Paroles de Batiouchka (44)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Celles et ceux qui apprécient les «Paroles de Batiouchka» pourront également se tourner vers le livre paru aux éditions Sofia en 2015 : «Le plus important. Toutes les façons de croire se valent-elles ?». Madame Laurence Guillon y a traduit en français une série d’entretiens et d’enseignements, toujours remarquables, du Père Valerian.

«Réflexions avant la Confession», page 41.

Le livre dont a été tiré l’extrait.

«… sans relâche, il faut prier et demander l’aide de Dieu! Comme le dit le Prophète David : mon âme est devant Toi comme une terre sans eau (Ps. 142;7). Cela signifie que seule la grâce de Dieu peut désaltérer notre âme, l’apaiser. Et l’âme, elle est comme une pierre. C’est pourquoi l’Apôtre dit «Priez sans cesse!» (1Thes.5;17) ».

Traduit du russe

Paroles de Batiouchka (42)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Celles et ceux qui apprécient les «Paroles de Batiouchka» pourront également se tourner vers le livre paru aux éditions Sofia en 2015 : «Le plus important. Toutes les façons de croire se valent-elles ?». Madame Laurence Guillon y a traduit en français une série d’entretiens et d’enseignements, toujours remarquables, du Père Valerian. 

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 207.

Le livre dont l’extrait est tiré

Saint Seraphim a dit qu’on pouvait prier les yeux fermés. Mais si des images commencent à apparaître intérieurement, il faut ouvrir les yeux et regarder les icônes afin de s’arracher aux pensées. Une question pratique peut, par exemple surgir : «J’aimerais avoir un logement à cet endroit». On commence à réfléchir à ce sujet, et soudain, on pense «Oh, j’ai abandonné la prière!». Et cela fait souffrir, l’âme est en peine, et on veut se détacher de ces pensées. Alors, le péché a été commis. La pensée qu’on a été assailli, qu’on en est désolé, qu’on a perdu le bénéfice de la prière, voilà le péché. Car on accepte ces pensées, on les écoute. Lire la Suite

Paroles de Batiouchka (39)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Celles et ceux qui apprécient les «Paroles de Batiouchka» pourront également se tourner vers le livre paru aux éditions Sofia en 2015 : «Le plus important. Toutes les façons de croire se valent-elles ?». Madame Laurence Guillon y a traduit en français une série d’entretiens et d’enseignements, toujours remarquables, du Père Valerian.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», pages 200 et 201.

Le livre dont l’extrait est tiré

Dieu donne la prière à ceux qui prient. Quand on essaie tant bien que mal de pénétrer dans les paroles de la prière, elle ne peut être tout à fait formelle. Tu es fatigué, mais malgré tout tu pries. Que signifie «formelle» ? Tu dis la prière mais en même temps, que se passe-t-il dans ton âme ? Tu rêvais à une chose ou l’autre. La rêverie est l’une des caractéristiques de l’homme contemporain. Mais malgré tout, mieux vaut prier comme cela que de ne pas prier. Le hiéromoine Serge Orlov disait : «Bien sûr, il arrive souvent qu’à l’église, les gens ne comprennent pas tout, mais au moins, ils ne jasent pas sur les bancs devant chez eux. Il vaut tout de même mieux se trouver à l’église que dans l’agitation du monde».
Parmi ceux qui firent de la prison, ou allèrent à la guerre, certains disent : «Je n’ai jamais prié comme là-bas». C’est vrai car «au plus noire est la nuit, au plus brillantes sont les étoiles, au plus l’affliction est lourde, au plus Dieu est proche». Le Père Ioann (Krestiankine) dit un jour à l’un de ses enfants spirituels, au sujet du camp où il avait été envoyé «Là, Dieu était tout proche!» Mais en même temps, il pleurait car cela avait été tellement dur.
Après la mort du Père Serge, on a trouvé chez lui un petit papier sur lequel il était écrit : «Toutes les choses que l’on fait pour Dieu sont accompagnées d’afflictions. Si on fait une bonne chose et qu’il n’y a aucune affliction, cela veut dire que le Seigneur ne l’a pas acceptée. Et à celui que le Seigneur a choisi pour l’éternité bienheureuse, il envoie d’incessantes tribulations».
Il y a aussi cet autre exemple : on demanda à un moine : «Qui t’a appris à prier?» Et il répondit : «Les démons. Ils attaquent sans arrêt et il faut se défendre avec la prière : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur».
Traduit du russe

Saint Jean de Kronstadt. Prier la Très Sainte Mère de Dieu

Le texte ci-dessous est tiré du livre édité en 1988 par le Comité de la Jeunesse Orthodoxe Russe hors Frontière, à l’occasion du millénaire du Baptême de la Sainte Russie. Ce livre est composé essentiellement d’extraits du journal de Saint Jean de Kronstadt consacrés à la prière, et particulièrement à la Très Sainte Mère de Dieu et aux prières qui Lui sont adressées.Il est disponible en ligne sur le site ‘Foi Orthodoxe’ (Вера Православная).

