La prière à Saint Spyridon de Trimythonte

Texte de Madame Veronika Andrienko, publié le 01 août 2018 sur le réseau social VK sous le titre «Je tombais sans arrêt sur la prière à Saint Spyridon». Le second texte, celui de la prière, indépendante de celles mentionnée dans le premier texte, a été mis en ligne le 01 juillet 2018 sur VK également. Dans le nouveau calendrier, et donc à Corfou où reposent ses saintes reliques, la mémoire de Saint Spyridon est célébrée le 12 décembre, et dans le calendrier julien, le 25 décembre.

Gloire à Dieu pour tout ! Au cours de la période où je me suis rapprochée de l’Église, des miracles se produisaient chaque jour dans ma vie. La sœur d’une amie tomba malade. Je décidai qu’il fallait prier pour elle. (J’ignorais évidemment à cette époque qu’il fallait demander la bénédiction de pouvoir le faire). Je feuilletai mon livre de prière, mais je n’étais pas satisfaite de ce que j’y trouvai. Je me mis à chercher une prière sur l’internet. Et vous savez, quelle que fût la page que je visitais, je tombais sur une prière à Saint Spyridon de Trimythonte. Au début, je fermais la page et je continuais à chercher. Mais à un certain moment je compris clairement que j’avais trouvé la prière que je cherchais! Read more

Biographie du Starets Lazare, rédigée par son fils spirituel.

L’original du texte ci-dessous a été écrit par l’Higoumène Arsène (Galdavadzé), fils spirituel du récemment défunt Archimandrite et Starets Lazare (Abachidzé), qui était également, comme le montrent les icônes ci-dessous, un iconographe formidable. Le texte original en russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 04 septembre 2018, sous le titre: «Un intrépide défenseur de l’Orthodoxie et de la morale traditionnelle».  Le texte «Les startsy s’en vont les uns après les autres. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare» a été traduit du russe en publié en septembre 2018 ici.

Notre guide et Père Spirituel de bienheureuse mémoire, l’Archimandrite Lazare (Dans le monde Mikhaïl Petrovitch Abachidzé-Desimon), naquit le 23 juillet 1959 dans un des plus beau coin de Géorgie, l’Abkhazie, dans la ville de Garga. Read more

Saint Jean de Kronstadt et l’Empereur Alexandre III

Le 29 octobre 1888 eut lieu l’accident de train de Borki dont fut victime la famille impériale, qui, par la grâce de Dieu en sortit indemne alors que les wagons furent fracassés et que l’accident causa plusieurs dizaines de victimes.
La première partie du texte ci-dessous est la traduction du chapitre 23 du tome premier du livre Le Père Jean de Kronstadt (Отец Иоанн Кронштадский), paru à Belgrade en 1938, et dû à la plume de Iakov Valerianovitch Iliachevitch, conseiller d’État russe dès 1909, membre de l’émigration russe et fils spirituel de Saint Jean, qu’il côtoya pendant plus de dix huit ans. L’auteur choisit le pseudonyme d’I.K. Soursky (И.К.Сурский) pour la rédaction de son ouvrage en deux tomes (le second a été publié à Paris en 1941), reconnu encore aujourd’hui, tant par l’Église que par les historiens, comme une des sources les plus fiables et précises au sujet de la vie et des œuvres de Saint Jean de Kronstadt. La seconde partie du présent article est la traduction du texte écrit le 8 novembre 1894 par Saint Jean lui-même, à l’occasion du décès de l’Empereur Alexandre III.

Alexandre III

Le Père Jean était vénéré non seulement par les évêques, les prêtres et le peuple russe, mais le Souverain, le Tsar Pacificateur et Gardien de la Paix, l’Empereur Alexandre III, vénérait profondément le Père Jean, à qui il dit un jour: «Je sais qui vous êtes et ce que vous êtes».
Alors qu’il souffrait de la maladie qui le conduisait à la mort, l’Empereur Alexandre III fit venir le Père Jean auprès de lui. Pendant l’entretien, Saint Jean posa les mains sur la tête du Tsar qui allait mourir et l’Empereur lui dit alors: «Quand vous tenez vos mains sur ma tête, je ressens un grand apaisement, et quand vous les enlevez, je souffre beaucoup, ne les retirez plus». Le Père Jean dit au Tsar que cela était dû au fait qu’il venait de célébrer le Mystère de l’Eucharistie. Et le Père Jean garda ses mains bénies sur la tête du Tsar mourant jusqu’à ce que ce que celui-ci ait rendu son âme de juste à Dieu. Read more

Trois dates, dont le 1er novembre, pour célébrer la mémoire de Saint Jean de Kronstadt.

