Texte de l’Archimandrite Raphaël Kareline, défenseur ardent de la Tradition de l’Église. Il a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Le texte ci-dessous est la deuxième partie du texte russe paru le 27 janvier 2011 sur le site Pravoslavie.ru, où il était repris du site de l’auteur. Le 14/23 janvier, l’Église célèbre la mémoire de Saint Nina de Géorgie, Égale-aux-Apôtres. Quelques éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici.
Par la volonté du Sauveur et la bénédiction de la Très Sainte Mère de Dieu, elle vint de Palestine jusqu’à la capitale géorgienne, Mtskheta, qui devint la deuxième Jérusalem. Le jour de son arrivée, le 6 août, c’était la nouvelle-année et la fête de la divinité zoroastrienne ormuzd, la principale célébration des adorateurs du feu. Sainte Nina, engagea un duel contre ormuzd, et le vainquit, comme Saint George vainquit le dragon. Par la force de la prière, le dragon fut défait et l’idole d’ormuzd tomba et se fracassa dans la poussière. Read more
Texte publié en russe le 14 juin 2021 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre «Saint Gabriel (Ourguebadzé) tel que s’en souvient sa sœur Juliette», et rédigé par Constantin Tertsevadzé, qui précise «J’ai rencontré Juliette Mikhaïlovna Varyan, la demi-soeur du Starets Gabriel, en 2014, alors que je travaillais à mon premier documentaire sur Saint Gabriel. Ses souvenirs ont été publiés dans divers articles, et inclus dans les films «Le Diadème du Starets» et «Je vous attends à Samtavro».
A quel âge remontent vos souvenirs du bien-aimé Starets Gabriel ?

Le Patriarche Melchisédech (Pkhaladzé) était un homme doté de dons exceptionnels. Dans toute l’histoire du Séminaire de Tbilissi, il fut le seul étudiant qui jamais ne reçu une note inférieure à l’excellence. Après, il entra à l’Académie de Théologie de Kazan. Nesmelov, le théologien célèbre remarqua les capacités hors-normes du jeune homme, et voulut que celui-ci demeurât à l’Académie et s’y engageât dans les travaux scientifiques. En tant qu’étudiant, Mikhaïl (tel était dans le monde le nom du futur patriarche) maîtrisait si bien la langue grecque qu’il traduisit Hérodote en géorgien (cette traduction est conservée à la bibliothèque de l’Université de Tbilissi), et en plus, étudiait indépendamment les mathématiques supérieures. Il développa une méthode originale de calcul de la pascalie, liée à la chronologie historique. Même avant même son ordination, en tant que professeur de mathématiques, Mikhaïl a développa également une théorie mathématique des échecs. En outre, le futur Patriarche était un compositeur d’église et laissa plusieurs œuvres musicales liturgiques, dont une hymne des Chérubins.