Saint Luc de Crimée. Le songe de Nabuchodonosor.

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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Extrait du livre «Archevêque Louka (Voïno-Yassenetski). Homélies.Tome 2», publié par les éditions de l’Éparchie de Simferopol et de Crimée, en 2004, et repris en 2005 par les Éditions Omega de Moscou pour la version adaptée à l’internet. Cette homélie fut prononcée en 1958 par le Saint Archevêque Luc de Simferopol et de Crimée, et elle a été publiée sous le titre : Homélie sur le Jugement Dernier. Le songe de Nabuchodonosor. .

Voici très longtemps, jadis, régnait à Babylone le puissant despote Nabuchodonosor, qui avait conquis et soumis de nombreux royaumes terrestres. Une nuit, il fit un rêve effrayant qui le troubla profondément. Mais le matin quand il se leva, il l’avait complètement oublié. Il ordonna alors qu’on mande auprès de lui tous les devins, sages, voyants et charmeurs, et il exigea de ceux-ci qu’ils lui racontent et expliquent son rêve. Évidemment, personne ne fut capable de savoir ni de conter le rêve du Roi. Ils purent tout juste lui promettre de lui expliquer son rêve s’il le leur racontait. Nabuchodonosor entra dans une colère blanche et ordonna d’exterminer tous les devins, sages, voyants et charmeurs de son royaume. Lire la Suite

L’Higoumène Boris (Khramtsov): «La plus grande joie sur terre» (16)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Entre le 1er janvier et le 15 mars 2021, fut proposée sur le présent site la traduction de dix extraits constituant le début du livre «Le Chemin de Croix de l’Higoumène Boris». L’année 2022 commence avec la traduction de quelques pages de la suite du livre. Le texte ci-dessous est la relation de souvenirs d’un fils spirituel de ce héros de l’ascèse très peu connus en Occident : l’Higoumène Boris (Khramtsov) de bienheureuse mémoire. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. Les parties déjà publiées du livre précité se trouvent ici.

Souvenirs de la servante de Dieu Elena (suite)
(…) Victor demanda que je l’attende. Quand il sortit, il dit que Batiouchka avait béni d’aller à Godenovo jusqu’à la Croix, en voiture, et aussi qu’ils me prennent avec eux pour y aller. Je demandai si c’était une croix particulière. «Eh bien oui, celle qui est descendue du Ciel à Antouchkovo. Vous ne la connaissez donc pas?». Non, je ne la connaissais pas. Ce n’était pas possible. Une Croix? Du Ciel? Lire la Suite

L’Higoumène Boris (Khramtsov). Ses yeux riaient. (15)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Entre le 1er janvier et le 15 mars 2021, fut proposée sur le présent site la traduction de dix extraits constituant le début du livre «Le Chemin de Croix de l’Higoumène Boris». L’année 2022 commence avec la traduction de quelques pages de la suite du livre. Le texte ci-dessous est la relation de souvenirs d’un fils spirituel de ce héros de l’ascèse très peu connus en Occident : l’Higoumène Boris (Khramtsov) de bienheureuse mémoire. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. Les parties déjà publiées du livre précité se trouvent ici.

Souvenirs de la servante de Dieu Elena
Mon récit sera incomplet. Ces notes ne seront qu’une petite partie de ce qu’a dit le Père Boris, car mon fils et moi sommes encore en vie et je ferai seulement mention de ce qui me paraît possible d’écrire aujourd’hui.
Comment je me retrouvai chez Batiouchka
Nous étions des gens qui fréquentaient l’église et je pensais que nous étions profondément croyants. Mais somme toute, je priais, jeûnais, allais à l’église, sans me rendre compte que ce n’était pas tout. J’ai commencé à croire réellement quand j’ai vu le Père Boris ; tout a basculé dans mon âme et dans mon esprit. Voilà, elle était là, la lumière de la vie éternelle, dans les yeux de cet homme à la voix inhabituellement égale. Lire la Suite

Sainte Nina, la vierge-apôtre. (2/2)

Texte de l’Archimandrite Raphaël Kareline, défenseur ardent de la Tradition de l’Église. Il a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Le texte ci-dessous est la deuxième partie du texte russe paru le 27 janvier 2011 sur le site Pravoslavie.ru, où il était repris du site de l’auteur. Le 14/23 janvier, l’Église célèbre la mémoire de Saint Nina de Géorgie, Égale-aux-Apôtres. Quelques éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici.

Par la volonté du Sauveur et la bénédiction de la Très Sainte Mère de Dieu, elle vint de Palestine jusqu’à la capitale géorgienne, Mtskheta, qui devint la deuxième Jérusalem. Le jour de son arrivée, le 6 août, c’était la nouvelle-année et la fête de la divinité zoroastrienne ormuzd, la principale célébration des adorateurs du feu. Sainte Nina, engagea un duel contre ormuzd, et le vainquit, comme Saint George vainquit le dragon. Par la force de la prière, le dragon fut défait et l’idole d’ormuzd tomba et se fracassa dans la poussière. Lire la Suite

Sainte Nina, la vierge-apôtre. (1/2)

Texte de l’Archimandrite Raphaël Kareline, défenseur ardent de la Tradition de l’Église. Il a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Le texte ci-dessous a été publié le 27 janvier 2011 sur le site Pravoslavie.ru, où il était repris du site de l’auteur. Le 14/23 janvier, l’Église célèbre la mémoire de Saint Nina de Géorgie, Égale-aux-Apôtres. Quelques éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici.

L’événement le plus significatif de l’histoire de la Géorgie fut la conversion du pays au Christianisme suite à la prédication de Sainte Nina, l’ Égale-aux-Apôtres. La lumière de l’Évangile, apportée en Géorgie par la vierge Nina, et telle un luminaire tiré du feu de l’église à Jérusalem, prit corps dans de merveilleuses œuvres littéraires chrétiennes, dans les arts pratiqués dans les églises, dans de grandioses basiliques pareilles à des statues sculptées dans de gigantesques blocs de granit, et dans les églises, fleurs de pierre qui ornent tous le pays, jardin de la Très Sainte Mère de Dieu, dans les chapelles qui couronnent les sommets montagneux, si bien que rocs et falaises semblent être leurs marches-pieds. Lire la Suite

L’Higoumène Boris (Khramtsov): «Et tu n’as rien oublié?» (14)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Entre le 1er janvier et le 15 mars 2021, fut proposée sur le présent site la traduction de dix extraits constituant le début du livre «Le Chemin de Croix de l’Higoumène Boris». L’année 2022 commence avec la traduction de quelques pages de la suite du livre. Le texte ci-dessous est la relation de souvenirs d’un fils spirituel de ce héros de l’ascèse très peu connus en Occident : l’Higoumène Boris (Khramtsov) de bienheureuse mémoire. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. Les parties déjà publiées du livre précité se trouvent ici.

Souvenirs du serviteur de Dieu Alexandre de Vologda.(Suite)
Batiouchka Boris avait un don particulier, l’art de confesser. Combien de ses enfants spirituels firent plus tard remarquer: «J’avais commis de tels péchés. Personne n’en avait de pareils. Je n’imaginais même pas être capable de m’en souvenir et de les confesser». Je pus m’en convaincre moi-même après avoir séjourné une semaine à la skite et m’être confessé chaque jour à Batiouchka. Lire la Suite