La fin miraculeuse du Père Oleg

Le texte ci-dessous n’est pas signé par un hiérarque renommé, il ne concerne pas un saint vénéré. Il parle de la russe orthodoxe profonde, mal connue en Occident, des courants qui la traversent, de sa vigueur, et d’un miracle du Seigneur. L’original russe du premier texte ci-dessous a été mis en ligne le 17 août 2018 sur la page du réseau social VK du groupe «Mes Défunts» (Мой покойники). Il conte la fin miraculeuse du Père Oleg Stroev. Voici treize ans, le 6/19 août 2005, lors de la Fête de la Transfiguration du Seigneur, le Père Oleg Stroev (1962-2005) s’en est allé vers le Seigneur. L’original du second texte a été publié le 13 septembre 2005 sur le site «stihi.ru» (Сергей Преображенский) et est dû à Léonide Donatovitch Simonovitch-Nikchitch, Président du Conseil des Porteurs de Gonfalons Orthodoxes. L’original du troisième texte est signé par les membres du Conseil de la Fraternité Orthodoxe et fut prononcé à l’occasion de la célébration à la mémoire du Père Oleg, le neuvième jour après son décès. Il a été publié le 11 octobre 2011 sur le site logoslovo.ru.

Sa fin fut miraculeuse. Devant le saint autel, pendant l’office, lors de la célébration de la Divine Liturgie. Il célébra l’office jusqu’au bout. Il communia lui-même aux Saints Dons, distribua la communion à de nombreux paroissiens, vénéra le Trône, emmena la Coupe des Saints Dons à l’autel de la proscomidie, l’y déposa. Il s’assit quelques instants, accablé par un malaise, et… décéda.
On nommait le Père Oleg Stroev le prêtre du Tsar, suite à sa profonde vénération envers la Sainte Famille Impériale, pour ses fermes convictions monarchistes, son patriotisme et son labeur incessant à la gloire de la Sainte Rus’. Partout où il allait, il disait que bientôt la Russie aurait un Tsar, qu’un Tsar apparaîtrait bientôt au Peuple de Russie, et à tous les peuples des fidèles dans le monde. Il viendrait et restaurerait un puissant Empire Orthodoxe Russe dont il prendrait la tête, étant de la Dynastie des Romanov, donnée par Dieu à la Russie.
On lui avait donné une église au sol de terre battue, avec des arbres poussant dans la coupole. Il la restaura entièrement, la transformant en aimant attirant une foule de gens. Accordant ses soins spirituels à un troupeau d’ouailles énorme, dirigeant activement la vie de la paroisse, le Père Oleg n’oubliait personne, visitant la caserne militaire, l’Institut de Formation Professionnelle et l’école : «La télévision pervertit vos pensées. Gardez-vous de mal agir, demeurez fermes».
Jamais le Père Oleg ne laissait de côté ceux qui souffraient. Au vu et au su de tous, il arrêtait sa voiture déglinguée devant les prostituées, remplissant d’effroi leurs souteneurs, parfois au grand étonnement des gardiens de l’ordre, et il entamait des conversations avec les jeunes filles à propos du véritable amour, non pas l’amour vil et corrompu, afin de les inciter à quitter «le panel».
Un jour qu’il passait en voiture devant le club «La quatrième dimension» (ou quelque chose du genre), il aperçut des jeunes âgés de quatorze à vingt ans occupés à faire du grabuge. Le Père Oleg dit au conducteur : «Coupe le moteur». Il s’approcha et vit que tous étaient soûls, en pleine ivresse… Il leur dit : «Les enfants, quittez ce lieu de perdition. Dans la rue, le temps est merveilleux, ici dedans, il n’y a que de la crasse et des horreurs!» Eh bien… les jeunes filles et les petits gars voyaient pour la première fois peut-être, de tout près, un batiouchka avec sa croix et son rason, et ils écoutèrent ses paroles. Après cela, certains d’entre eux firent même partie des paroissiens de son église.
De même, il se rendit souvent en Tchétchénie, déjà dans son passé de «parachutiste». Il s’installa dans sa Deviatka1, laissant Matouchka et les deux enfants à la maison, et partit, à son propre compte, dans la zone des combats, en pleine dislocation de l’armée. Il baptisa, il célébra souvent des funérailles, il confessa, il communia, il consola et il rendit espoir avec ses paroles de bon pasteur nourrissant là-bas nos soldats avec les paroles de Dieu. Il partait ainsi en missionnaire, alors qu’il ne faisait pas partie formellement de ce département. C’était un pasteur remarquable. Et pourtant, malgré son activité pastorale véritablement titanesque, malgré qu’il fût un authentique exemple pour les autres clercs, le Père Oleg fut exclu et chassé de son église.
Quelques jours avant son décès, le Père Oleg conduisit à Dieu sa maman, Maria, qui l’éleva et le soutint de son exemple spirituel dans les moments d’affliction. Elle lui apprit l’endurance en supportant sa maladie fatale.
Il renonça aux opérations, procédures longues et récurrentes, afin de ne pas perdre de temps et d’agir au mieux des intérêts de la Patrie. Chrétiennement, tout fut remis à la Divine Providence. Il apporta son assistance et son concours à l’organisation à l’office de funérailles du soldat Evgueni Rodionov. Batiouchka fut responsable du fonctionnement 24h sur 24 de la cantine mise à disposition de tous ceux qui participèrent à ces jours mémorables à Kourilovo. Il pria le Seigneur et se donna sans cesse au réveil, à la restauration de notre Patrie outragée. Contre la globalisation de l’antichrist, destinée à détruire l’humanité. Pour la renaissance de notre autocratie orthodoxe.
Il fut inhumé près de l’autel de l’église qu’il avait lui-même restaurée, dédiée aux Saints Anargyres Cosme et Damien, dans le village de Metkino du raïon de Domodedovo dans la région de Moscou.
Nous demandons à tous les pieux Orthodoxes de prier pour ce prêtre qui priait pour nous.
Traduit du russe
Source.

