Paroles de Batiouchka (38)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers. Celles et ceux qui apprécient les «Paroles de Batiouchka» pourront également se tourner vers le livre paru aux éditions Sofia en 2015 : «Le plus important. Toutes les façons de croire se valent-elles ?». Madame Laurence Guillon y a traduit en français une série d’entretiens et d’enseignements, toujours remarquables, du Père Valerian.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», pages 200 et 201.

Le livre dont l’extrait est tiré

L’Archimandrite Innocent (Prosvirine) me dit un jour que lorsque le Ciel se tait, il ne faut rien entreprendre. J’ai ensuite eu l’occasion de lire que le Saint Hiéromartyr Seraphim (Zvezdinski) recourait à la même règle. Quand dans les moments difficiles on lui demandait comment agir, alors que personne ne parvenait à indiquer la voie, il recommandait de prier trois jours et de demander à Dieu quelle était Sa volonté. Alors Dieu montrait comment agir. Et s’Il ne le montrait pas, cela signifiait qu’il fallait continuer à prier et patienter. C’est ainsi que l’on fait sur l’Athos. Souvent, je conseil de procéder de la sorte et cette règle produit de bons fruits.
Traduit du russe