L’original russe du texte ci-dessous est paru le 15 juin 2010 sur le site «ruskline.ru», sous le titre: «Nous avons été témoins de la création d’une nouvelle fête», rédigé par l’Archiprêtre Père Guennadi (Belovolov), au sujet des jours de l’année où l’on commémore le Saint et Juste Jean de Kronstadt. L’auteur a déjà été présenté à plusieurs reprises sur ce blog.

Hier, notre Église toute entière célébra une fête nouvelle: un jour où est commémoré notre Saint et Juste Père Jean de Kronstadt. Bien que les fidèles aient toujours marqué ce jour d’une pierre blanche du souvenir, l’an dernier il fut décidé de le fêter officiellement à Kronstadt, mais c’est cette année seulement qu’il fut intégré au calendrier. Célébré seulement dans les paroisses dédiées à Saint Jean de Kronstadt, le Monastère Saint Jean, le Podvorié de Leouchino, et à Kronstadt même, ce jour est devenu maintenant l’objet d’une célébration sur tout le territoire de la Russie, un jour commémoré par l’Église russe toute entière. Je pense qu’hier, dans de nombreuses églises liées au nom de Saint Jean de Kronstadt, et dans celles où est vénérée la mémoire du bon Batiouchka, une Liturgie fut célébrée. De cette façon, hier, nous sommes devenus témoins d’une nouvelle fête du calendrier ecclésiastique. Read more

Saint Jean de Kronstadt: L’Église

Dans les trois textes ci-dessous, Saint Jean de Kronstadt précise différentes facettes de la nature et la fonction de l’Église. Le premier texte, repris aux pages 360-361 du recueil «Je prévois la Restauration d’une Russie Puissante»1 , est extrait de l’homélie prononcée en 1899 à l’occasion de la fête du Saint Apôtre André, le Premier Appelé, le second, repris de la page 439 du même recueil, est extrait du journal de Saint Jean de Kronstadt, consacré aux années 1905-1906. Le troisième texte est repris de la page 10 du «Journal de l’année 1864» du Saint Batiouchka Jean2 . Quelques lignes du Batiouchka de toute la Russie, pour prendre du recul par rapport à l’écrasante actualité…

L’Église est la véritable porteuse de la Vie de Dieu, de la rédemption, de la réconciliation avec Dieu. Elle est porteuse de la sainteté, de l’incorruptibilité, de la force de Dieu qui se manifeste sans cesse et agit à travers les hommes qui lui sont fidèles. Elle concourt à la réalisation de miracles salutaires qui incessamment s’accomplissent parmi les croyants. Read more

Les startsy s’en vont les uns après les autres. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare. (2/2)

Le 4 mai 2018, nous rappelions les décès successifs depuis un an de plusieurs grands starets russes. Entre-temps est venu se rajouter celui du starets Adrian. Et cette triste série se poursuit. Le 17 août 2018, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé) est décédé. Il était l’un des auteurs favoris de très, très nombreux fidèles; même dans leur version russe, la plupart de ses livres sont épuisés, malgré les rééditions successives. L’article original russe traduit ci-dessous a été publié le 27 août 2018 sur le site Pravoslavie.ru sous le titre «Un Prédicateur du Christianisme de la tempérance. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare». Ce texte est dû au Hiéromoine du grand schème Valentin (Gourievitch) et à Madame Olga Orlova. Deuxième partie.

L’écrivain spirituel, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé), est décédé.
Bétanie (Géorgie), le 20 août 2018.

La plus dangereuse des substitutions.

Combien de fautes ne se dévoilent-elles pas après un moment de silence, même dans nos habitudes et pratiques religieuses bien ancrées…? Dans un autre chapitre de ses exhortations, le Père Lazare écrit : «Nous pensons nous sauver «d’une manière ou d’une autre», «en passant», «entre autres choses», tout comme nous accomplissons la plupart des choses ennuyeuses, mais indispensables ou utiles. Ou pour le dire mieux encore, nous considérons toute notre vie en l’Église, notre vie de chrétien, comme une sorte de tranquillisant spirituel, c’est-à-dire, essentiellement, une forme de somnifère qui endort le ver agaçant, notre conscience troublée, et le plus souvent aussi comme une espèce de redevance ou de don qu’il est nécessaire de payer à des moments convenus afin d’avoir le droit à une vie insouciante le reste du temps. Read more