Un homme remarquable nous a quittés, le Père Oleg Stroev. Il rendit l’âme dans le sanctuaire de l’autel de l’église, le jour de la Divine Liturgie festive de la Transfiguration du Seigneur. Il confessa des fidèles russes, distribua les Saints Dons, déposa la coupe des Saints Dons sur l’autel, vénéra le Trône et rendit l’âme.
Lors de la Transfiguration du Seigneur, cette âme pure se transfigura. Rares sont ceux, frères et sœurs, qui sont dignes d’une pareille mort… Lors de l’une de Ses plus lumineuses fêtes, le Seigneur rappela Son pasteur au village, sur la montagne. Comme un juste, comme un simple, comme un saint. C’est justement par sa simplicité et sa bonté que la vie du Père Oleg attirait les gens à lui. Toujours et partout. Et lors de nos interminables marches de pèlerins, et tout particulièrement lors d’une de ces interminables marches, qu’il parcourut immanquablement comme porteur du gonfalon au nom et à l’image du Saint Tsar Martyr Nicolas II Alexandrovitch, comme pendant les dix dernières années. C’était en Serbie et au Monténégro, où le Père Oleg se rendit avec nous en 2002. C’était surprenant de voir comme il allait rapidement et facilement vers les gens. Les Serbes l’aimèrent d’emblée. Un jour, lors d’une fête populaire serbe à Goutcha, nous fûmes témoins de la scène suivante. Le Père Oleg se tenait debout, entouré de jeunes Serbes, et il leur parlait. Tous l’écoutaient en souriant. Un jeune homme, après la bénédiction, le prit par la main et le tenant fermement, tous répétèrent : «Batiouchka Russe! Batiouchka Russe ! Batiouchka vraiment Russe!», en accentuant ce ‘a’ russe qui attendrit tellement les Serbes…
Toutefois, malgré sa simplicité et cette sorte de naïveté enfantine, le Père Oleg était un véritable guerrier. Et même un héros. Il se rendait sans cesse en Tchétchénie. Et cela, officieusement, sans prévenir, sans aucune protection. Il embarquait dans sa Deviatka avec deux cosaques, et en route pour Terek, et ensuite, la Tchétchénie. Là, il parcourait toutes les routes au milieu de notre armée en déroute. Partout, il célébrait, baptisait, confessait, communiait. Mais pas seulement cela. Comme ancien parachutiste, il participait aux exercices de tir et de saut en parachute. Et partout il prononçait de chaleureuses homélies au sujet de notre Patrie. Au sujet de l’amour de la Patrie et de notre Armée Russe. Sur la poitrine, en plus de sa croix dorée de prêtre, il portait la décoration du Conseil des Porteurs de Gonfalons, remise à l’issue de la troisième année de service irréprochable à l’Orthodoxie et à la Patrie.
Et une croix émaillée avec un bas-relief du Tsar Nicolas II au centre, L’Ordre du Souverain Empereur Nicolas II Alexandrovitch. Jamais il ne l’enlevait ; il en était très fier. Partout où il passait, il disait que bientôt, la Russie aurait un nouveau tsar, que le tsar apparaîtrait bientôt au Peuple de Russie et à tous les autres peuples qui seront ses fidèles sujets. Il viendra et restaurera un puissant Empire Orthodoxe de Russie avec à sa tête le Tsar issu de la lignée des Romanov, choisie par Dieu. Il disait aussi que l’on réunirait un Zemski Sobor et que de nombreux peuples s’y joindraient, et ensuite Dieu nous donnerait un tsar, à l’esprit grand et à la volonté forte. Et il sauvera, inspirera et fera renaître la Russie! De plus, le Père Oleg pouvait s’adresser aux Cosaques gardes-frontières, ces Cosaques de nationalité qui surveillent la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, aux parachutistes russes en mission dans les montagnes de Tchétchénie et aux moines serbes dans le monastère d’Ostrog, dans la montagne du Monténégro, à quiconque, en tous lieux. Et tous le croyaient sur le champ, et tous étaient prêts à le suivre, où que ce soit, à l’église pour un office, à un baptême, au combat, à une procession de pèlerins, vers la vie, et vers la mort. Nous, les membres du Conseil des Porteurs de Gonfalons Orthodoxes, et du Conseil de la Fraternité Orthodoxe, nous ne pouvons que nous émerveiller devant l’action exercée sur les gens par la force spirituelle du bon regard rayonnant de cet homme simple. Cette force, elle était dans sa cordialité, dans son amour des gens, des chevaux, de tout ce qui vit sur terre… Cette force n’était pas de ce monde, elle était céleste, elle venait de Dieu et elle nous transmettait la vie à tous. Imitant le Christ, le Père Oleg se donnait à tous. Et lors de la Transfiguration du Seigneur, ce vendredi, jour où le Christ fut crucifié, il se donna entièrement, jusqu’à son dernier souffle, communiant les fidèles russes au Corps et au Sang de notre Seigneur Jésus Christ.
A toi le Royaume des Cieux, Batiouchka, notre Père Oleg! Là, au pied du Trône du Seigneur, prie pour les Russes et la Russie!
Traduit du russe
Source

