Saint Luc de Crimée. Le Jugement Dernier.

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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L’orignal russe du texte traduit ci-dessous a été mis en ligne le 07 mars 2021 sur le site de la paroisse du Saint Archevêque et Confesseur de la Foi Luc de Crimée à Ekaterinbourg. L’homélie a été prononcée par Saint Luc de Simferopol le 4 mars 1951.

«Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme. Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leur filles, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne surent rien, jusqu’à ce que le déluge survînt, qui les emporta tous : ainsi en sera-t-il à l’avènement du Fils de l’homme» (Mat.24;37-39), Sa seconde et terrible venue.
En sera-t-il exactement ainsi? Non. Ce qui se passa au temps de Noé a incité le Christ à prononcer Ses paroles au sujet du Jugement Dernier, afin de montrer que le Fils de l’homme nous apparaîtra de façon très soudaine et très inattendue, dans Sa gloire, avec tous Ses anges, pour procéder à Son Jugement. Pourquoi dis-je qu’il n’en sera pas exactement ainsi?
Je me fonde sur le paroles de notre Seigneur Jésus Christ Lui-même. Il a dit, en effet : «Aussitôt après ces jours d’affliction, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme, et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec une grande puissance et une grande majesté…» (Mat.24;29-31). Lire la Suite

La vigne de Saint Syméon le Myroblite

Le 13/26 février, on célèbre la mémoire de Saint Syméon le Myroblite, un des plus grand saints de l’Église de Serbie. Il vécut au XIIe siècle. Jusqu’à un âge très avancé, il fut Stéphane Nemanja, Tsar des Terres de Serbie. Il abandonna le monde, reçut la tonsure monastique et le nom de Syméon, et il se retira au monastère à Studenitsa d’abord, pour peu de temps, et ensuite au Monastère de Vatopedi, sur le Mont Athos où son fils, le moine Sava menait déjà son podvig. Saint Syméon fut le ktitor du Monastère de Chilandar à la Sainte Montagne. Le texte ci-dessous est la traduction d’un extrait d’un original russe publié le 9 janvier 2015 sur le site de l’auteur russe Alexandre Trofimov, qui a lui même reprit le récit dans le numéro de mars 2003 de la revue Dimitrovski Vestnik.

Je suis maman! Ma fillette n’a que quelques mois, mais son apparition a changé la vie de ma famille, de nos parents et de nos proches. Mais l’essentiel, ce ne sont pas ces changements agréables dans notre existence quotidienne et notre horaire quotidien, naturellement bouleversé par le nouveau membre de la famille. C’est le miracle qui nous a tous changés… Quand j’avais 24 ans, mon mari et moi avons eu l’occasion d’être parents, mais j’étais jeune, stupide et ambitieuse et j’ai supprimé cette possibilité. Lire la Suite

Saint Seraphim de Vyritsa «Un entrepôt pour les afflictions» (2)

Le texte ci-dessous est le début de la traduction (qui est proposée en plusieurs parties) d’un résumé détaillé de la vie de Saint Seraphim de Vyritsa écrite par Alexandre Archakovitch Trofimov à partir de son livre qui compte 240 pages. L’original russe du résumé traduit ici, agrémenté de nombreuses photographies, a été publié en six parties sur le site de l’auteur, le 14 mars 2014.

Communauté de la Laure. Le Père Seraphim est le deuxième à droite au premier rang.

Selon certains documents qui ont fait l’objet de publications, en septembre 1920, Vassili Nikolaevitch Mouraviev a été accueilli dans la fraternité monastique de la Laure Alexandre-Nevski, et le 16/29 octobre de la même année, il a reçu la tonsure et le nom de Barnabé, dans l’église du Saint-Esprit à la Laure. Au même moment, son épouse recevait la tonsure au monastère de la Résurrection et de la Très Sainte Mère de Dieu d’Iviron à Petrograd et le nom de Christina. Lire la Suite

Saint Seraphim de Vyritsa «Comme Dieu donnera!» (1)

Le texte ci-dessous est le début de la traduction (qui sera proposée en plusieurs parties) d’un résumé détaillé de la vie de Saint Seraphim de Vyritsa écrite par Alexandre Archakovitch Trofimov à partir de son livre qui compte 240 pages. L’original russe du résumé traduit ici, agrémenté de nombreuses photographies, a été publié en six parties sur le site de l’auteur, le 14 mars 2014. On trouvera à la fin de la présente traduction une note biographique relative à cet auteur.

