Les héros de l’ascèse et la Très Sainte Mère de Dieu (2)

Le texte ci-dessous est la seconde partie de la traduction en deux parties d’un original russe préparé par Madame Olga Orlova et mis en ligne le 25 septembre 2018 sur le site Pravoslavie.ru sous le titre Будем как дети у Пресвятой Шесть рассказов о том, как подвижники чтили Божию Матерь (Devant la Très Sainte Mère de Dieu, soyons comme des enfants. Six récits de la vénération de héros de l’ascèse envers la Très Sainte Mère de Dieu).

Les parents de la Très Sainte Mère de Dieu.
L’Archimandrite André (Lemechonok), père spirituel du Monastère Sainte Élisabeth de Minsk parle du Starets Nicolas Gourianov.

Starets Nicolas Gourianov

Le Père Nicolas Gourianov était incapable de passer simplement dans une église devant une icône de la Très sainte Mère de Dieu sans s’arrêter pour la vénérer… C’était avec un grand tremblement de crainte sacrée qu’il faisait une métanie devant l’icône de la Toute Sainte.
Je me souviens qu’à l’époque à laquelle je commençais seulement à aller auprès de lui, je vécus un conflit. Le recteur de notre église interdit les voyages à l’Île de Talabsk [Où résidait le Starets Nicolas. N.d.T.] J’en parlai au Père Nicolas, qui me répondit : «Tu viendras! Va auprès de l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Minsk, prends Sa bénédiction et viens». Voilà. Le Starets, dans sa foi à la pureté enfantine selon laquelle c’est la Providence Divine qui dirige le monde, et la Très Sainte Mère de Dieu dispose de tout, il put me conseiller de prendre directement Sa bénédiction à Elle.
Il existe dans la vie spirituelle une incroyable liberté de l’esprit et l’étendue paradoxale de la proximité du Monde Céleste. C’est le Seigneur Qui nous a apporté cette liberté (Jean 8;32).
Quand on voit un homme comme Batiouchka Nicolas, c’était un ange, une lumière visible émanait de lui, alors, on se souvient des paroles que la Très Sainte Mère de Dieu prononça au sujet de Saint Seraphim de Sarov : «Celui-là, il est de Notre lignée».
La Très Sainte Mère de Dieu est arrivée
Alexandre Ivanovitch Panfilov, médecin émérite de la Fédération de Russie et Médecin en Chef de l’hôpital central du District de Rybinsk parle de la Moniale du grand schème Théodosia (Kosorotikhina)
On sait que les premières paroles que prononça Matouchka Théodosia quand elle sortit du coma, à l’âge de dix-neuf ans et demi furent : «Pourquoi ne m’avez-vous rien donné à manger? La Très Sainte Mère de Dieu m’a nourrie». Cette relation directe avec la Très Sainte Mère de Dieu, Qui comme une maman, vient nourrir ses enfants à la cuillère, Matouchka Théodosia la conserva jusqu’à la fin de sa vie terrestre, mais peut-on nommer pareille vie «terrestre»? Parfois, alors qu’elle était alitée, on lui apportait jusqu’à sa couche une icône miraculeuse de la Très Sainte Mère de Dieu. On lui laissa par exemple toute une nuit l’icône miraculeuse «Bogolioubski». Après, elle raconta que toute la nuit, elle avait conversé avec la Mère de Dieu. Après être sortie de son coma, elle connaissait beaucoup de prières par coeur, malgré le fait qu’avant son coma, dans le monde soviétique, elle n’avait pu en prendre connaissance nulle part. La cellule de Matouchka était couverte d’icônes du sol au plafond; partout des icônes du Seigneur, de Sa Mère Toute Sainte, et des Saints.