Pour nous tous, le Père Oleg Stroev s’en est allé soudainement. Il est décédé à l’autel, le jour de la Transfiguration du Seigneur, à la fin de la Divine Liturgie de la Fête. Il avait quarante trois ans. Comme de nombreux millions de nos compatriotes, il n’avait pas atteint l’âge limite de 58 ans, fixé par nos réformateurs pour les hommes russes. Tout le monde l’aimait. Tous, sauf les ennemis de la Russie. Il fut parachutiste, c’était un sportif, un vrai jeune Russe. Et il consacra toute sa vie au Seigneur, à l’Église Orthodoxe Russe. Son âme était saturée de l’amour de Jésus Christ et du prochain. Personne ne se souvient avoir entendu sa bouche prononcer une mauvaise parole, une calomnie, une humiliation, à quiconque. En vérité, seul le bien émanait de lui, comme notre Sauveur nous l’a ordonné à tous.
On lui confia une église en ruines, au sol en terre battue, avec des arbres qui poussaient dans la coupole. Il restaura entièrement l’église. Il attirait les gens de partout, non seulement des villages proches, mais aussi de la capitale. Il paissait un immense troupeau. Dans sa direction de la vie paroissiale, il n’oubliait personne. (…) Néanmoins, nonobstant son activité pastorale titanesque qui fit de lui un prêtre modèle, le Père Oleg fut privé du rectorat de son église et chassé de celle-ci par le Métropolite Juvénal, privé de ses ouailles bien-aimées.
Pourquoi ? L’unique raison fut que ce prêtre orthodoxe aimait la Russie et souffrait pour son peuple. Son patriotisme fut le seul motif de sa mise en disponibilité voici quelques années. En outre, il fut démis sans que la cause fit l’objet de la moindre explication. La hiérarchie qui haït le patriotisme russe n’osa pas exprimer cette raison et elle n’en donna donc aucune. Des voix orthodoxes se firent entendre dans la société, protestant et faisant part de leur émotion lors de l’expulsion du Père Oleg. Mais cela n’aidait pas ; pour eux, les petits laïcs étaient des nullités, des marginaux qui ne méritaient pas une goutte d’attention. Le proscrit, restaurateur hors pair d’une église en ruines, décida de célébrer alternativement dans d’autres éparchies. Il s’occupa de la communauté cosaque, continua à se rendre en Tchétchénie, considérant que là où les balles continuaient à siffler, on avait d’urgence besoin de son aide. Et il pratiqua le combat spirituel contre l’ennemi.
Au fil des décennies de domination internationale, de nombreux étrangers sont arrivés dans notre Église, leur nombre atteignant une proportion démesurée. Le pouvoir les attirait consciemment afin de fractionner l’uniformité sacrée, affaiblir la foi, et éteindre la flamme spirituelle. Afin aussi que les monastères de Dieu soient remplis, non pas de guerriers du Christ, mais de tièdes serviteurs des offices. Bien sûr, dans le christianisme, il n’y a «ni Hellènes, ni Juifs». Mais certains Juifs se font baptiser, et font comme s’ils quittaient leur synagogue, mais ils ne renoncent pas à leur judéité, ils la nourrissent et la protègent comme une relique. Tout le monde sait qu’ils représentent un groupe révolutionnaire incitant les laïcs à l’œcuménisme, au cosmopolitisme et à l’indifférence envers la Patrie. Tous, nous nous souvenons comment le supérieur d’un monastère, ami de Gousinski, lors de la veillée en mémoire des héros de Plevna, nous reprocha de «tomber dans la politique», parce que nous souffrons pour le peuple russe, pauvre, laissé-pour-compte, pillé par les oligarques et la bureaucratie corrompue, parce que nous nous émouvons du génocide moral du peuple à travers la télévision, la presse, l’éducation sexuelle dans les écoles, parce que nous ne nous accommodons pas de la destruction consciente de la nation. Nous nous rappelons aussi cet autre clerc qui nous appelait à aimer la seule Patrie Céleste, mais pas du tout la terrestre. Nous nous souvenons de ce prédicateur populaire qui s’exprima avec malice au sujet du rassemblement en défense du patriote B.C. Mironov et manifesta en plus sa dévotion servile envers le «peuple des élus». Tous ces élus ignorent surtout une chose: nous avons oublié que nous sommes russes pour se fondre en anonymes aseptisés sous le drapeau d’un gouvernement mondial. Comme il leur est cher le symbole de la globalisation de l’antichrist, avec quel entrain ils prennent la défense du nombre satanique, 666, «spirituellement inoffensif». Quel pathos dans leur union avec le monde libéral intérieur et extérieur, y compris la «cinquième colonne», qui déteste l’Église. On ne trouvera parmi eux aucun nouveau Patriarche Hermogène, aucun Joseph de Volokolamsk, aucun Jean de Kronstadt. Seulement la «tolérance» et la capitulation devant l’agression du sécularisme et du mondialisme.
Le remarquable Batiouchka russe, le patriote Père Oleg, restera un reproche éternel à la direction non-russe qui a pris possession des postes les plus importants dans l’Église. Il fut chassé par eux de sa paroisse. Ils l’ont martyrisé moralement, mené à une mort prématurée. Que dira-t-on aux pharisiens lors du Jugement Dernier? «Bienheureux devant le Seigneur ceux qui ont été persécutés pour Sa justice»
Mémoire éternelle au prêtre Oleg!
Traduit du russe
Source

