Métropolite Nikolaos: L’Athos, un Laboratoire de Sainteté

Texte mis en ligne sur le site du journal russe «Pokrov», sour le titre Лаборатория святости . le 13 juillet 2017. Il reprend des enseignements spirituels dispensés par le Métropolite Nikolaos de Mésogée et Lauréotique, sous la forme d’aphorismes et de courts récits, que celui-ci affectionne particulièrement, méthode qu’il a apprise lors de son séjour à la Sainte Montagne auprès de son père spirituel, le Saint Geronda Païssios l’Athonite.

Mon diplôme de novice
Je suis né à Thessalonique, j’ai grandi à la maison, qu’on pourrait appeler notre «petite église». Maman était physicienne, ma sœur, physicienne, et mon frère, physicien. Donc, pendant trente ans, j’ai eu pour but de devenir un savant célèbre. Et le Seigneur me le permit de la meilleure des façons. J’ai étudié la physique à l’Université de Thessalonique, et j’ai ensuite poursuivi mes études au MIT, à Harvard, aux États-Unis. A trente ans, j’avais engrangé de sérieux succès, mais dans mon cœur, c’était comme une sorte de désert. Je suis redevenu étudiant, en me rendant chaque année au Mont Athos.
Je me souviens d’une de ces visites. Lire la Suite

la Bienheureuse Lioubouchka de Sousanino

Texte publié par le l’Archiprêtre Guennadi (Belovolov) le 28 juin 2017 sur sa page du réseau social «Live Journal», sous le titre «Bien», «Très Bien!», «vraiment ce qu’il a de mieux»(“Хорошо!”,”Очень хорошо!”,”самое лучшее!…).L’auteur a déjà été présenté à plusieurs reprises sur ce blog

«Bien», «Très Bien!», «Vraiment ce qu’il y a de mieux!» , me dit la Bienheureuse Lioubouchka, voici 25 ans.
«Aux jours de doute, aux jours d’incertitude»1 sur mon chemin de prêtre, aux jours où le cœur est lourd d’afflictions, quand les proches trahissent et l’entourage se fait mauvais, je me souviens des mots simples que me dit la Bienheureuse Lioubouchka de Sousanino voici environ vingt cinq ans, en juin 1992. Ces paroles ont chamboulé ma vie et sont devenues mon «espoir et mon soutien». C’est pourquoi ce jubilé, 25 ans depuis ma première rencontre avec la Bienheureuse Lioubouchka, m’est cher et je souhaite en faire part. Lire la Suite

Biographie du Starets Lazare, rédigée par son fils spirituel.

L’original du texte ci-dessous a été écrit par l’Higoumène Arsène (Galdavadzé), fils spirituel du récemment défunt Archimandrite et Starets Lazare (Abachidzé), qui était également, comme le montrent les icônes ci-dessous, un iconographe formidable. Le texte original en russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 04 septembre 2018, sous le titre: «Un intrépide défenseur de l’Orthodoxie et de la morale traditionnelle».  Le texte «Les startsy s’en vont les uns après les autres. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare» a été traduit du russe en publié en septembre 2018 ici.

Notre guide et Père Spirituel de bienheureuse mémoire, l’Archimandrite Lazare (Dans le monde Mikhaïl Petrovitch Abachidzé-Desimon), naquit le 23 juillet 1959 dans un des plus beau coin de Géorgie, l’Abkhazie, dans la ville de Garga. Lire la Suite

Les startsy s’en vont les uns après les autres. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare. (2/2)

Le 4 mai 2018, nous rappelions les décès successifs depuis un an de plusieurs grands starets russes. Entre-temps est venu se rajouter celui du starets Adrian. Et cette triste série se poursuit. Le 17 août 2018, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé) est décédé. Il était l’un des auteurs favoris de très, très nombreux fidèles; même dans leur version russe, la plupart de ses livres sont épuisés, malgré les rééditions successives. L’article original russe traduit ci-dessous a été publié le 27 août 2018 sur le site Pravoslavie.ru sous le titre «Un Prédicateur du Christianisme de la tempérance. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare». Ce texte est dû au Hiéromoine du grand schème Valentin (Gourievitch) et à Madame Olga Orlova. Deuxième partie.

L’écrivain spirituel, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé), est décédé.
Bétanie (Géorgie), le 20 août 2018.

La plus dangereuse des substitutions.

