout dans le pays jusqu’au Monastère de Rylsk. Le Starets les accueillait, les étreignait de ses mains burinées de travail et de son amour. Il tuait pour eux le veau gras et les ramenait à l’Église. Lire la Suite