Le Saint Tsar Nicolas II. Les Pleurs du Starets Nicolas Gourianov pour le Tsar.

Le Saint Tsar Nicolas II

 

Le texte ci-dessous est la traduction d'un original russe dû au Père Guennadi Belovolov, déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog. L'original fut publié le 14 mars 2017 sur la page du Père Guennadi du réseau "Livejournal". Le titre complet de cet original est : «Les pleurs du Starets Nicolas Gourianov pour le Tsar Martyr et la Rus'». Le Père Guennadi introduit son texte par les lignes suivantes:
J'ai eu l'occasion de lire un courriel de la moniale du grand schème Nicolaia, dont le texte convient comme jamais en ces jours où nous nous souvenons que vient de s'écouler un siècle sans Tsar. Je reproduis tant le courriel de Matouchka Nicolaia que les mots du Starets Nicolas Gourianov.
Cette traduction est la dernière de la série entamée au début janvier 2018. Au cours de cette année, le centenaire du meurtre du Saint Tsar Martyr Nicolas II, de son épouse, la sainte Tsarina Alexandra, de ses enfants, le saint Tsarévitch Alexis et les saintes Grandes Duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia, ainsi que de leurs derniers fidèles, a été célébré solennellement en Russie. L'ensemble des traductions publiées à raison d'une chaque semaine sur ce blog pendant un an avait pour objet de présenter une image du Saint Tsar plus proche de la vérité que celle qui nous est habituellement proposée. Au lecteur d'en juger...

