
Le texte ci-dessous est la traduction d’une page du site du Saint Monastère de la Trinité-Saint Seraphim à Divéyevo. Cette page est elle-même un condensé du début du premier chapitre du livre rédigé par le Saint Hiéromartyr Seraphim Tchitchagov: «Chroniques du Monastère de Seraphimo-Divéyevo» (Éditions du Désert,février 2016, pour la version française. Летопись Серафимо-Дивеевского монастыря). Le texte russe du site étant légèrement différent de celui des «Chroniques», la traduction ci-dessous diffère elle aussi quelque peu de la version française précitée. Ce texte énonce une réalité qui relève des trésors sacrés de l’Église glorieuse, et rappelle la présence et l’activité incessantes sur terre de la Très Sainte Mère de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
La Très Sainte Mère de Dieu a pris sous Sa particulière protection quatre lieux sur notre terre, qui forment Son lot, Son apanage terrestre : l’Ibérie, l’Athos, Kiev et Divéyevo. Dans la lettre du 07 mars 1854 à l’Empereur Nicolas Ier, du «petit serviteur de Seraphim et de la Mère de Dieu», Nicolas Alexandrovitch Motovilov, celui-ci explique que «Sa bénédiction pour chacun de ces quatre lieux consiste en ce qu’Elle promettait d’être personnellement présente en ces quatre endroits pendant trois heures chaque jour, et qu’Elle ne laissera se perdre aucun de ceux qui vivent en ces lieux». Read more


Il ne semble pas que jusqu’à présent, les huit Lettres d’Occident, écrites par le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski) aient été traduites en français. Ces huit lettres, éditées pour la première fois en 1915, sont incluses dans les Œuvres en trois volumes du Saint Hiéromartyr, au tome 3, pp 396 à 458. (Священномученик Иларион (Троицкий). Творения в 3 томах. -épuisé-), Moscou, 2004, Éditions du Monastère de la Sainte Rencontre. Le texte de ces huit lettres fut également publié sur le site Pravoslavie.ru, entre le 16 et le 22 mai 2006. Ces écrits, qui ne relèvent pas d’une démarche académique, plongent le lecteur avec animation et profondeur dans l’atmosphère spirituelle, philosophique, culturelle et sociopolitique du début du XXe siècle; c’est en 1912 que l’Archimandrite Hilarion (Troïtski) effectua un périple dans les grandes villes d’Europe. La troisième lettre présente le contraste, irréductible semble-t-il, entre l’église en Occident et l’église en Russie Orthodoxe. Voici le début de la troisième lettre. Les précédentes se trouvent
N’imagine pas, mon cher Ami, que cette lettre sera toute entière consacrée à la cathédrale de Cologne ou à son histoire. Non, la cathédrale de Cologne me servira seulement de symbole de la conscience religieuse européenne. J’ai choisi cette cathédrale pour de nombreuses raisons. L’ayant vue de très nombreuses fois, cette cathédrale gothique de Cologne exerce sur moi une impression irrésistible. Je l’ai visitée à plusieurs reprises, admirée de l’extérieur, de tous les côtés. J’ai longuement contemplé les ogives de ses voûtes. Les autres anciennes cathédrales d’Europe, je les ai regardées comme des monuments historiques, et visitées avec la froide attention du touriste qui se doit de voir tout ce qui est digne d’intérêt. Là, mon âme fut assaillie seulement par une vague de souvenirs et rêveries historiques. Je me souvenais des rois, des seigneurs féodaux, des chevaliers, des tournois. Il n’en alla pas de même dès les abords de la cathédrale de Cologne. Elle m’attira avec une sorte de force incompréhensible. Elle accrocha mon regard alors que je contournais la ville, sur le Rhin. 
Saint Aristocle naquit dans l’Oural en 1846, et fut baptisé sous le nom d’Alexis. Il rejoignit le Mont Athos, y mena son podvig, et puis il rentra en Russie et y entama un second podvig. La traduction ci-dessous, dernière partie de la série consacrée à ce starets, provient de deux originaux, un texte préparé par Madame Olga Rojniova et publié le 6 septembre 2019 sur le site Pravoslavie.ru, et l’extrait d’un texte publié le 6 septembre 2015 sur le réseau social Live Journal. Les premières parties du texte se trouvent