Saint Seraphim de Vyritsa (Dans le monde Vassili Nikolaevitch Mouraviev) naquit le 31 mars 1866 (ancien calendrier) dans le village de Varkhomeevo, Volost d’Arethino, Ouïezd de Rybinsk, Gouvernorat de Iaroslav. Ses parents, Nicolas Ivanovitch (1837-1876) et Chionia Alimpieva, étaient des paysans. Le petit garçon fut baptisé le 1er avril 1866 dans l’église du Sauveur sur la Oukhta, au village du Sauveur, non loin du village où habitait la famille Mouraviev. Les parrain et marraine de baptême de Vassili furent le paysan Igor Akimovitch et la paysanne Alexandra Igorovna. Lire la Suite

Archimandrite Raphaël (Kareline). La Staritsa «Anastasia assise» (2/2)

Le texte qui suit est la traduction d’un extrait (pages 106 à 109) du livre «Le Secret du Salut. Entretien au sujet de la vie spirituelle» («Тайна спасения. Беседы о духовной жизни» Московское Подворье Свято-Троицкой Сергиевой Лавры, 2001) L’Archimandrite Raphaël évoque ses souvenirs de la Staritsa Anastasia (Nikicheva), que l’on appelait ‘Anastasia assise’. L’Archimandrite Raphaël Kareline, défenseur ardent de la Tradition de l’Église, a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Quelques éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici. Voici la seconde partie de la traduction du texte original.

On raconte que beaucoup de gens vinrent voir Anastasia pendant la guerre, afin de connaître le sort de leurs proches. Quand elle donnait un peu de terre, cela signifiait que le parent avait été tué. Il advint que pendant le Grand Carême, elle donna de la viande à un visiteur. Certains en furent troublés. Mais ce faisant, elle indiqua de façon imagée comment nous observions notre carême intérieur, dans quel état se trouvait notre cœur.
Après avoir franchi le seuil de la maison devant laquelle Anastasia était assise, on semblait sortir du monde habituel et passer dans un autre, inconnu. On dit que quand sa sœur est tombée malade, Anastasia commanda qu’on la sorte de sous l’auvent pour la placer à ciel ouvert et elle pria pendant quatre mois, en disant: «Nous devons lui préparer le chemin». Lire la Suite

Archimandrite Raphaël (Kareline). La Staritsa «Anastasia assise» (1/2)

Le texte qui suit est la traduction d’un extrait (pages 106 à 109) du livre «Le Secret du Salut. Entretien au sujet de la vie spirituelle» («Тайна спасения. Беседы о духовной жизни» Московское Подворье Свято-Троицкой Сергиевой Лавры, 2001) L’Archimandrite Raphaël évoque ses souvenirs de la Staritsa Anastasia (Nikicheva), que l’on appelait ‘Anastasia assise’. L’Archimandrite Raphaël Kareline, défenseur ardent de la Tradition de l’Église, a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Quelques éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici.

Dans ma vie, j’ai dû rencontrer des gens qui vivaient en permanence dans une sorte d’atmosphère miraculeuse, comme si les lois physiques, les infirmités du corps humain, la passion, les vacillements de l’âme n’existaient pas, comme si, pour le dire au sens figuré, les lois de l’attraction terrestre n’étaient pas pour eux. Anastasia faisait partie de ces gens. On l’appelait «Anastasia assise». Elle parlait aux gens en paraboles et en énigmes, mais ce qu’elle disait était toujours vrai. Son podvig dépassait les forces humaines, comme l’exploit des anciens stylites. Lire la Suite