Cher en Christ Père Guennadi! Bénissez!
Le Christ est entre nous! Il l’est et le sera.
C’est la servante de cellule de Batiouchka Nicolas qui vous écrit, la moniale du grand schème Nicolaia. Je vous avais téléphoné dès les premiers jours de la non-décision d’écartement concernant Leouchino. Je vous envoie la Parole de Vie du Père Nicolas, au sujet de notre cher Tsar-Martyr bien-aimé. Je serais heureuse si vous pouviez publier ce texte sur une page de votre blog-journal (dont je suis une lectrice). Lire la Suite

Le Saint Tsar Nicolas II et Le Saint et Juste Job (2/2)

Le Saint Tsar Nicolas II

Le texte ci-dessous est traduit du livre «Le Tsar et la Russie (Réflexions à propos du Souverain Empereur Nicolas II)», publié par les Éditions Otchii Dom à Moscou en 2017. Ce livre est un recueil d'articles dont les auteurs se sont fixé pour objectif de commenter, sur base de faits et de témoignages personnels, le règne du dernier Empereur de Russie, ainsi que la signification spirituelle que prend cette période tragique de l'histoire de leur patrie pour le destin futur de la Russie et du monde entier. Un des buts poursuivis par l'édition de ce livre est de dénoncer mensonges et calomnies, et de témoigner de la vérité. L'extrait ci-dessous est un chapitre de la seconde partie du livre, pp 632 à 642, qui intègre des travaux, homélies et réflexions de clercs du Patriarcat de Moscou et de l’Église russe hors Frontières et qui tente de répondre aux questions: A quelle fin le Seigneur permit-il la révolution, quel est le sens du chemin de croix et de la mort des Martyrs impériaux, quelle doit être l'essence de notre repentir et quelle signification spirituelle devons-nous tirer pour nous-mêmes de la catastrophe russe ? Ce chapitre fut rédigé par l'Archiprêtre Alexandre Chargounov, ancien maître de conférences à l'Académie de Théologie de Moscou, dirigeant du «Comité pour la Renaissance morale de la Patrie», recteur de l'église moscovite Saint Nicolas en Pyji, Malaya Ordynka.Il s'agit de la seconde partie du chapitre, la première se trouve ici.

Comme Job voyait et observait l’essence de ce qui se trouvait derrière ces événements, il ne détourna pas son regard de la Source première. Il vénérait Dieu dans la prospérité et dans les privations. Une fois la tempête passée, il s’inclinait, face à terre, se prosternant devant Dieu.Les afflictions ne doivent pas nous éloigner de la vraie vie, mais nous rapprocher d’elle. Lire la Suite

Le Saint Tsar Nicolas II et Le Saint et Juste Job (1/2)

Le Saint Tsar Nicolas II

Le texte ci-dessous est traduit du livre «Le Tsar et la Russie (Réflexions à propos du Souverain Empereur Nicolas II)», publié par les Éditions Otchii Dom à Moscou en 2017. Ce livre est un recueil d'articles dont les auteurs se sont fixé pour objectif de commenter, sur base de faits et de témoignages personnels, le règne du dernier Empereur de Russie, ainsi que la signification spirituelle que prend cette période tragique de l'histoire de leur patrie pour le destin futur de la Russie et du monde entier. Un des buts poursuivis par l'édition de ce livre est de dénoncer mensonges et calomnies, et de témoigner de la vérité. L'extrait ci-dessous est un chapitre de la seconde partie du livre, qui intègre des travaux, homélies et réflexions de clercs du Patriarcat de Moscou et de l’Église russe hors Frontières et qui tente de répondre aux questions: A quelle fin le Seigneur permit-il la révolution, quel est le sens du chemin de croix et de la mort des Martyrs impériaux, quelle doit être l'essence de notre repentir et quelle signification spirituelle devons-nous tirer pour nous-mêmes de la catastrophe russe ? Ce chapitre fut rédigé par l'Archiprêtre Alexandre Chargounov, ancien maître de conférences à l'Académie de Théologie de Moscou, dirigeant du «Comité pour la Renaissance morale de la Patrie», recteur de l'église moscovite Saint Nicolas en Pyji, Malaya Ordynka..

