Saint Jean de Kronstadt. Prier la Très Sainte Mère de Dieu

Le texte ci-dessous est tiré du livre édité en 1988 par le Comité de la Jeunesse Orthodoxe Russe hors Frontière, à l’occasion du millénaire du Baptême de la Sainte Russie. Ce livre est composé essentiellement d’extraits du journal de Saint Jean de Kronstadt consacrés à la prière, et particulièrement à la Très Sainte Mère de Dieu et aux prières qui Lui sont adressées.Il est disponible en ligne sur le site ‘Foi Orthodoxe’ (Вера Православная).

Soyez fermement convaincu, lorsque vous commencez à prier la Reine Mère de Dieu que vous ne La quitterez pas sans avoir reçu Sa miséricorde. Il est digne et juste de penser ainsi et d’éprouver cette ferme conviction à Son propos. Elle est la Mère toute-miséricordieuse du très miséricordieux Dieu le Verbe. Tous les siècles et toutes les églises chrétiennes proclament Ses innombrables et incommensurables miséricordes ; Elle est vraiment un abîme de bonté et de générosité, comme le dit d’Elle le Canon de l’Odigitria (Canon, Ode 5, St.1). Dès lors commencer à lui adresser votre prière sans vous être pénétré de cette ferme conviction ne serait pas raisonnable, et serait même audacieux, et le doute affligerait Sa bonté, comme il afflige la bonté de Dieu, quand on commence à Le prier sans l’espoir de recevoir de Sa part ce que nous Lui demandons. Comment se précipite-t-on vers la miséricorde d’un homme haut-placé et riche, et dont tout le monde connaît la miséricorde, celle-ci ayant été prouvée par d’innombrables expérience? On le fait d’habitude avec la plus parfaite conviction et l’espoir de recevoir ce que l’on souhaite. De la même façon, on ne doit pas douter dans la prière, on ne doit pas être timoré. Lire la Suite

Il ne restera que quatre secondes

Le Starets Simeon

Le texte ci-dessous a été publié en russe le 18 octobre 2019 sur le site Pravoslavie.ru. Il est dû à Alexandre Bogatyrev. (Toutes les photos ci-dessous proviennent du site Pravoslavie.ru)
L’histoire des quatre secondes , je l’ai entendue voilà longtemps déjà. Elle a finit par faire partir du folklore qu’on entretient autour de l’Église. Il existe plusieurs version du récit, avec de sérieuses différences, c’est pourquoi j’ai décidé de trouver l’homme qui est concerné par ce récit. Appelons-le Alexandre Adlerski. La malchance voulut que la première fois que je me rendis à Sotchi, il ne s’y trouvât pas. Mais après, notre rencontre put avoir lui. Voici ce qu’il raconta.

Je vivais à Karaganda, mais depuis longtemps, je rêvais de déménager à Sotchi. Finalement, j’y parvins. J’étais sans travail, j’ai dû renoncer à mon logement. J’étais fortement dépressif. C’est à ce moment que je lus le livre de Nilus «Grand en peu de choses», au sujet des startsy d’Optina et de Saint Seraphim de Sarov. Je me mis à aimer beaucoup Saint Seraphim. Je commençai à penser au sens de la vie, à aller à l’église, parfois, je disais la prière de Jésus. C’est alors que l’ennemi m’a attrapé. Lire la Suite

Saint Jean de Kronstadt guérit les possédés

Dieu accomplit de nombreux miracles à travers Son serviteur, le Saint et Juste Jean de Kronstadt. La prière de celui-ci était entendue, notamment, lorsqu’il s’agissait de libérer les possédés et d’expulser et de chasser les démons. Le Saint Batiouchka Jean constituait évidemment une cible primordiale pour ces derniers; il souffrait donc lui-aussi de leurs attaques. Les quatre textes ci-dessous relatent de tels événements. Ils sont extraits du tome 25 du ‘Journal’ tenu par Saint Jean de Kronstadt. (Святой праведный Иоанн Кронштадтский. Дневник. Том 25 1883-1890, Moscou 2018). Il est étonnant de constater que le Saint Père Jean a consigné ces quatre miracles de type similaire en l’espace d’une dizaine de jours consécutifs seulement.

Pp. 48-49. Le 29 décembre 1883, jeudi.
Après les matines, le seigneur accomplit un grand signe par la puissance de son nom. Barbara, une jeune paysanne de quinze ans, souffrait depuis sept ans d’un malicieux démon. Elle guérit après qu’on eut prié pour elle dans la cathédrale saint André, en présence d’une grande foule d’hommes et de femmes. Ses parents l’avaient emmenée en de nombreux endroits, à la recherche de la guérison, de la libération de cette torture infligée par l’ennemi. C’est ici seulement qu’elle fut libérée, après d’ardentes prières. Son père est le paysan Rodion Alekseev, du village de Drozdovo, Volosk de Soubbotine-sokolnine, dans l’ouïezd de Sytchevsk, Gouvernorat de Smolensk et sa mère s’appelle Anna Nikitina. Voilà qui sont ses parents. Lire la Suite

L’icône de la Très Sainte Mère de Dieu Starorousskaia.

L’icône aujourd’hui, dans l’église Saint Georges

Le texte ci-dessous a été publié le 1 octobre 2019 dans sa version russe originale, sur la page du réseau social Live Journal de la paroisse des Saints Apôtres Pierre et Paul de la ville de Staraia Roussa, dans l’Oblast de Novgorod. Les auteurs du textes sont Evgueni Poselianine, Valeri Melnikov et Nadejda Dmitrieva. Staraia Roussa est une des anciennes villes de Russie. Il en est fait mention dans un document datant de 1167. Jadis, elle occupa le quatrième rang dans les villes de Russie, aujourd’hui, elle est devenue une simple petite ville de 30 000 habitants. L’écrivain Fiodor Dostoievski y loua et ensuite acheta, en 1876, une ‘datcha’, où il écrivit «Les Frères Karamazov».
«Très Sainte Mère de Dieu, sauve nous, et rends-nous dignes, nous indignes, de soulever et porter Ton icône toute pure dans les rues de notre ville» Voilà la prière des habitants de Staraia Roussa à la Très Sainte Mère de Dieu.
Cette icône est appelée ‘starorousskaia’ car elle se trouve depuis des temps immémoriaux dans la ville de Staraia Roussa. La tradition explique que des Grecs d’Olviopol, bourgade du Gouvernorat de Kherson, à l’embouchure du Boug méridional, l’amenèrent, aux premiers temps du Christianisme, à Staraia Roussa, où elle demeura jusqu’à la moitié du XVIIe siècle. La ville se trouvait alors sur l’ancienne voie reliant Varègues et Grecs. Lire la Suite