Matouchka aimait beaucoup qu’on lise dans sa cellule l’Acathiste à la Très Sainte Mère de Dieu, et les acathiste à Ses différentes icônes. Elle vénérait particulièrement l’icône de Kazan ; l’anniversaire de sa naissance était fêté le quatre novembre, jour de la fête de cette icône (Bien que la date précise de la naissance de Matouchka Théodosia ne soit pas connue avec certitude). La Staritsa avait l’habitude de ne recevoir aucun pèlerin ni visiteur les jours de fête de la Très Sainte Mère de Dieu : c’étaient à ces occasions que les batiouchkas venaient chez elle. Un groupe allant jusqu’à vingt prêtres, moines ou mariés, se rassemblaient dans sa cellule pour y célébrer le moleben de la sanctification de l’eau. Le jour où je m’y retrouvai pour la première fois, je ressentis une grâce incommunicable. Les batiouchkas célébraient le moleben, les chantres psalmodiaient… Il y avait tant de monde dans cette minuscule cellule, et malgré tout, tous s’adaptaient et trouvaient place. Comment était-ce possible de faire entrer tout ce monde dans un lieu aussi exigu? Mais le plus extraordinaire était qu’à minuit, le cierge placé devant l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu s’allumait spontanément et Matouchka disait : «Oh, la Très Sainte Mère de Dieu est arrivée!».
Avez-vous demandé la bénédiction de la Très Sainte Mère de Dieu pour votre chemin de vie?
Iraïde Sokolov parle de son oncle l’Archimandrite Hermogène (Mourmazov), dans le schème, Tikhon.
Le Père Hermogène aimait beaucoup la Très Sainte Mère de Dieu. Quand il parlait de la Toute Sainte à quelqu’un les larmes se mettaient toujours à couler de ses yeux.
Je me souviens comment Batiouchka m’apprit à tirer au sort. A une certaine époque, je ne savais pas où il valait mieux que je vive : près d’Optino Poustin’, à Kozielsk, ou à Pskov? Il me dit : «Commence par prier l’Acathiste à la Très Sainte Mère de Dieu, et ensuite, tire au sort». Sur un bout de papier, j’écrivis: «Très Sainte Mère de Dieu, me bénis-Tu pour habiter à Kozielsk?», et sur l’autre: «Très Sainte Mère de Dieu, me bénis-Tu pour habiter à Pskov?». Je pliai ces papiers et les plaçai dans l’évangéliaire. Je lus l’Acathiste à la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu trois jours de suite. Tout cela se déroula lors de cette fête. Après, chaque fois,je lus l’Évangile. Le troisième jour je me signai, traçai ensuite le signe de croix sur les papiers, comme Batiouchka me l’avait prescrit, et je tirai au sort. La bénédiction pour Kozielsk me fut ainsi donnée. Je n’avais pas encore eu le temps de me relever de la position agenouillée que le téléphone sonnait. «Votre appartement, vous ne l’avez pas encore vendu?». Avant cela, quand de mon propre chef, je m’apprêtais à partir à Pskov, je n’étais pas parvenue à vendre mon appartement! Mais dès que fut déterminée la bonne destination, avec la bénédiction de la Très Sainte Mère de Dieu, je reçu cet appel d’un correspondant que me dit alors «J’achète votre appartement!». Imaginez qu’ainsi, mon appartement fut vendu en un jour…
Batiouchka m’avait donné pour instruction de réciter vingt-quatre fois par jour : «Mère de Dieu et Vierge…», afin, expliqua-t-il, que chaque heure de la journée fut bénie. Si j’oubliais, il rappelait «Récite la prière à la Très Sainte Mère de Dieu!». «Batiouchka, je l’ai récitée douze fois…» «Non, tu dois la réciter vingt-quatre fois!». De plus il convient de la réciter vingt-quatre fois de plus pour les enfants et les proches. Alors, on commence à se souvenir et à commémorer tout le monde. Et ainsi, il est possible de persévérer, jusqu’à la règle de la Très Sainte Mère de Dieu, … ainsi le cœur s’élargit dans la prière. Très Sainte Mère de Dieu, sauve nous!
