Dieu donnerait la richesse ? Loin de nous cette pensée !

Extrait de l’Homélie XLIII de St Jean Chrysostome.
“Comment donc, direz-vous, les méchants s’enrichissent-ils? Comment les pécheurs, les scélérats, les voleurs sont-ils dans l’opulence? Ce n’est point Dieu qui leur donne ces richesses: loin de nous cette pensée ! Mais pourquoi le Seigneur le permet-il? Il l’a permis à l’égard du riche, pour le réserver à un plus grand supplice. Écoutez ce qu’on lui dit: «Mon fils, vous avez reçu vos biens dans votre vie , et Lazare n’y a eu que des maux. C’est pourquoi il est maintenant dans la consolation, et vous dans les tourments». (Luc, XVI, 25.) Mais, de peur que cette terrible sentence, nous ne l’entendions aussi prononcer contre nous, nous qui perdons notre vie dans les délices, et qui ajoutons péchés sur péchés; aimons les véritables richesses, appliquons-nous à la vraie philosophie , afin d’obtenir les biens que Dieu nous a promis : puissions-nous y participer tous, par la grâce et la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par qui et avec qui la gloire soit au Père et au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles !”

Cet article est reproduit à partir du Journal d’un Orthodoxe Ordinaire.

Culture Orthodoxe et culture européenne.

Extraits de l’intervention du P. Georgios Metallinos, Professeur à l’Université d’Athènes lors des conférences de l’Assemblée théologique de Pirgos en 1995.

Les éléments qui composent une culture ne sont pas seulement ceux, folkloriques, qui se manifestent sporadiquement, lors de festivals, cérémonies, et autres manifestations, ou que l’on retrouve dans le domaine des arts. Il ne s’agit pas de reconnaître les éléments de notre culture que l’on peut retrouver dans d’autres langues. Nous identifier à notre culture signifie identifier les éléments sans lesquels nous ne pouvons vivre. Quelqu’un participe à sa propre culture quand il fait l’expérience de ces éléments particuliers, inséparables de son existence personnelle. (…) La culture est l’empreinte de la conscience dans la réalité historique, l’expression et la réalisation du monde de l’âme. La formation de l’environnement à l’intérieur de ces limites conscientes délimite une culture spécifique. La conscience d’un groupe est identique à sa culture. (…) Lire la Suite

Un jour noir dans l’histoire de la Grèce.

Entretien avec Athanase Zoitakis, éditeur responsable de la maison d’édition Agion Oros et du site Agionoros.ru.

Le 23 décembre, on a appris que la loi de «libre cohabitation» des homosexuels avait été adoptée à la majorité lors de la séance plénière du Parlement Grec. La Cour Européenne des Droits de l’Homme les a obligés à mettre la législation grecque en conformité avec la loi européenne.

Drapeau Grec troué

Athanase, expliquez-nous comment la légalisation des mariages homosexuels est devenue possible dans un pays tel que la Grèce, où il n’y a pas de séparation entre l’État et l’Église?
Il fallait naturellement s’y attendre, bien que jusqu’au dernier jour nous espérions que cela ne se produise pas. Depuis de nombreuses années, les politiciens désireux d’accéder au pouvoir promettaient certaines choses et dès qu’ils s’y trouvaient, réalisaient juste le contraire. Parmi ceux qui ont voté en faveur de cette loi au Parlement, seul le petit parti libéral, To Potami, avait officiellement  dans son programme « la protection des droits des minorités sexuelles ». Ils ont récolté seulement 4% des votes et sont de justesse parvenus à entrer au parlement. Pendant très longtemps, Syriza n’a pris aucune position sur cette question ; seuls certains membres se sont prononcés à titre individuel en faveur du droit des minorités sexuelles. Les autres partis n’ont rien promis de la sorte à leurs électeurs. Dès lors, on ne peut dire qu’on ait entendu en l’affaire la voix de la majorité du peuple grec. Lire la Suite

K.Leontiev. Au profit de la Russie et de ses faibles coreligionnaires.

Extrait de la première «Lettre à propos des affaires d’Orient» (Письма о восточных делах), publiée par Leontiev en 1882, dans le numéro 83 de la revue «Le Citoyen» (Гражданин), périodique littéraire et politique de Saint Pétersbourg.

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Lorsque nous réfléchissons aux affaires d’Orient, voulant nous rendre clairement compte de ce à quoi nous devons nous attendre et de ce qui serait le plus avantageux pour la Russie, il convient avant tout d’opérer la distinction entre notre idéal, l’objectif de nos projets et actions, et les moyens requis pour accomplir cette tâche. Bien sûr, on choisira les moyens les plus faciles et accessibles. Toutefois, on se souciera de leur facilité et de leur accessibilité dans la mesure seulement où celles-ci ne nuiront pas à la grandeur et à l’étendue des idéaux. Si des moyens très aisés nuisent à la grandeur politique de l’idéal, il faudra leur préférer des méthodes plus difficiles et même certaines qui requerront les plus grands sacrifices. Lire la Suite

Les Grecs se souviennent de la prophétie de Saint Païssios l’Athonite à propos d’une guerre entre la Turquie et la Russie.

Parmi les Grecs, les prophéties de Saint Païssios l’Athonite sont devenues extrêmement populaires.
Ainsi, un recueil, publié récemment en Grèce, cite ces paroles du geronda: «Nous reprendrons Constantinople. Nous ne le ferons pas nous-mêmes. Dieu en a disposé de façon telle que d’autres prendront la ville et nous la donneront. Une guerre surviendra entre la Turquie et la Russie. Au début, les Turcs paraîtront paisios (1)l’emporter, mais cela tournera en catastrophe pour eux. Les Russes remporteront la victoire et prendront Constantinople». Lire la Suite