Ils prirent la longanimité du Tsar pour de la faiblesse. (2/2)

Le texte ci-dessous est la deuxième partie de la traduction d’un original russe composé par Monseigneur Clément, Métropolite de Kalouga et Borovsk, qui est également professeur d’histoire à l’Université de Kalouga. Cet article fut publié d’abord dans la «Literatournaia Gazeta» et il fut repris ensuite, le 12 octobre 2017 sur le site Pravoslavie.ru.

L’amour de son pays, exprimé par le service au bien de celui-ci, jusqu’au sacrifice de soi, demeura tout au long de la vie du Tsar-Strastoterpets, son étoile-guide. Comme on le sait, ce fut précisément le motif essentiel auquel firent appel certains de ceux qui l’entouraient pour le convaincre de renoncer au trône. Dans son télégramme à ce sujet, il indiqua que sa disposition à renoncer au trône était un sacrifice «au nom du bien réel et du salut de la Russie». Faisant face à un choix, le développement d’une guerre civile ou le renoncement au trône, il renonça au trône sans hésiter, espérant mettre ainsi un terme à la révolution. Par la suite, V.A. Makarov écrivit ceci au sujet des opposants au pouvoir impérial : «Les portes-paroles de la société, convaincus de tout savoir et de représenter tout le pays… faisaient infatigablement leur propre publicité dans la presse à leurs ordres… refusaient de s’abaisser à collaborer avec le pouvoir précédant, prétendant être le seuls maîtres. Ils le devinrent en 1917, pour leur propre malheur et celui de la Russie». Lire la Suite