Pour tous, c’est évidemment un miracle, une révélation de la Divine Providence, que la coïncidence du jour de naissance du Tsar-Martyr Nicolas Alexandrovitch avec celui où l’on célèbre la mémoire de Saint Job (le 6/19 mai). Le Souverain lui-même voyait dans ce fait une préfiguration de son destin, lorsqu’il dit «J’ai non pas le pressentiment mais la pleine conviction d’être prédestiné à de terribles épreuves, et je n’en recevrai pas la récompense ici, sur terre. Combien de fois me suis-je appliqué à moi-même les paroles de Job : «Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos. Et le trouble s’est emparé de moi» (Job 3,25-26)1 , et encore «Je nourris la conviction ferme et absolue que le destin de la Russie, mon propre destin et le destin de ma famille se trouvent entre les mains de Dieu, Qui m’a placé à l’endroit où je me trouve. Quoi qu’il arrive, je m’incline devant Sa volonté, avec la conscience de n’avoir jamais eu d’autre pensée que celle de servir le pays qu’Il m’a confié».2
Le Livre de Job, comme toute la Parole de Dieu, éclaire l’histoire de l’humanité du rayon de la lumière divine et nous aide à comprendre la profondeur des événements récents et de ce qui se produisit avec notre dernier Tsar. Nous savons, par la grâce du Saint Esprit, que notre Tsar est un saint. C’est pourquoi nous pouvons le comparer à un autre saint, le Juste Job. Lire la Suite

Le Saint Tsar Nicolas. La signification du Tsar pour le peuple russe, par le Starets Anatoli d’Optina.

Le Saint Tsar Nicolas II

Traduction du texte publié par le journal «La Croix Orthodoxe» (Православный Крест) et mis en ligne le 28 juillet 2011. A la veille de ces jours au cours desquels nous commémorons le Tsar, me revient à l’esprit l’exceptionnelle rencontre entre le Prince Nicolas Davidovitch Jevakhov et l’un des grands startsy d’Optina Poustin’, aujourd’hui glorifié parmi le chœur des saints, Saint Anatoli (Potapov) [N.d.T. dit aussi «le jeune, pour le distinguer de Saint Anatoli (Zertsalov) d’Optina, «l’ancien»]. L’entretien fut tenu avant la nomination du Prince, sur ordre du Tsar, au rang de Camarade Haut-Procureur du Saint Synode, en 1916. Les mémoires de Nicolas D. Jevakhov furent publiées en exil à Munich, en 1923, et ensuite à Novi Sad, en Serbie, en 1928. En voici un extrait qui témoigne de la réelle relation orthodoxe entretenue par les Saints de Russie avec l’Autocratie, nous indiquant la voie du repentir et du discernement après quasiment un siècle d’hébétude spirituelle, et permettant au peuple de Russie de se purifier par la souffrance et le martyr. Voici cette remarquable conversation .

Batiouchka, Père Anatoli, je n’y comprends rien, commençai-je, depuis mes années d’enfance, je suis inconsciemment tourné vers le monastère et ce n’est pas la première fois que je viens frapper à votre porte et dans votre communauté, mais malgré cela, je ne parviens pas à me détacher du monde. Et il me semble que je m’empêtre de plus en plus dans les rets sataniques… Je crains pour mon âme… Lire la Suite

Le Saint Tsar Nicolas II. Comment il assura la défense de l’Éthiopie orthodoxe contre les colonisateurs.

Le Saint Tsar Nicolas II

Le site «l'Aigle Bicéphale» («Двуглавый Орёл») a mis en ligne le 12 février 2018 un article élaboré à l'aide d'extraits d'un des nombreux livres de l'historien spécialiste de la vie et du règne du Saint Tsar Nicolas II, Pëtr Multatuli: «Внешняя политика Императора Николая II» (Moscou FIV, 2012) («La Politique Extérieure de l'Empereur Nicolas II»). Cet article met en lumière le rôle essentiel joué par l'Empire de Russie, et plus particulièrement par le Saint Tsar Nicolas II dans la défense de l’Éthiopie, considérée comme un pays frère orthodoxe, contre les menées des colonisateurs italiens, et britanniques.

En 1889, le Gouvernement italien déclara que dès lors, il représenterait les intérêts de l’Abyssinie dans l’arène internationale, s’appuyant sur la signature, le 2 mai 1889, du Traité d’Uccialli «relatif à l’amitié et au commerce», et selon lequel l’Éthiopie accepterait soi-disant que l’Italie exerce sur elle une forme de suprématie. En même temps, les diplomates italiens modifièrent de fait l’article 17 de ce Traité rédigé en deux exemplaires, un en italien et l’autre en amharique. Lire la Suite