Combien de fautes ne se dévoilent-elles pas après un moment de silence, même dans nos habitudes et pratiques religieuses bien ancrées… Dans un autre chapitre de ses exhortations, le Père Lazare écrit : «Nous pensons nous sauver «d’une manière ou d’une autre», «en passant», «entre autres choses», tout comme nous accomplissons la plupart des choses ennuyeuses, mais indispensables ou utiles. Ou pour le dire mieux encore, nous considérons toute notre vie en l’Église, notre vie de chrétien, comme une sorte de tranquillisant spirituel, c’est-à-dire, essentiellement, une forme de somnifère qui endort le ver agaçant, notre conscience troublée, et le plus souvent aussi comme une espèce de redevance ou de don qu’il est nécessaire de payer à des moments convenus afin d’avoir le droit à une vie insouciante le reste du temps. Lire la Suite

Les startsy s’en vont les uns après les autres. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare. (1/2)

Le 4 mai 2018, nous rappelions les décès successifs depuis un an de plusieurs grands starets russes. Entre-temps est venu se rajouter celui du starets Adrian. Et cette triste série se poursuit. Le 17 août 2018, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé) est décédé. Il était l’un des auteurs favoris de très, très nombreux fidèles; même dans leur version russe, la plupart de ses livres sont épuisés, malgré les rééditions successives. Le texte ci-dessous est composé à partir de deux originaux russes  publiés les 20 et 27 août 2018 sur le site Pravoslavie.ru sous les titres «Un Prédicateur du Christianisme de la tempérance. A la mémoire de l’Archimandrite Lazare»  et «L’écrivain spirituel Lazare (Abachidzé) est décédé. Le premier texte est dû au Hiéromoine du grand schème Valentin (Gourievitch) et à Madame Olga Orlova.

L’écrivain spirituel, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé), est décédé.
Bétanie (Géorgie), le 20 août 2018.

Depuis le 17 août, l’Archimandrite Lazare (Abachidzé) repose en Dieu. Clerc de l’Église Orthodoxe de Géorgie, il fut un zélé serviteur de l’Église du Christ, champion de la pureté de la foi orthodoxe, écrivain ecclésiastique subtil, publiciste et critique de la modernité et de l’œcuménisme dans l’Église.
L’Archimandrite Lazare, originaire d’Abkhazie, naquit le 23 juillet 1959. A la fin de ses études séculières, il reçut la tonsure monastique. Il fut transféré au monastère de Bétanie, en Géorgie, où, grâce à l’Archimandrite Ioann (Maïssouradzé) et à l’Archimandrite du grand schème Ioann (Mkheidzé), qui «travaillaient dans leur propre monastère comme guides pour les excursionnistes», il dissimula son podvig de jeûne et de prière et demeura concentré sur sa vie monastique de prière. Lire la Suite

Starets Élie. L’éternité, on n’y échappera pas.

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Le Starets Élie (Nozdrine), Archimandrite du grand schème, est né en 1932. Il commença à prier à l’âge de trois ans. Après avoir terminé l’Académie de Théologie, il entra, en 1966 dans la communauté monastique de la Laure des Grottes de Pskov, à partir de 1976, il séjourna sur la Sainte Montagne, et à la fin des années ’80, il contribua à la renaissance du Monastère d’Optina, et il en encore le père spirituel et est le confesseur de Sa Sainteté le Patriarche Kyrill.
En mai 1966, le Hiérodiacre Élie (Nozdrine) fut ordonné hiéromoine. Le 21 mai 2016 s’est déroulée la chirotonie des cinquante années de prêtrise du confesseur de Sa Sainteté le Patriarche Kyrill, l’Archimandrite du Grand Schème Élie. A l’occasion de son jubilé, le Père Élie a répondu aux questions des lecteurs du portail informatique Rublev.com. Le texte de cet entretien a été reproduit le 23 mai 2016 sur le site Pravoslavie.ru.

Père Élie, comment l’homme contemporain doit-il mener sa vie afin de sauver son âme et d’éviter les querelles avec autrui?
Avant tout, chacun doit se souvenir de l’essence de notre vie, comprendre notre foi orthodoxe. Et il faut admettre la proposition axiomatique : le Seigneur est, et notre Église Orthodoxe est. La loi de notre vie, la loi écrite, c’est la Sainte Écriture, et particulièrement le Nouveau Testament (les Évangiles, les Épîtres des Apôtres). C’est le Nouveau Testament qui fournit à notre sainte Église le fondement de notre foi et ses enseignements. Il y a également la Tradition, mais c’est une partie moins importante ; la partie fondamentale, c’est le Nouveau Testament. Et c’est vraiment au moyen de ce Nouveau Testament que nous devons diriger notre vie. Nous devons avoir la foi et participer à la vie de notre Église et observer ses règles. Qu’est-ce que cela signifie? Cela veut dire que nous devons aspirer à comprendre l’Église Orthodoxe, sa vie, son histoire, son essence. Malheureusement, bien souvent, elle nous manque, cette compréhension du sens de la vie. Son sens fondamental, c’est que nous vivions avec Dieu, selon les règles de l’Église. Et comment l’Église vit-elle? l’Église incarne notre idéal dogmatique chrétien. Comme dit le Seigneur : «Cherchez avant toute chose le Royaume des Cieux et Sa vérité». Lire la Suite