Pour elle, la Très Sainte Mère de Dieu était tout simplement «Maman»
L’Higoumène Mikhaïl (Semionov), Supérieur du Désert de l’icône du Sauveur «non-faite de main d’homme», dans le village de Klykovo, parle de la Moniale du grand schème Sefora (Chniakine).
Matouchka Sefora possédait une prière très ardente à la Très Sainte Mère de Dieu. Il est très difficile de parvenir à ce niveau avec le seul esprit. Elle avait préservé cette expérience de la pureté du cœur depuis son enfance. Elle s’adressait au Seigneur et à la Mère de Dieu simplement et directement, comme un enfant. Pour autant qu’il me fut donné d’observer sa prière, j’en ai toujours été étonné: c’était une femme de quasi cent ans, mais son espoir était celui d’un petit enfant qui n’a plus personne d’autre de qui attendre de l’aide : «Très Sainte Mère de Dieu, aide!». Seuls les petits enfants appellent au secours leur mère avec une telle franchise et sans une goutte d’hésitation. Pour elle, la Très Sainte Mère de Dieu était tout simplement «Maman». Et pour cette sincérité dans la foi, Elle ne l’abandonna pas. Il est bien connu que Matouchka rêva du monachisme dès ses jeunes années. Mais les circonstances de la vie ne permirent pas que cela se réalise : il y eut le mariage, les enfants et ensuite les petits-enfants. Et même, après qu’elle fut tonsurée, et surtout après qu’elle ait reçu le grand schème, elle ne voulut pas rester moniale dans le monde et finir par reposer dans un cimetière urbain ou villageois. Elle pria la Protectrice des moines et moniales.
Alors, en 1993, la Très Sainte Mère de Dieu lui apparut : «Ne t’inquiète pas, tu ne mourras pas dans le monde. Les prêtres de Klykovo viendront te chercher». Nombreux furent ceux qui proposèrent à Matouchka Sefora de venir chez eux, même l’Archimandrite Benedikt (Penkov), d’Optino Poustin’ lui proposa de lui construire une petite maison, lui promis une auxiliaire de cellule. D’autres encore essayèrent. Mais la Staritsa, que l’âge avait déjà rendue aveugle de ses yeux corporel, lui demanda : «Mais, êtes vous de Klykovo ?…».
Je me souviens que lorsque je fis connaissance de Matouchka, je n’étais pas encore à Klykovo. Mais elle me dit déjà : «Je vais aller vivre chez toi». Je ne compris pas. Mais elle me tapa sur l’épaule et dit «Bon, eh bien, file, c’est l’heure!». Plus tard, après plusieurs années, alors que j’étais à Klykovo, je vins chez elle. Elle avait reçu cette prophétie-bénédiction de la Très Sainte Mère de Dieu, et elle voulut se hâter : «Dépêchez-vous de construire une maison, et je viendrai vivre chez vous! J’accomplirai ainsi une bénédiction de la Mère de Dieu». Elle chérit toujours cette faculté de vivre dans l’obédience à la Très Sainte Mère de Dieu, ne faisant rien par sa propre volonté. Vous m’avez interrogé au sujet de sa «vénération», mais je pense que pour elle ce mot n’existait même pas! La Très Sainte Mère de Dieu, le Seigneur, les saints, c’était ses parents. La vénération implique une certaine distance alors qu’elle vivait au milieu d’Eux!
Je me souviens que pour moi, à vingt-deux ans, après mon quotidien des komsomols, cette expérience fut une vrai «explosion» de mon cerveau! Je ne savais même pas que c’était possible. Et pourtant, la Très Sainte Mère de Dieu lui apparut à plusieurs reprises. Elle la consola quand elle fut chassée de sa maison, elle la guida, lui apprit bien des choses. Matouchka Sefora fut une enfant profondément obéissante de la Toute Sainte, comme nous sommes tous appelés à l’être, nous les Chrétiens.
Traduit du russe
Source