Soyez fermement convaincu, lorsque vous commencez à prier la Reine Mère de Dieu que vous ne La quitterez pas sans avoir reçu Sa miséricorde. Il est digne et juste de penser ainsi et d’éprouver cette ferme conviction à Son propos. Elle est la Mère toute-miséricordieuse du très miséricordieux Dieu le Verbe. Tous les siècles et toutes les églises chrétiennes proclament Ses innombrables et incommensurables miséricordes ; Elle est vraiment un abîme de bonté et de générosité, comme le dit d’Elle le Canon de l’Odigitria (Canon, Ode 5, St.1). Dès lors commencer à lui adresser votre prière sans vous être pénétré de cette ferme conviction ne serait pas raisonnable, et serait même audacieux, et le doute affligerait Sa bonté, comme il afflige la bonté de Dieu, quand on commence à Le prier sans l’espoir de recevoir de Sa part ce que nous Lui demandons. Comment se précipite-t-on vers la miséricorde d’un homme haut-placé et riche, et dont tout le monde connaît la miséricorde, celle-ci ayant été prouvée par d’innombrables expérience? On le fait d’habitude avec la plus parfaite conviction et l’espoir de recevoir ce que l’on souhaite. De la même façon, on ne doit pas douter dans la prière, on ne doit pas être timoré. Lire la Suite

Le Métropolite Athanasios de Limassol, Saint Silouane et la prière. (2/2)

Ce texte est la traduction des propos du Métropolite Athanasios publiés sur le site Pravoslavie.ru, le 08 juillet 2019. Le texte russe porte le titre et le sous-titre suivants: La Force de la Prière . Réflexions à propos du livre du Starets Sophrony au sujet de Saint Silouane. Le Métropolite Athanasios y examine en profondeur différents aspects de la prière. Comme toujours en ce qui le concerne, ses profondes connaissances théologiques sont exprimée à travers un sens pratique qui est certainement un des plus beaux et séduisants ornements de Son Éminence. Voici la seconde partie du texte. La première est ici.

J’ai connu à Thessalonique une famille de médecins qui agencèrent dans leur maison une petite pièce de prière dans laquelle toute la famille se rassemblait et y célébrait tous les offices, comme sur l’Athos, passant ainsi de nombreuses heures en prière. Ainsi, ils se levaient à trois ou quatre heures, le matin et célébraient tous les offices, en entier. Ensuite, ils vaquaient à leurs affaires, ils allaient au travail. A leur retour à la maison, il célébraient les vêpres, les complies et lisaient un acathiste. Lire la Suite

Le Métropolite Athanasios de Limassol, Saint Silouane et la prière. (1/2)

Ce texte est la traduction des propos du Métropolite Athanasios publiés sur le site Pravoslavie.ru, le 08 juillet 2019. Le texte russe porte le titre et le sous-titre suivants: La Force de la Prière . Réflexions à propos du livre du Starets Sophrony au sujet de Saint Silouane. Le Métropolite Athanasios y examine en profondeur différents aspects de la prière. Comme toujours en ce qui le concerne, ses profondes connaissances théologiques sont exprimée à travers un sens pratique qui est certainement un des plus beaux et séduisants ornements de Son Éminence.
Ouvrons le livre «Saint Silouane l’Athonite» écrit par l’Archimandrite Sophrony (Sakharov). A la fin du troisième chapitre, le Père Sophrony écrit au sujet du Starets: «Jusqu’à la fin de sa vie, malgré la diminution de ses forces et la maladie, il garda l’habitude d’entrecouper son sommeil1 ».
Comme dans les autres vies de saints, nous voyons ici combien paradoxale est la vie des héros de l’ascèse. Nonobstant l’approche de la fin de sa vie, l’épuisement des forces de son corps et l’intensification de la maladie, en lui vivait encore l’esprit du podvig et de la prière. Les saints pères disent que quand l’homme mène son podvig et atteint le succès dans sa vie spirituelle, alors, il reçoit par la grâce divine, un renouvellement des forces corporelles. Lire la Suite