Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (16)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optina. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

Le Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optina

(…) Le 10 décembre, comme s’ils étaient dotés d’ailes de joie, les frères se précipitèrent à Moscou. Le 11, ils étaient déjà dans la capitale et, directement de la gare de Briansk, sans rentrer chez eux, ils se précipitèrent vers l’Évêque Tryphon, leur bienfaiteur et intercesseur, avec la joyeuse nouvelle.
Le temps des préparatifs et démarches associés au nécessaire enregistrement officiel de leur déménagement fila à toute vitesse. Quand ces préparatifs furent terminés, ils firent leurs adieux à tous, quittant pour toujours leur maison natale, leur mère, leurs frères, leurs sœurs, leurs connaissances et leurs proches, laissant le monde avec son agitation et ses angoisses, avec le seul désir de consacrer toute leur vie au Seigneur, qui les appelait si miraculeusement pour le servir dans l’ordre monastique. L’Évêque Tryphon les bénit en leur remettant des Croix: vous montez sur la Croix, c’est pourquoi je vous donne des Croix en bénédiction. Que Dieu vous aide!
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (15)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

Le Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optina

(…) La conscience de sa propre imperfection dans la comparaison de sa vie avec la Loi de l’Évangile engendra son désir ardent de corriger ses défauts. Dans la recherche d’un moyen de le faire, lui vint le désir de prier pour demander l’aide d’En-Haut. Aller chanter au chœur commença à peser sur les frères et ils se mirent à visiter d’autres églises où rien ne pouvait gêner leur prière, où ils pouvaient se tenir tranquillement et se concentrer plus facilement.
Après avoir terminé le cycle des cours du lycée, Nicolas entra à l’Université, à la Faculté de Physique et de Mathématiques, mais son cœur était occupé par autre chose : «la seule chose nécessaire»(Lc.10;40).
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (14)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

Le Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optina
Le Hiéromoine Nikon fut un héros de l’ascèse, qui représenta par sa vie les idéaux élevés de l’esprit monastique et qui scella ceux-ci par sa fin de martyr. Voici son chemin de vie et l’aboutissement de celui-ci.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la famille marchande Beliaev vivait à Moscou. Mitrophane Nikolaïevitch Beliaev, le chef de famille, était un paysan de la province de Voronège dans le District de Zemliansk. Après la mort de sa première femme, il épousa la fille du marchand de Moscou Chvetsov, Vera Lavrentievna. Tous deux étaient des gens religieux. Le 26 septembre 1888, les époux Beliaev eurent un fils, qui, lors de son saint baptême, fut nommé Nicolas en l’honneur et la gloire du Saint Évêque du Christ Nicolas, le thaumaturge de Myre en Lycie. À ce moment-là, ils avaient déjà trois enfants : Lioubov, Nadejda et Vladimir. Nicolas naquit le quatrième.
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (13)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…)Bien que le Grand Hilarion ne connaissait pas tout de la vie de l’Église, il n’était pas un spectateur indifférent de certains désordres et malheurs de l’Église qui frappèrent le peuple orthodoxe. On lui demandait conseil, on lui demandait ce qu’il fallait faire pour que l’Église retrouve la paix dans les nouvelles conditions de la vie politique. La question était très compliquée. Et l’Archevêque Hilarion y apporta une réponse très profonde et analysée, basée sur les canons de l’Orthodoxie et la pratique de l’Église. Voici ce qu’il écrivit dans sa lettre du 10 décembre 1927:
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (12)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) A la fin de l’été 1925, l’Archevêque Hilarion fut envoyé des Solovkis à la prison de Yaroslavl. Là, la situation était différente. Dans cette prison, il bénéficia de privilèges spéciaux : il lui était permis de recevoir des livres au contenu spirituel. Profitant de cette autorisation, l’Archevêque Hilarion lut une grande partie de la littérature patristique, prenant des notes qui emplirent de forts cahiers de l’enseignement des Saints Pères. Le Saint Hiéromartyr eut la possibilité de transmettre ces cahiers, après qu’ils aient été soumis à la censure de la prison, à des amis chargés de les préserver. En outre, Vladika recevait la visite de l’inspecteur de la prison, qui s’avéra être un homme bon. Il obtint de celui-ci des copies manuscrites clandestines d’œuvres de littérature religieuse et laïque, mais aussi de tous les documents administratifs de l’Église ainsi que la correspondance des évêques.
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Métropolite Ioann (Snytchev) Trois Saints Confesseurs de la Foi (11)

Écrits

Le Métropolite Ioann de Saint-Pétersbourg et Ladoga, de bienheureuse mémoire, est l’un des auteurs russes les plus traduits sur le présent blogue. Sa vie est longuement abordée dans la rubrique qui est consacrée à Vladika Ioann.
Le texte ci-dessous est la suite de la traduction inédite en français d’un long chapitre, en réalité un addendum, d’un livre édité à partir de leçons données par le Métropolite Ioann, alors encore Archevêque de Samara, à l’Académie de Théologie de Leningrad en 1989, au sujet de la situation de l’Église en Russie au début du XXe siècle, des schismes qui l’ébranlèrent et des grands confesseurs de la foi qui la maintinrent à flots contre vents et marées. La vie de trois d’entre eux est abordée par Vladika Ioann: le Saint Métropolite Benjamin (Kazanski) de Petrograd et Gdov, le Saint Archevêque Hilarion (Troïtski) de Vereya, et le Saint Hiéromoine Nikon (Beliaev) d’Optino. L’original russe est donc l’addendum du livre «Rester debout dans la foi» (Стояние в вере), publié à Saint-Pétersbourg en 1995, par les éditions Tsarskoe Delo.

L’Archevêque Hilarion (Troïtski)
(…) Un jour arriva aux Solovkis un jeune hiéromoine de Kazan condamné à trois ans de détention pour avoir enlevé l’orarion d’un diacre rénovationniste et refusé que celui-ci célèbre l’office avec lui. L’Archevêque fit part de son approbation au hiéromoine et plaisanta avec lui sur la longueur des peines imposées aux détenus, sans lien aucun avec la gravité de leur «crime». Et l’Archevêque Hilarion reprit les termes de l’homélie pascale de Saint Jean Chrysostome :
«Car il est généreux ce maître, il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Il admet au repos celui de la onzième heure comme l’ouvrier de la première heure. Du dernier il a pitié et il prend soin du premier; à celui-ci il donne, à l’autre il fait grâce. Il agrée les œuvres et reçoit avec tendresse la bonne volonté. Il honore l’action et loue le bon propos».
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