Père J. Romanidès. L’Orthodoxie n’est pas une religion. 3

maxresdefaultLe texte ci-dessous est un extrait du livre Orthodoxie et Hellénisme: Voyage vers le troisième Millénaire, publié par le Saint Monastère de Koutloumousiou, au Mont Athos. Ce texte du Père Jean Romanidès est intégré à un ensemble intitulé : La Maladie de la Religion et sa Guérison par l’Orthodoxie. L’approche théologique du Père Romanidès a inspiré de nombreux membres et serviteurs de l’Église, dont le Métropolite Hiérotheos de Naupacte, dont les écrits nourrissent les âmes de dizaines de milliers de fidèles de par le monde et particulièrement en Grèce. La traduction française des deux premières partie du texte se trouve ici.  

La Religion est une maladie neuro-biologique. L’Orthodoxie en est le Traitement.

Les patriarches et les prophètes de l’Ancien Testament, les apôtres et les prophètes du Nouveau Testament, ainsi que leurs successeurs, connaissaient parfaitement la maladie de la religion, et le Médecin qui la guérit, le Seigneur (Yahvé) de Gloire. C’est Lui le médecin de nos âmes et de nos corps. Cette maladie, Il l’a guérie chez Ses amis et Ses fidèles, avant Son incarnation, et, Il continue, en tant que Dieu-Homme à la guérir. Lire la Suite

Père J. Romanidès. L’Orthodoxie n’est pas une religion. 2

maxresdefaultLe texte ci-dessous parut sous le titre : La maladie de la religion et sa guérison par l’Orthodoxie. Il fut composé d’extraits du livre du Père J. Romanidès Théologie Patristique, lui même rédigé à partir de cours et conférences universitaires qu’il donna en 1983. L’approche théologique du Père Romanidès a inspiré de nombreux membres et serviteurs de l’Église, dont le Métropolite Hiérotheos de Naupacte, dont les écrits nourrissent les âmes de dizaines de milliers de fidèles de par le monde et particulièrement en Grèce. La première partie du texte se trouve ici.                                                                           

La conception métaphysique de la religion.
L’Orthodoxie s’occupe avant tout de cette vie, ici. Les Pères insistent sur le fait qu’il «n’y a pas de repentir après la mort». Toutefois, les théologiens grecs modernes ont, à la suite de leur maître, Adamantios Koraes, une conception métaphysique du sujet, copiant la méthodologie des catholiques romains et des protestants en matière de religion. Quand ces gens sont partis étudier la théologie en Europe et en Russie, mais aussi en Amérique, après la guerre, le grand conflit avait commencé depuis des années entre les empiristes, d’une part, héritiers des Lumières de la révolution française, et les métaphysiciens d’autre part. La différence fondamentale entre empiristes et métaphysiciens consiste en ce que l’essence de l’approche empirique est l’observation, et celle de la métaphysique, la spéculation philosophique. Lire la Suite

Père J. Romanidès. L’Orthodoxie n’est pas une religion. 1

maxresdefaultPuissant texte paru sous le titre : La maladie de la religion et sa guérison par l’Orthodoxie, rédigé par le P. Jean Romanidès, et précédé d’une introduction par le Père Georges Metallinos . Ce texte fut composé d’extraits du livre du P. Romanidès Théologie Patristique, lui même rédigé à partir de cours et conférences universitaires donnés en 1983.
«Dernièrement, certains se sont mis à écrire des articles concernant la relation entre Orthodoxie et religion. Il est un fait qu’après les premiers siècles du Christianisme, notre Foi a été qualifiée de religion. Mais dans quelle mesure est-elle une religion?
Plutarque assimile la religion au culte. L’Orthodoxie inclut certainement un culte, ais elle ne se réduit pas à une «communauté cultuelle». Elle est Église et Corps du Christ.
Nulle part dans le Nouveau Testament l’Église n’est qualifiée de religion, mais bien de «chemin» (Actes 9:2), un chemin et mode de vie conduisant à l’union avec le Christ, à la déification. La «voie» ultime est le Christ Lui-même (St Jean 14:62).
Le Christianisme (l’Orthodoxie) ne peut alors être qualifié de religion? Si, mais pas dans le sens dans lequel les diverses autres confessions, fussent-elles monothéistes, comprennent la religion.
Dès lors, plutôt que nous enfermer dans d’inacceptables disputes à propos d’un sujet inexistant du point de vue patristique, tournons-nous vers les enseignements pertinents d’un dogmaticien dont l’importance ne peut être mise en cause, le Père Jean Romanidis. Ce texte est reproduit en qualité de pieux tribut à sa mémoire.» (1 novembre 2001).
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