Le Métropolite Ioann (Snytchev) aux yeux des startsy.

Portrait par Philippe Moskovitine

Portrait

Les deux premières citations qui suivent ont été traduites du livre intitulé «Barbarouchka» publié en 2015 à Saint-Pétersbourg par les Éditions Tsarskoe Delo. Ce livre raconte la vie de Valentina Sergueevna Diounine, qui devint la moniale du grand schème Barbara, et fut fille spirituelle du Métropolite Ioann dès 1955. Depuis lors, elle faisait partie de l’entourage permanent de celui-ci, en qualité de médecin et d’infirmière. Elle l’accompagnait dans la plupart de ses déplacements et vivait dans la petite communauté qu’il avait fondée et qui le servait fidèlement. Le livre précité est une compilation aménagée des notes qu’elle consigna dans son journal pendant quarante ans. Les passages ci-dessous montrent combien les startsy vivants à l’époque tenaient le Métropolite Ioann (Snytchev) en haute estime. Le premier extrait évoque une visite à la Laure des Grottes de Pskov. Le troisième extrait est traduit du livre «Il y eut un homme, envoyé par Dieu», (Был человек от Бога…), dans l’édition publiée en 2015 par les Éditions Tsarskoe Delo à Saint-Pétersbourg, à la page 742.

«30 mai 1992….Nous allâmes auprès des startsy. Le Père Ioann [Krestiankine. N.d.T.] nous accueillit avec joie et nous invita dans sa cellule. On me fit asseoir à côté du Père Adrian [Kirsanov.N.d.T.]. Il me dit que j’étais proche d’eux, comme de la famille, et il promit de prier pour nous, «pour que Vladika vive encore, serait-ce deux ou trois ans!1 » …le Père Ioann [Krestiankine. N.d.T.] … dit encore au sujet de notre Vladika … ‘celui-là, c’est en vérité un hiérarque de Dieu‘…» (pages 282-283)

«04 juillet 1991. Nina Stepanovna (elle est médecin et travaille en réanimation. Quelqu’un de très croyant) alla chez le Starets Nicolas (Gourianov), sur l’Île de Tabalsk (ou encore Île de Zalita) et raconta les problèmes de santé de Vladika, précisant que les médecins voulaient lui placer un stimulateur cardiaque. Le Starets Nicolas répondit : «Cela, je ne le conseillerais pas. Mais dites à la doctoresse (c’est-à-dire à moi), que ce sont des tentations que Vladika traverse. N’oubliez pas, dites-le. Vladika est un homme de bien, simple, très simple. Il est mon ami…». Il est intéressant de noter que notre Vladika n’avait jamais vu le Père Nicolas, et celui-ci dit que Vladika était son ami, et qu’il le connaissait bien». (pages 268-269).

«… le Starets Nicolas Gourianov, comme on le sait, vénérait beaucoup Vladika Ioann, et il disait aux nombreux pétersbourgeois qui venaient chez lui, sur l’île, demander des conseils spirituels, alors que le Métropolite était encore en vie : ‘Vous avez votre starets à Piter, Vladika Ioann, adressez-vous à lui‘».

Traduit du russe

Le Starets Nicolas Gourianov vu par les habitants de son village

Traduction du texte préparé par Madame Zénaïde Beloziorova, à l’occasion du cent dixième anniversaire, le 24 mai 2019 du jour de la naissance du Père Nicolas Gourianov, ce starets glorieux, sage et clairvoyant, auprès duquel affluaient les orthodoxes du pays tout entier, en quête de conseils et d’aide. Le texte original a été mis en ligne à la date précitée sur le site Pravoslavie.ru

L’Île de Talabsk (ou Zalita). Une îlette au milieu du Lac de Pskov, calme, dont le miroir de satin étincelle sous un ciel maussade qui vient se dissoudre en lui, couleur de plomb, lourd.
Île de l’amour, île du salut, île de l’Orthodoxie.
Quand tu vis longtemps sur l’Île, ou en permanence, tu te retrouves dans cette atmosphère de miracle quotidien, et parfois, c’est terrible, tu t’habitues à cela. Lire la Suite

Le Starets Nicolas voulait la glorification du Tsar Nicolas II.

Le texte ci-dessous est la traduction d’un chapitre intitulé ‘Le Starets Nicolas vénérait les Strastoterptsy impériaux’ aux pages 72 à 76 du livre de Madame Liudmila Iliounina, «Le Starets Archiprêtre Nicolas Gourianov. Vie, Souvenirs. Correspondance» (Старец протоиерей Николай Гурьянов: Жизнеописание. Воспоминания. Письма), paru aux Editions Synopsis, en 2018 . Cet ouvrage récent consacré au Starets Nicolas nous permet de faire amplement connaissance avec celui-ci et sa longue vie de pasteur de l’Eglise du Christ au cours du XXe siècle tourmenté en Russie (Il naquit en 1909) . Sa biographie et sa spiritualité y sont richement décrites. Le chapitre traduit rappelle le rôle que remplit le Starets Nicolas dans le processus de glorification du Saint Tsar et de sa Famille, il souligne également que ceux-ci sont de grands saints aimés de Dieu, et il pointe le rôle que l’Oint de Dieu remplissait dans l’histoire de la Russie et du monde.

Dans la présente biographie du Starets Nicolas, nous tenons à lui adresser notre reconnaissance instante de ce que, par ses prières, auxquelles se joignirent celles de milliers de gens, en 2000, les Strastoterptsy impériaux furent glorifiés par le Synode des archevêques. Notre reconnaissance au Starets peut et doit ce manifester en ce que, suivant son exemple, nous cultivions en nous-mêmes l’esprit de vénération envers la Famille du Tsar et la compréhension profonde de l’importante signification du service rendu par les Oints de Dieu. Lire la Suite

Le Saint Tsar Nicolas II. Les Pleurs du Starets Nicolas Gourianov pour le Tsar.

Le Saint Tsar Nicolas II

 

Le texte ci-dessous est la traduction d'un original russe dû au Père Guennadi Belovolov, déjà présenté à plusieurs reprises sur ce blog. L'original fut publié le 14 mars 2017 sur la page du Père Guennadi du réseau "Livejournal". Le titre complet de cet original est : «Les pleurs du Starets Nicolas Gourianov pour le Tsar Martyr et la Rus'». Le Père Guennadi introduit son texte par les lignes suivantes:
J'ai eu l'occasion de lire un courriel de la moniale du grand schème Nicolaia, dont le texte convient comme jamais en ces jours où nous nous souvenons que vient de s'écouler un siècle sans Tsar. Je reproduis tant le courriel de Matouchka Nicolaia que les mots du Starets Nicolas Gourianov.
Cette traduction est la dernière de la série entamée au début janvier 2018. Au cours de cette année, le centenaire du meurtre du Saint Tsar Martyr Nicolas II, de son épouse, la sainte Tsarina Alexandra, de ses enfants, le saint Tsarévitch Alexis et les saintes Grandes Duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia, ainsi que de leurs derniers fidèles, a été célébré solennellement en Russie. L'ensemble des traductions publiées à raison d'une chaque semaine sur ce blog pendant un an avait pour objet de présenter une image du Saint Tsar plus proche de la vérité que celle qui nous est habituellement proposée. Au lecteur d'en juger...

Cher en Christ Père Guennadi! Bénissez!
Le Christ est entre nous! Il l’est et le sera.
C’est la servante de cellule de Batiouchka Nicolas qui vous écrit, la moniale du grand schème Nicolaia. Je vous avais téléphoné dès les premiers jours de la non-décision d’écartement concernant Leouchino. Je vous envoie la Parole de Vie du Père Nicolas, au sujet de notre cher Tsar-Martyr bien-aimé. Je serais heureuse si vous pouviez publier ce texte sur une page de votre blog-journal (dont je suis une lectrice). Lire la Suite